D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n’appartient pas à un musulman qui a des choses à recommander de passer deux nuits sans que son testament soit auprès de lui ».
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D’après Ibn Omar (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Il n’appartient pas à un musulman qui a des choses à recommander de passer deux nuits sans que son testament soit auprès de lui ».
'Âïsha rapporte : lorsque le Prophète (salla Llâhou 'alayhi wa sallam) omettait d'accomplir ses prières de la nuit à cause d'une douleur ou pour toute autre raison, le jour suivant il priait douze unités de prière (raka'ât)
[Rapporté par Muslim]
Ibn Al Qayyim a dit:
"Si ton regard se porte vers ce qui t'est interdit, sache que c'est là l'étincelle qui risque d'allumer le feu de la guerre contre les pulsions. Couvre donc ton regard par le voile du verset suivant: {Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C’est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font.}" (S.24, V.30)
D'après Aicha (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Je suis le dernier des Prophètes et ma mosquée est la dernière des mosquées des Prophètes. Les mosquées qui sont le plus en droit d'être visitées et que l'on prépare les montures pour elles, sont la mosquée Al Haram et ma mosquée. Une prière dans ma mosquée est meilleure que mille prières dans les autres mosquées sauf la mosquée Al Haram ».
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1175)
Selon Salmàn (رضي الله عنه), le Messager de Dieu (صلّى الله عليه وآله وسلّم) a dit: «Quand un homme prend un bain le Vendredi, se débarrasse autant que possible de toutes ses impuretés, se parfume (ou touche au parfum de sa maison), puis sort vers la mosquée en évitant de ne pas passer entre deux compagnons, fait les unités de prière que Dieu lui a préécrites et écoute attentivement l'Imam quand il parle, il est automatiquement absous de tous les péchés qu'il a commis entre ce Vendredi et le précédent».
(Rapporté par Al Boukhâri)
Le calife 'Omar (que Dieu l'agrée) a dit : "Alors que nous étions un jour assis auprès du Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), voilà que se présenta à nous un homme dont les vêtements étaient très blanc et les cheveux très noirs. Il ne portait aucune marque de voyage et nul parmi nous ne le connaissait. Il s'avança pour venir s'asseoire, face du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), plaçant ses genoux contre les siens et posant les paumes de ses mains sur ses cuisses.
Il dit au Prophète : "informe-moi, Ô Mouhammad, sur l'Islam!".
Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "L'Islam consiste à attester qu'il n'y a pas de divinité autre que Dieu et que Mouhammad est le Messager de Dieu. Il consiste aussi à observer correctement la prière, à s'acquitter de l'aumône légale (zakat), à faire le jeûne de Ramadhân et à effectuer le pèlerinage de la Mecque si on en a les moyens".
L'autre dit : "Tu as dit vrai".
Nous fûmes étonnés de voir cet homme s'informer auprès de lui et en même temps l'approuver.
Puis il dit : "Informe-moi sur la foi!".
Il lui dit : "La foi consiste aussi à croire à Dieu, en Ses anges, Ses livres, Ses Messagers et au jour dernier. Elle consiste aussi à croire au destin bon ou mauvais".
Il dit : "Tu as dit vrai". Il dit encore : "Informe-moi sur la foi parfaite!".
Il dit : "C'est le fait d'adorer Dieu comme si tu Le voyais, car si toi tu ne Le vois pas, Lui te voit".
Il dit : "Informe-moi sur l'Heure (du jugement dernier)!".
Il dit : "Celui qui est interrogé n'en sait pas plus sur elle que celui qui l'interroge".
Il dit : "Informe-moi sur ses signes précurseurs!".
Il dit : "Quand la femme donnera naissance à sa propre maîtresse. Quand tu verras le va-nu-pieds, les déguenillés et les gueux, gardiens de bêtes, se montrer chaque jour plus arrogants dans leurs constructions, voilà les signes de l'Heure".
Puis l'homme partit. Je restai un certain temps (trois jours) à ne rien demander sur cette affaire, puis le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) me dit : "'Omar! Sais-tu qui est celui qui est venu m'interroger?"
Je dis : "Dieu et Son Messager le savent mieux que moi".
Il dit : "C'est l'Ange Gabriel venu vous apprendre votre religion". (Mouslim)
Le prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) a dit :
« L’Enfer s’est plaint auprès de son Seigneur en lui disant :Seigneur! Je suis en train de m’auto-détruire (mes flammes se dévorent les unes sur les autres).Ordre lui a été donner alors de souffler deux fois : l’une en hiver et l’autre en été.
Le Premier souffle est ce que vous ressentez comme froid rigoureux en hiver, et le deuxième, est ce que vous ressentez comme canicule en été.»
(Boukhari)
1570. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque suit un convoi funèbre jusqu'à ce qu'il participe à la prière mortuaire, acquerra un qîrât (de récompense), et quiconque le suit jusqu'à son enterrement, acquerra deux qîrât". Comme on demandait au Prophète quelle était la valeur de ces deux qîrât, il répondit : "Ils équivalent à deux énormes montagnes".
Mouslim
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D'après Abû Hurayrah, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit:
"Savez-vous qui est la personne ruinée?" Les compagnons répondirent: "C'est celle d'entre nous qui n'a plus d'argent ni de biens." Le Prophète صلى الله عليه و سلم dit: "La personne ruinée est celle qui viendra (le jour du jugement) avec des prières, des aumônes et des jours de jeûne, mais qui aura insulté untel, accusé à tort untel, usurpé les biens d'untel, fait couler le sang d'untel et frappé untel.
