le-hadith-du-jour_13: l'Ange et les trois juifs.
Salam 'alaykoum,
le-hadith-du-jour_13: Il a été reconnaissant, ils ont été ingrats.
C'est l'histoire de trois juifs (un lépreux, un teigneux et un aveugle) que Dieu à voulu éprouver. Ce long hadith, que nous allons découper, raconte leur histoire.
D'après Abou Hourayrata رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Dieu a voulu une fois éprouver trois des enfants d'Israel: un lépreux, un teigneux et un aveugle. Il leur envoya donc un Ange (sous l'apparence humaine)qui alla trouver le lépreux et lui dit: "Quelle est la chose que tu aimerais avoir le plus? Il lui dit: "Un beau teint et une peau saine. Je voudrais aussi me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres. L'Ange lui passa la main sur le corps; après quoi son aspect repoussant disparut et il eut un beau teint. Il lui demanda ensuite: "Quel sorte de bien aimerais-tu avoir le plus? Il dit: "Les chameaux (ou bovins, le narrateur à un doute..). Il lui donna aussitôt une une chamelle à son dixième mois de grossesse et lui dit: "Puisse Dieu te bénir!"
Puis il alla trouver le teigneux et lui demanda: "Qu'aimerais-tu avoir le plus? Il dit: "Une belle chevelure afin que je me débarrasse de ce qui inspire le dégoût des autres. L'Ange lui passa la main sur la tête et, du coup, sa teigne disparut et il eut une belle chevelure. Il lui dit ensuite: "Quel sorte de bien désirerais-tu le plus? Il dit: "Les bovins" Il lui donna une vache gravide (enceinte pour une femme, gravide ou pleine pour les animaux) et lui dit: "Puisse Allah te la bénir.
Il alla enfin trouver l'aveugle et lui demanda: "Quelle chose souhaiterais-tu le plus? Il dit: "Que Dieu me rende la vue afin que je puisse voir les autres". L'Ange lui passa la main sur les yeux et voilà que Dieu lui rendit la vue. Il lui dit: "Quelle sorte de bien aimerais-tu avoir le plus?" Il dit: "Les ovins"! et il lui donna une brebis prolifique.
Les deux premiers eurent un produit abondant et le troisième se vit naître plusieurs agneaux; si bien que l'un d'eux eut une vallée pleine de chameaux, l'autre une vallée pleine de bovins et le dernier, une vallée pleine d'ovins.
à suivre..
la-question-du-jour_14: l'oubli de la lecture à basse voix
Salâma 'alaykoum,
la-question-du-jour_14: l'oubli de la lecture à basse voix
C'est donc le contraire de la-question-du-jour_12: l'oubli de la lecture à haute voix. La situation est presque pareille. Elle ne change qu'après l'inclinaison.
- Q.1: En priant le zuhr (mi-journée) j'ai lu à haute voix. Mais, je me suis rendu compte avant l'inclinaison (roukoû'). Que dois-je faire?
- R.1: Je dois reprendre ma lecture à basse voix. Et si cela ne concerne que la sourate, il n'y a pas de réparation à faire. Par contre, si cela concerne la fâtiha (ou les deux à la fois), je dois non seulement reprendre la lecture à basse voix, mais aussi réparer ma prière par deux prosternations après le salam (ba'da-salâm). Car il s'agit là d'un rajout: j'ai lu deux fois.
-Q.2: Et si maintenant, je ne me suis rendu compte que pendant ou après l'inclinaison?
-R.2: A partir du moment où j'ai entamé l'inclinaison, je ne retourne pas corriger l'erreur. Je continue ma prière et, puisqu'il s'agit là d'un rajout (ici lecture à haute voix au lieu de basse voix), j'y remédie par deux prosternations après le salam.
Petite rectification:
- Oubli = diminution ou rajout
- diminution = avant le salam
- rajout = après le salam
Ainsi, lire à haute voix au lieu de basse voix est un rajout. Lire à basse voix au lieu de haute voix est une diminution.