On donnera donc à chacune des victimes des bonnes actions de la personne en question. si cette dernière n'a plus de bonnes actions avant que chacun ait eu son dû, on prendra de leurs péchés que l'on jettera sur elle. Puis elle sera elle-même jetée en Enfer."
(Mouslim)
Le prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « N’interdisez pas aux servantes d’Allah, les mosquées d’Allah », il a aussi dit : « N’interdisez pas aux femmes de sortir à la mosquée, mais leurs maisons sont meilleures pour elles ». (Rapporté par Muslim).
Il est autorisé aux femmes de sortir de leurs maisons, pour accomplir la prière en commun avec les hommes, bien que leurs prières à la maison aient plus de valeur pour elles. Leur présence à la maison, ainsi que leurs prières dans celles-ci sont meilleures pour elles, afin de préserver leur pudeur. Mais si elles sortent pour la prière, elles se doivent de respecter un bon comportement religieux. (Fatwa du cheikh Fawzen).
Et Allah est plus savant.
D'après Bourayda (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Les juges sont au nombre de trois, un dans le paradis et deux dans le feu:
- celui qui est dans le paradis est un homme qui a connu la vérité et a jugé avec
- un homme qui a connu la vérité et a été pervers dans son jugement est dans le feu
- un homme qui a jugé entre les gens alors qu'il est ignorant est dans le feu ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°3573 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)
Selon Aws Ibn Aws (رضي الله عنه), le Messager de Dieu (صلّى الله عليه وآله وسلّم) a dit: «Parmi vos meilleurs jours est le vendredi. Demandez-y abondamment pour moi la bénédiction de Dieu, car vos prières pour moi me sont présentées (dans ma tombe)».
(Rapporté par Abou Dawùd)
Le Prophète Mouhammad (paix et bénédiction sur lui) a dit :
« Quelles sont les meilleures de toutes les actions? Réjouir le cœur d’une personne, nourrir celui qui a faim, aider celui qui est éprouvé, alléger le chagrin de celui qui est chagriné, et alléger les souffrances de celui qui est blessé. »
Rapporté par Boukhari
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« La meilleure des femmes au monde a été Marie; la meilleure des femmes de ma Communauté a été ma première Épouse Khadîja.»
(Rapporté par Al-Boukhari).
Selon une autre version :
« Les éminentes femmes du Paradis sont Marie, fille de Imran, Assia, fille de Mezahem, femme de Pharaon. Khadîja, fille de Khuwaylid, et Fâtima, fille de Muhammad. »
(Rapporté par Ahmed et Hakim).
N'effrayez pas vos propres personnes après qu'elles aient été en sécurité
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Oqba Ibn Amir (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « N'effrayez pas vos propres personnes après qu'elles aient été en sécurité ». Ils ont dit: Comment cela ô Messager d'Allah ? Le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « La dette ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1797)
عن عقبة بن عامر رضي الله عنه أنه سمع النبي صلى الله عليه وسلم يقول: لا تخيفوا أنفسكم بعد أمنها قالوا: وما ذاك يا رسول الله ؟ قال الدين
D’après Abou Horaïra, on demanda au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Ô Envoyé de Dieu, lui dit-on, quel est l’homme le plus digne ?– C’est celui qui craint Dieu le plus, répondit le Prophète. » (Rapporté par Al-Boukhari).
Et Allah est plus savant.
Selon ‘Aïcha, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « …L’homme qui sera dans la position la plus misérable aux yeux de Dieu, le Jour de la Résurrection, est celui dont les gens s’écartent par peur de sa méchanceté. »
(Rapporté par Boukhari)
Aicha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : « Le Messager de Dieu (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Celui qui récite le Coran avec habilité sera avec les anges scribes purs et nobles. Et celui qui récite le Coran avec difficultés, aura deux récompenses.» »
(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim)..
Ibn Kathir a dit:
"Celui qui veut s'en prendre à l'Islam est comparable à celui qui souffle sur le soleil pour essayer de l'éteindre ".
« Yûsuf Ibn Asbât rapporte : « J'ai entendu Sufyân Ath-Thawrî (رحمه الله) - m.161H - dire:
« Trois choses font partie de la patience : « Ne parle pas de ton malheur, de ta douleur et ne témoigne pas de ta piété. »
(« Al-hilyah » 6/389) »
D'après Ibn `Abbâs (qu'Allah l'agrée), le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Allah a maudit les hommes qui cherchent à ressembler aux femmes, et les femmes qui cherchent à ressembler aux hommes. » (Rapporté par Al-Bukhârî).
D'après Abû Hurayra (qu'Allah l'agrée), le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Allah a maudit l'homme qui porte un vêtement de femme, et la femme qui porte un vêtement d'homme. »
(Rapporté par Abû Dâwûd, Al-Hâkim).
Omar ben El-Kattâb (رضي الله عنه) :
Un jour, nous étions chez l'Envoyé de Dieu (صلّى الله عليه وآله وسلّم), et voici que se présenta à nous un homme vêtu d'habits d'une blancheur resplendissante, et aux cheveux très noirs. On ne pouvait distinguer sur lui une trace de voyage, alors que personne d'entre nous ne le connaissait. Il prit alors place, en face du prophète à lui, bénédiction et salut. Il plaça ses genoux contre les siens, et posa les paumes de ses mains sur les cuisses de celui-ci, et lui dit :
- « O Mohammed, fais-moi connaître l'Islâm ». L'Envoyé de Dieu, , dit alors :
- « L'Islâm consiste en ce que tu témoigne qu'il n'y a nulle divinité digne d'être adorée exepté Allah et que Mohammed est Son Envoyé, accomplir la priére rituelle, verser la zakât (impôt rituel) et accomplir le jeûne de Ramadhân, ainsi que le pèlerinage à la Maison d'Allâh si les conditions de voyage rendent la chose possible ».
Son interlocuteur lui répondit : - « Tu as dit vrai », et nous de nous étonner, tant de sa question que de son approbation, puis, il reprit - « Fais-moi connaître la Foi ». Le Prophète répliqua :
- « La foi consiste en ce que tu dois croire à Allâh, à Ses Anges, à Ses Livres. a Son Prophète, au Jugement Dernier. Tu dois croire encore à la prédestination touchant le bien et le mal ».
L'homme lui dit encore: - « Tu as dit vrai » et il reprit : - « Fais-moi connaître la vertu », et le Prophète lui répondit :
- « La vertu consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, certes, Lui te voit ».
L'homme lui dit encore : - « Fais-moi connaître l'Heure - du Jugement Dernier - », et le Prophète lui répondit :
- « Sur l'heure du jugement, l'interrogé n'est pas plus savant que celui qui le questionne ».
Là-dessus, l`homme lui dit: - « Mais fais m'en connaître les signes précurseurs », et le Prophéte lui répondit:
- « Ce sera lorsque la servante engendrera sa maîtresse, lorsque tu verras les va-nu-pieds, ceux qui vont nus, les miséreux, les pâtres se faire élever des constructions de plus en plus hautes ».
Là-dessus, l'homme partit. Je demeurai là longtemps, puis le Prophète dit :
- « Ô Omar, sais-tu qui m'a interrogé ? ».
- « Non », répondis-je ! - « Allâh et son Envoyé, en cette matiére, sont plus savants ».
« Cet homme-là était l'Archange Gabriel . Il vient de la sorte à vous pour vous enseigner votre religion ».
[ Rapporté par Mouslim ]
« Honteux, honteux et honteux il sera ! » « De qui s’agit-il ? Ô Messager d’Allah ! » Lui a-t-on demandé. Il répondit : « Celui dont les parents auront atteint la vieillesse, l’un des deux ou les deux, et il n’en profite pas pour mériter le Paradis ».
(Rapporté par Muslim).
Celui qui demande pardon pour les croyants et les croyantes
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Oubada Ibn Samit (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit « Celui qui demande pardon pour les croyants et les croyantes, Allah lui inscrit une bonne action pour chaque croyant et chaque croyante ».
... (Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6026)
عن عبادة بن الصامت رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم : من استغفر للمؤمنين و للمؤمنات ، كتب الله له بكل مؤمن و مؤمنة حسنة
C'est à dire que l'on dit par exemple: Ô Allah pardonne aux croyants et aux croyantes.
Allahouma Ghfir Lil Mou'minin Wal Mou'minat
اللهم اغفر للمؤمنين و المؤمنات
Le respect envers les parents est vraiment important,pour tout ce qu'ils nous ont apportés. Que ALLAH swt nous aide a être reconnaissant envers eux.
LE BON COMPORTEMENT ENVERS LES PARENTS
C’est un sujet très important au vu de la place qu’occupent les parents dans la vie du musulman, comme nous le verrons dans les textes coraniques et ahadith du Prophète(bénédiction et salut soient sur lui) .
Il nous recommande de nous comporter de la meilleure façon envers les parents, avec une bienveillance exigée par Allâh car ceci fait partie de l’adoration que chacun d’entre nous doit à son Créateur.
Nous allons tout d’abord parler de certains textes et traditions qui nous appellent à concevoir la place des parents pour le musulman.
Ceci dit, je rappelle à mes frères et à moi-même que le plus important après avoir lu un texte du Coran, un hadith ou après avoir entendu une parole qui nous appelle à respecter les parents (leur obéir et leur faire du bien), c’est d’appliquer cela.
Les relations entre parents et enfants ont beaucoup changé, ces dernières décennies surtout, comme le Prophète l’avait prédit dans un hadith qui parle de la désobéissance qui apparaîtra au sein de la communauté musulmane.
Ceci a touché malheureusement beaucoup de foyers musulmans et les conséquences en sont très graves car une fois que la relation parents/enfants est altérée et touchée par la mésentente et le manque de respect, c’est toute la communauté musulmane qui est touchée et ce sont les générations futures qui vont en payer le prix.
Allâh 'Aza wa Djal dès la Sourate al-Baqarah, parle de cette obéissance aux parents, de l’adoration d’Allâh qui est attachée à l’obéissance aux parents.
Abdallâh ibn al Abbas (ra) en lisant le Coran a fait une remarque et a dit : « Trois versets ont été révélés au Prophète joints à trois sujets et Allâh n’accepte pas une partie de ces versets sauf si on accomplit l’autre partie. »
Alors il a cité les trois versets en question :
« Obéissez à Allâh et obéissez au Prophète » [Sourate 3, verset 132]
« Accomplissez la prière et acquittez vous de la zakat » [Sourate 2, verset 110]
« Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents.» [Sourate 31, verset 14]
Allâh 'Aza wa Djal a lié le Tawhid au bon comportement envers les parents :
« [...] et ton Seigneur a décrété : N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusques pas, mais adresses-leur des paroles respectueuses.» [Sourate 7, verset 23]
Dans un hadith il est dit que le Paradis est au pied des mères. Ceci est une image de l’obéissance que chacun de nous doit à sa mère. La place de la mère est très importante par rapport à celle du père mais cela ne veut pas dire que l’on doit obéir à l’un et pas à l’autre.
Allâh 'Aza wa Djal, par l’intermédiaire de Son Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) , dit que la satisfaction d’Allâh 'Aza wa Djal se trouve dans la satisfaction des parents.
Donc si tu veux qu’Allâh 'Aza wa Djal soit satisfait de toi, tu dois satisfaire tes parents, par le bon comportement et en leur obéissant. Et dans la suite du hadith il dit « et la colère d’Allâh se trouve dans la colère des parents ».
L’obéissance aux parents est un des plus grands chemins qui mène au Paradis.
La plus importante adoration en islam est la prière et le sommet de l’islam c’est le jihad. Ainsi, dans un hadith le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a rassemblé les deux :
Abdullâh ibnu Mas’ud (ra) rapporte qu’il vint voir le Prophète (swt) et lui demanda : « Ô Prophète, quelles sont les meilleures œuvres au regard d’Allâh ? » Il lui répondit : « La prière accomplie à son heure, la bonté envers les parents, le jihad dans le sentier d’Allâh.» [Rapporté par Al-Bukhari]
Abdullâh ibnu Amr ibnu ‘As (ra) rapporte qu’un homme vint voir le Prophète(bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit :
« Ô Envoyé d’Allâh, je m’engage à faire le jihad et à faire hijra.» Le Prophètelui demanda pourquoi voulait- il s’engager dans ces deux actions. Le Compagnon répondit qu’il voulait être récompensé par Allâh. Alors le Prophète lui demanda si l’un de ses parents était encore vivant. Le Compagnon répondit que tous les deux l’étaient encore. Le Prophète lui dit : « Retournes chez tes parents et montres-toi bon à leur égard. » [Rapporté par Muslim]
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous montre dans un cas où le jihad n’est pas une obligation individuelle, la bonté envers les parents est placée à un degré plus élevé.
Malheureusement, à un certain âge, beaucoup de jeunes veulent, comme on le dit, « profiter de la vie ». Ils disent que leurs parents ayant fait leur vie, ayant profité de leur jeunesse, c’est à eux aujourd’hui de faire la leur sans avoir à en rendre compte à leurs parents. Ils disent vouloir « profiter de la vie » sans avoir à être surveillé par leur père. Ceci est un grand péché pour le musulman.
Normalement, entre les parents et les enfants, il y a une relation de miséricorde, « rahma », c’est une relation de responsabilité de la part des parents envers leurs enfants.
C’est une relation d’adoration d’Allâh qui nous appelle à obéir aux parents et non pas à être leurs adversaires, dans des situations où les enfants sont d’un côté et les parents de l’autre.
Où à chaque fois que le père donne un conseil à son fils ou à sa fille, l’enfant refuse ce conseil ou se montre agressif (notamment à l’égard de la mère qui est plus faible que le père) en haussant la voix, en claquant les portes et même en frappant sa mère.
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous dit qu’un fils ne saurait s’acquitter de la dette qu’il a envers son père sauf s’il trouve son père réduit à l’esclavage et qu’il l’affranchit et lui rend sa liberté.
Un Compagnon a demandé au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Ô Envoyé d’Allâh, qui est la personne qui a le plus droit à ma bienveillante compagnie ? » « Ta mère. » Le Compagnon demande : « Et ensuite, après ma mère? » « Ta mère. » Le compagnon demande encore : « Et ensuite, après ma mère ? » « Ta mère. » Le Compagnon demande encore : « Et ensuite ? » « Ton père. » [Rapporté par Al-Bukhari]
Le musulman doit à ses parents beaucoup de choses et même s’il passe toute sa vie à faire du bien à ses parents, et à leur donner tout ce qu’il a, il n’arrivera jamais à s’acquitter de la dette qu’il a envers ses parents et surtout par rapport à sa mère.
Abdullâh ibn Omar (ra) vit un jour, lors du pélerinage, un musulman prendre sa mère sur son dos et faire le tawwaf autour de la Kaaba. Alors, il appela cet homme et lui demanda qui était cette dame qu’il portait sur son dos. L’homme lui répondit que c’était sa mère et il demanda à ibn Omar s’il s’était acquitté ainsi de ses devoirs, de sa dette, vis-à-vis de sa mère. Abdullâh ibn Omar lui dit :
« Par Allâh ! Tu ne t’es même pas acquitté d’un seul cri que ta mère a poussé le jour où elle t’a mis au monde. »
Le musulman voit ses parents comme les seuls au monde qui l’aiment sans attendre de lui des biens matériels.
Les propres enfants du musulman, ses frères, ses sœurs, lorsqu’il arrivera à un âge avancé, préfèreront le voir mourir plutôt qu’il reste comme une charge pour eux. Mais si ce sont les parents qui ont un enfant malade, jamais ils ne souhaiteront la mort de leur enfant. Au contraire, ils ont cette miséricorde envers leurs enfants. Les seules personnes au monde qui souhaitent voir quelqu’un dans une situation meilleure que la leur, ce sont les parents.
Les frères entre eux se concurrencent, chacun veut être mieux que l’autre. Les enfants aiment être mieux que leurs parents. Seuls les parents aiment voir leurs enfants « mieux » qu’eux. Ils veulent toujours donner plus que ce qu’ils reçoivent de leurs enfants.
Donc, le fait de s’opposer à nos parents, de se comporter comme leurs adversaires est un grave péché que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) considère comme étant un péché capital (kaba’ir).
Il a dit à ses compagnons : « Ne voulez-vous pas que j’attire votre attention sur les grands péchés ?» Les compagnons répondirent : « Bien sûr, ô Envoyé d’Allâh ». Alors le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a cité en premier lieu : l’association à Allâh, puis la désobéissance aux parents. Il a cité en deuxième lieu, juste après l’associationnisme, la désobéissance aux parents.
Donc le musulman est appelé à se comporter de la meilleure des façons envers ses parents, et plus particulièrement lorsqu’ils sont âgés.
Lorsqu’ils sont jeunes (la quarantaine par exemple), ils n’ont pas vraiment besoin de nous car ils sont encore capables de travailler par eux-mêmes, la mère est encore capable de gérer sa maison, de gérer ses responsabilités, de même que le père.
C’est pour cela que Allâh 'Aza wa Djal dans un des versets qui parle des parents dit :
« Et ton Seigneur a décrété : N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les pères et mères : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusques pas, mais adresses-leur des paroles respectueuses. » [Sourate 17, verset 23]
Les parents âgés ont davantage besoin de cette miséricorde de la part de leurs enfants.
Pour ceux qui ont des parents âgés chez eux, c’est une opportunité qu’Allâh leur donne parce qu’Il les aime.
Car si le musulman en question traite ses parents de la meilleure des façons lorsqu’ils sont âgés, cela est un signe que cette personne ira in sha’a Allâh au Paradis.
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit dans un hadith sahih :
«Qu’il soit humilié, qu’il soit humilié, qu’il soit humilié, celui qui a eu le bienfait d’avoir des parents âgés et malgré cela n’est pas rentré au Paradis.»
Tu es quelqu’un qui ne mérite pas le Paradis et tu seras toujours humilié.
En effet, à ce stade de leur vie les parents ont besoin de toi, ils deviennent très sensibles au moindre geste, à la moindre parole, ils pleurent, ils sont en colère. Ils interprètent les gestes, les paroles même si tu es sincère. Et s’ils ne pleurent pas par leurs yeux, leur cœur est blessé.
C’est pour cela qu’Allâh 'Aza wa Djal nous appelle à faire encore beaucoup plus d’efforts et à les supporter avec patience, ce qui n’est pas quelque chose de facile.
Mais il faut savoir que c’est un des meilleurs moyens de gagner le Paradis et la satisfaction d’Allâh . Et seul un croyant peut réaliser cet effort. Regardez d’ailleurs chez les non musulmans lorsque les parents atteignent un certain âge où ils les mettent. Déjà, l’enfant, à 18 ou 20 ans, quitte la maison et ne visite ses parents que rarement, pour Noël par exemple ou bien pire ne prend des nouvelles que pour savoir s’ils sont vivants ou morts afin de prendre son héritage.
Le musulman doit garder cette conception de la relation avec les parents. C’est une adoration faite pour Allâh que d’obéir aux parents. Le Prophète nous dit dans un hadith sahih que « n’entrera plus au Paradis celui qui désobéit aux parents.» [Rapporté par Al-Bukhari]
Celui qui fait la prière, la prière de la nuit, lis le Coran, fait plusieurs fois le Hajj… mais se comporte mal avec ses parents et leur désobéit, n’entrera alors pas au Paradis.
Il y a des péchés commis par le musulman pour lesquels Allâh retarde la punition pour l’au-delà mais celui qui désobéit à ses parents sera châtié dans cette vie avant de l’être dans l’au-delà.
L’Envoyé d’Allâh (bénédiction et salut soient sur lui) dans un hadith parle de celui qui insulte ses parents. Les compagnons présents s’étonnèrent et demandèrent comment un musulman peut insulter ses parents. Le Prophète répondit : « En insultant les parents des autres. » [Rapporté par Muslim]
En effet, si tu insultes les parents d’autrui, tu pousses l’autre à insulter les tiens, tu es donc la cause de ces insultes envers tes parents et tu es maudit par Allâh .
Que dire alors de celui qui insulte directement ses propres parents ? Que dire de celui qui les frappe ? Que dire de celui qui a une mère âgée qui a travaillé toute sa vie à la maison pour lui, pour le nourrir, le laver, le porter, qui l’a porté durant neuf mois dans son ventre, qui a supporté la souffrance, la fatigue ? Elle qui t’as donné tout ce qu’elle pouvait et même si tu es âgé de 40 ans, tu restes toujours un enfant pour elle comme pour ton père parce qu’ils t’aiment et pas parce qu’ils te sous-estiment.
Toi, un musulman qui a ce père, cette mère, devenus âgés, malades…Tu passes ton temps avec tes amis, tes enfants, tu ne passes les voir que une ou deux fois l’année et encore tu restes à peine quelques minutes.
C’est vrai chacun de nous a une vie avec des responsabilités en dehors de ses parents mais en aucun cas on ne doit pas oublier qu’ils ont une place que nul ne peut occuper.
Les parents présents, c’est l’unité familiale qui est présente, mais le jour où tu perds ton père et ta mère, c’est fini, chacun des frères et sœurs fait sa vie de son côté et ne se revoient plus que rarement.
Je le répète celui dont les parents sont à ses côtés, bénéficie d’un grand bienfait et il faut en profiter car on ne se rend compte de la valeur de leur présence qu’une fois qu’ils ne sont plus là. A ce moment-là, vous allez sentir un vide dans votre cœur que personne ne peut combler.
C’est pour cela que le musulman doit faire tout ce qu’il peut pour se comporter de la meilleure des façons avec ses parents car un jour il les perdra et il n’y aura personne qui l’aimera plus que ses parents.
Abû Hureira(ra), ainsi que d’autres Compagnons , nous rapportent que le Prophète (swt) leur dit qu’un jour Jibril est venu et lui a dit : « Dis Amine ». Le Prophète a dit : « Amine ». Les Compagnons lorsqu’ils ont entendu le Prophète dire « Amine » lui ont demandé pourquoi. Le Prophète leur a répondu que Jibril était venu le voir en lui disant que celui qui a le bienfait d’avoir un père (ou une mère) âgé(e) ou bien les deux et qu’il ne rentre pas au Paradis alors qu’il soit écarté d’Allâh et de Sa miséricorde.
Donc la désobéissance envers les parents est un grand péché, et ce, que les parents soient des musulmans pratiquant bien la religion ou ne pratiquant pas. Cela vaut aussi pour les parents non-musulmans.
Dans les trois cas il faut se comporter de la meilleure des façons mais si les parents nous poussent à la désobéissance à Allâh alors on ne doit pas leur obéir pour obéir à Allâh . Mais leur désobéir ne veut pas dire hausser la voix sur eux, les insulter ou leur faire du mal.
Il faut refuser de leur obéir lorsqu’il s’agit de commettre un péché mais en se comportant toujours avec eux de la meilleure des façons, celle d’un croyant.
Allâh 'Aza wa Djal nous dit dans le Saint Coran :
« Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans.
" Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais restes avec eux ici-bas de façon convenable.
Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. »
[Sourate 31, versets 14-15]
S’ils ne pratiquent pas, on est obligé de les conseiller, de leur montrer le droit chemin mais il faut le faire par la bonne parole, la sagesse, la patience.
Je vais citer un exemple que normalement chacun de nous doit connaître et qui se trouve dans le Coran. Il s’agit de l’exemple d’Ibrahim .
Il était musulman et son père était mécréant. Ibrahim était un jeune qui voyait sa communauté, son peuple adorer des statues et qui s’est révolté contre cet associationnisme. Ibrahim est allé vers son père pour lui montrer la vérité et Allâh a « gravé » ces paroles dans le Coran, ce dialogue entre un fils musulman et un père non musulman.
Je vais citer quelques passages :
Dans la Sourate Maryam, Allâh 'Aza wa Djal dit :
« Et mentionne dans le Livre, Abraham C'était un très véridique et un Prophète. Lorsqu'il dit à son père : "Ô mon père, pourquoi adores-tu ce qui n'entend ni ne voit, et ne te profite en rien ? Ô mon père, il m'est venu de la science ce que tu n'as pas reçu; suis-moi, donc, je te guiderai sur une voie droite. Ô mon père, n'adore pas le Diable, car le Diable désobéit au Tout Miséricordieux.
Ô mon père, je crains qu'un châtiment venant du Tout Miséricordieux ne te touche et que tu ne deviennes un allié du Diable ». Il dit : "Ô Abraham, aurais-tu du dédain pour mes divinités ? Si tu ne cesses pas, certes je te lapiderai, éloignes-toi de moi pour bien longtemps. » [Sourate 19, verset 41 à 47]
Ibrahim parle à son père avec tendresse, patience, affection et son père lui répond par l’agressivité au point de le menacer de le faire lapider et de lui dire de quitter sa maison.
Allâh 'Aza wa Djal nous montre donc des exemples dans le Coran pour nous inciter à suivre le comportement des meilleurs des hommes qui sont les prophètes.
L’un des premiers prophètes qui est Nuh , a souffert à cause de son peuple pendant 950 ans, années durant lesquelles il l’a appelé à l’Islam. Ce peuple qui en grande majorité a refusé de suivre la vérité. , Noé / Nuh , comme le cite Allâh dans le Coran, a fait des invocations et dans celles-ci, il n’a pas oublié ses parents :
« Seigneur ! Pardonnes-moi, et à mes père et mère et à celui qui entre dans ma demeure croyante, ainsi qu'aux croyants et croyantes; et ne fait croître les injustes qu'en perdition.» [Sourate 71, verset 28]
Ibrahim lui aussi demanda à Allâh 'Aza wa Djal pardon pour ses parents avant qu’Allâh ne le lui interdise, son père devenu mécréant. Comme nous le verrons plus loin, Salomon / Souleïman implora lui aussi Allâh pour ses parents. Ceci est la voie des prophètes.
Le musulman ne doit pas oublier en faisant sa vie, qu’il soit marié ou père de famille, qu’il a des devoirs vis-à-vis de ses parents durant leur vie, qui consistent à se comporter de la meilleure façon avec eux.
C’est de les aimer, de les respecter, d’être humble envers eux et de leur obéir tant qu’ils ordonnent de faire le bien et le licite… Allâh 'Aza wa Djal dit à ce sujet dans le Coran :
« Et ton Seigneur a décrété : N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi !" et ne les brusques pas, mais adresses-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde; abaisses pour eux l'aile de l'humilité; et dis : Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.» [Sourate 17, versets 23-24]
Tu dois protéger tes parents comme si tu avais des ailes, en les abaissant sur eux pour leur donner cette chaleur et cet amour que tu leur dois.
C’est une adoration pour Allâh.
Si on ne prend pas cela comme une adoration, comme un signe de foi, eh bien même si l’on essaie de faire cet effort pendant quelques temps, un jour on s’en lassera et on baissera les bras, puis on quittera ses parents.
Le seul moyen de garder un bon comportement envers ses parents c’est de prendre cela comme une adoration et de garder à l’esprit qu’Allâh qui m’a créé va me rappeler à Lui et m’interrogera sur cela.
Et que je sois certain que si je me comporte de la meilleure des façons avec mes parents, Allâh me donnera des enfants qui se comporteront à leur tour de la meilleure des façons envers moi.
Et si je me comporte d’une mauvaise façon avec mes parents, alors mes enfants feront de même avec moi.
Allâh 'Aza wa Djal décrit Yahya dans le coran et dit à son sujet :
« Ô Yahya, tiens fermement au Livre (la Thora) ! Nous lui donnâmes la sagesse alors qu'il était enfant, ainsi que la tendresse de Notre part et la pureté. Il était pieux et dévoué envers ses père et mère; et ne fut ni violent ni désobéissant. » [Sourate 19, versets 12-14]
Souleïman (alayhi salam) n’oublia pas ses parents dans ses invocations :
« [...] Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne oeuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux. » [Sourate 27, verset 19]
Nous aussi dans nos prières, ne devons pas oublier nos parents ; dans nos prosternations, nous devons, avec un cœur ouvert, avec amour, faire des invocations en leur faveur. Même après leur mort, nous avons des devoirs envers eux. C’est de prier Allâh à chaque prière, à chaque moment où l’on a l’occasion d’implorer le pardon pour eux, il faut le faire car à ce moment là, ils ont plus besoin de nous que durant leur vie.
Le Prophète(bénédiction et salut soient sur lui) a dit qu’à chacun de nous Allâh a donné deux anges qui comptent les bonnes actions et les mauvaises et au moment de notre mort, ces comptes s’arrêtent. Mais il y a des moyens pour gagner encore des hassanate, même après la mort et parmi ceux-ci il y a l’enfant pieux qui demande le pardon pour ses parents.
L’enfant peut aussi faire du bien en gardant le lien avec les proches des parents : les oncles, tantes. C’est un signe d’amour, de respect pour tes parents.
Abdullah Ibnu Omar (ra) avait l’habitude d’aller à La Mecque pour faire le pèlerinage. Il avait un âne sur lequel il se reposait lorsqu’il était fatigué et un turban pour se protéger la tête…Il rencontra un jour un bédouin sur le trajet à qui il demanda s’il n’était pas un tel fils de un tel. Le bédouin lui répondit que cela était exact. Alors Ibnu Omar lui offrit son âne et son turban. Un compagnon de Ibnu Omar vint et lui demanda pourquoi il avait fait cela. Il lui dit : « Le père du bédouin était un ami de mon père et j’ai entendu le Prophète dire que parmi la perfection de la bienveillance envers les parents, il y avait le fait de respecter les amis de son père et de sa mère. » [Rapporté par Muslim]
Un tabi’in qui s’appelle Ouways ibnu Amir al Qaranî n’était ni connu, ni riche, quelqu’un d’oublié, quelqu’un qui se contentait du peu qu’il avait. Il avait une mère. Il ne faisait pas partie des compagnons du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) mais le Prophète avait parlé de cet homme à ses compagnons. Et il dit à Omar ibnu Khattab : « Un jour, un homme qui s’appelle Ouways ibnu Amir al Qaranî qui vient de la tribu de Mourad venant de la tribu de Qaran au Yémen, viendra à Médine. Il aura été touché par la lèpre puis en aura guéri sauf sur une partie de son corps de la taille d’un dirham. Demandes–lui lorsque tu le verras qu’il fasse des invocations en ta faveur car c’est quelqu’un qui a une grande piété filiale, une grande bonté envers sa mère. ».
Un jour, lorsque Omar ibnu Khattab était calife, un groupe de yéménites vint à Médine. Omar ibnu Khattab les appela et leur demanda si parmi eux il y avait Ouways ibn Amir al Qaranî.Ils répondirent que oui et le lui montrèrent. Omar ibnu Khattab l’appela et lui demanda si c’était bien lui qui venait de la tribu de Mourad et de Qaran.Il lui demanda s’il avait bien été guéri de la lèpre à l’exception d’une partie de son corps de la taille d’une pièce d’un dirham. Il répondit que oui. Il lui demanda s’il avait une mère envers qui il se comportait de la meilleure des façons. Il lui répondit que oui. Alors Omar ibnu Khattab lui dit : « Mon frère, le Prophète m’a demandé de te demander de faire des invocations pour moi. »
Donc, le musulman qui a un bon comportement envers son père et sa mère est quelqu’un qui a une grande valeur pour Allâh et qui ira au Paradis in sha’a allâh. Le musulman doit rechercher le Paradis.
Parfois on essaie de faire des actions en cherchant loin et en compliquant les choses pour avoir quelques hassanat alors qu’à côté de nous, dans la même maison, sous le même toît, on a le Paradis « à portée de main » avec nos père et mère. Le comportement convenable envers tes parents, c’est le chemin du Paradis.
Qu’Allâh 'Aza wa Djal nous aide tous et toutes à avoir cette bienveillance envers nos parents, de nous guider sur le droit chemin et de nous faire rentrer au Paradis, Amîne
Le bon comportement envers les parents - Par le frère Abou Abdilah Adil
Selon Anas Ben Malik, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « …Si une des femmes du Paradis se présentait aux yeux des hommes, elle illuminerait l’espace entre le ciel et la terre et l’emplirait de parfum. Le voile qu’elle porte sur la tête vaut mieux que le monde et ce qu’il renferme. » (Rapporté par Boukhari).
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Voyez-vous si l'un de vous avait devant sa porte un fleuve et qu'il s'y baigne 5 fois par jour, resterait-il une quelconque saleté? ». Ils ont dit: Il ne va rester aucune saleté. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit alors: « Ceci est l'exemple des 5 prières par lesquelles Allah efface les péchés ».
(Rapporté par Boukhari n°528 et Mouslim n°667)
D'après Abdallah Ibn Ja'far (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « L'aumône cachée éteint la colère du Seigneur ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°1908)
Abd Allah ibn Mas'ud ; que Allah l'agrée ; a dit : " Ne soyez pas des moutons. "
On lui demanda: "C'est-à-dire ?"
Il répondit : "C'est se dire : Je suis les gens. S'il empruntent le droit chemin, je l'emprunte avec eux, et s'ils s'égarent, je m'égare avec eux. Que chacun d'entre vous se prépare à ne pas renier sa religion si un jour tout le monde la reniait. "
[Al Fawaid] Ibn Al Qayyim
Abdallah-ben-'Amr-ben-El-'Âs rapporte qu'il a entendu l'Envoyé de Dieu (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « Dieu ne fera pas disparaître la science en l'enlevant directement aux hommes, mais il la fera disparaître en faisant disparaître les savants, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un. Alors les hommes prendront pour chefs des ignorants qui, interrogés, répondront sans la moindre science, s'égarant eux-mêmes ainsi et égarant les autres.» (Rapporté par Al-Boukhari).
D'après Abou Oumama (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Celui qui part à la mosquée en ne voulant qu'apprendre un bien ou l'enseigner a la récompense d'un hajj complet».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans sahih Taghrib n°86)
D'après Abu Hurayrah (qu’Allah l’agrée) , le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Le jour de la résurrection, le premier homme à être condamné sera l'un de ces trois:
1. Un homme mort en martyr. On le fait venir, Dieu lui montre Ses bienfaits à son égard et il les reconnaît. Il lui dit: Qu'as-tu fait de ces bienfaits? Il dit: J'ai combattu pour Ta cause jusqu'au martyr . Il dit: Tu mens. Mais tu as combattu pour qu'on dise: C'est un homme audacieux, et on l'a dit. Il ordonne alors qu'on le traîne sur sa face et qu'on le jette au Feu.
2. Un homme qui apprit la science, l'a enseigné aux autres et a lu le Coran. On le fait venir, Dieu lui montre Ses bienfaits à son égard et il les reconnaît. Il lui dit: Qu'as-tu fait de ces bienfaits? Il dit: J'ai appris la science, je l'ai enseignée et j'ai lu le Coran par amour de Toi. Il dit Tu mens. Mais tu as appris la science pour qu'on dise: Il est savant, et on l'a dit. Tu as lu le Coran pour qu'on dise: C'est un lecteur du Coran, et on l'a dit. Il ordonne alors de le traîner sur sa face et de le jeter au Feu.
3. Un homme à qui Dieu a assuré une situation aisée et lui a donné toutes sortes de richesses. On le fait venir, Dieu lui montre Ses bienfaits à son égard et il les reconnaît. Il lui dit: Qu'as tu fait de ces bienfaits? Il dit: Je n'ai pas laissé un seul domaine ou Tu aimes qu'on dépense sans y mettre mon argent par amour de Toi. Il dit: Tu mens. Mais tu as fait cela pour qu'on dise: C'est un homme généreux, et on l'a dit. Il ordonne alors qu'on le traîne sur sa face et qu'on le jette au Feu. »
(Rapporté par Muslim, par at-Tirmidhi et an-Nasai ).
Selon Ibn ‘Abbas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Un homme ne doit jamais rester seul avec une femme, sauf s’il s’agit d’une femme dont la loi interdit le mariage. » Un homme se leva alors et dit : « Ô Envoyé d'Allah, ma femme va faire le pèlerinage et moi je suis prévu pour participer à telle et telle expédition. – Ne pars pas en expédition, répondit le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), et va accompagner ta femme au pèlerinage. »
(Rapporté par Al-Boukhari).
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Aucun homme n'ouvre une porte de cadeau, d'aumône ou de respect des liens de parenté sans que Allah ne lui rajoute de la richesse pour cela. Et aucun homme n'ouvre une porte de mendicité par laquelle il désire la richesse sans que Allah ne lui rajoute de la pauvreté pour cela».
(Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°5646)
'Ali Ibn Abi Talib radhiaLlahu 'anhu a dit :
" Celui dont la fason d'agir d'Allah, de Son Messager et de Ses Élus n'ont pas inspiré , ne possède rien !
On lui demanda : "Qu'est-ce que la fason d'agir d'Allah ?"
Il répondit : "Savoir garder les secrets. "
On lui demanda : "Qu'est-ce que la fason d'agir de Son Messager ?"
Il répondit : "Savoir cmmuniquer avec [chaque catégorie] de gens."
On lui demanda : "Qu'est-ce que la fason d'agir de Ses Élus ?"
Il répondit : "Savoir endurer la méchanceté des gens."
Sachez que nos prédécésseurs s'étaient fait un adage de 3 choses qu'ils se recommandaient mutuellement:
Celui qui oeuvrera pour l'autre monde , Allah lui épargnera les préoccupations de celui-ci et celles inhérentes a sa religion.
Celui qui s'appliquera en secret Allah lui accordera de l'etre tout autant dans ce qu'il fait en public .
Celui qui améliorera ses relations avec Allah , Il améliorera ses relations avec les gens."
"Et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort)." (Coran, 15 :99)
Ibn Abbas rapporte du Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) qu'il a conseillé un homme en ces termes : " Tire bénéfice de cinq choses avant cinq choses : ta vie avant ta mort, ta santé avant ta maladie, ton temps libre avant ton activité, ta jeunesse avant ta vieilliesse, ta richesse avant ta pauvreté."
(Hadith Authentique rapporté par El Hakim 306/4)
D'après Rabi' Ibn Sabra Al Jouhni, d'après son père (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a interdit le mariage temporaire et il a dit: « Certes il est interdit d'aujourd'hui jusqu'au jour du jugement ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1406)
Selon Omar ibn Khatab (qu’ALLAH soit satisfait de lui), le prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) a dit :
« Il n’y a pas d’hommes s’isolant avec une femme sans que leur troisième ne soit le démon »
(Ahmad)