Conclusion: Après l'inclinaison, que mon oubli porte sur la fâtiha ou la sourate seulement, j'aurai à réparer ma prière avant le salam (pour l'oubli de la haute voix) ou après le salam (pour l'oubli de la basse voix).
wa-Allâhou a'lam
le-hadith-du-jour_14: Le jeûne intercède pour le jeûneur
Salam 'aleykoum,
le-hadith-du-jour_14: Le Jeûne et le Coran intercéderont en faveur de leurs fidèles.
D'après 'Abdoullah Ibn 'Oumar رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit: "Le Jêune et le Coran intercéderont en faveur du serviteur le Jour de la Résurrection. Le Jêune dira : "Ô Mon Seigneur! je l'ai empêché de se nourrir et de satisfaire son désir, prends moi donc comme intercesseur en sa faveur". Et le Coran dira: "Je l'ai empêché de dormir la nuit, prends moi donc comme intercesseur en sa faveur." Et ils intercéderont."
Rapporté par Ahmad
le-verset-du-jour_15: jeûne ou compensation, qui est concerné?
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_15: vieillard, malade chronique, femme enceinte, femme qui allaite..
-s2_v183. Ô les croyants! On vous a prescrit as-Siyam (Le Jeûne) comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété.
-s2_v184. pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d'entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d'autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez!
-s2_v185. (Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d'entre vous est présent en ce mois, qu'il jeûne! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres jours. Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur de Dieu pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants!
Les vieillards, vielles, les personnes atteintes de maladies chroniques, les femmes enceintes, les femmes qui allaitent peuvent recourir à la compensation: le fait de nourrir un pauvre par jour durant tout le mois.
Selon 'Abdoullah Ibn 'Abbas, le segment "Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre" concerne le vieillard et la vielle qui ne peuvent pas jeûner. De même selon lui et 'Abdoullah Ibn 'Oumar (deux compagnons directs du Prophète) la femme enceinte et la femme qui allaite, lorsqu'elles craignent pour elles ou pour leur bébé ou foetus, elles nourrissent un pauvre, en compensation, comme le vieillard et la vielle et n'auront pas à rattraper. Cheikh Al Albani est du même avis ainsi que beaucoup d'autres.
D'autres comme Ibn 'Outhaymîne pensent que si la femme qui allaite (ou celle qui est enceinte) se sent capable de jeûner et ne craint pas pour son foetus, elle doit observer le jeûne. Alors que d'autres aussi comme Ibn bâz assimilent ces deux femmes au malade. Si le jeûne leur est pénible, il leur est permis de manger (comme le malade) et rattraper ces jours manqués.
Ibn Abî Zaïd Al Khaïrâniy (charh rissâla) lui a différencié les deux femmes: Pour lui si la femme enceinte craint pour son foetus, elle rompt le jeûne puis elle rattrape. Elle ne fait pas la compensation: nourrir un pauvre par jour (d'autres disent qu'elle fait la compensation puisqu'elle ne doit pas rompre si elle ne craint rien!..). Et si la femme qui allaite craint pour son enfant et qu'elle ne trouve pas de nourrice, ou alors elle en a trouvé une, mais l'enfant ne l'a pas acceptée, elle est obligée de recourir à la compensation.
Pour les Hanafites ces deux femmes doivent rattraper les jours manqués sans compensation.
Pour les Châfiites et Hambalites, si la femme craint pour elle même et son enfant, elle rompt et rattrape mais ne fait pas de compensation; mais si elle craint juste pour l'enfant et non pour elle même, elle rompt et rattrape et en plus elle compense.
Enfin selon Mâlik (comme Ibn Abî Zayd qui est Mâlikite) la femme enceinte rattrape sans compensation et la femme qui allaite rattrape avec compensation..
Remarque: les avis divergent dans l'hypothèse ou les femmes craignent pour leurs enfants ou pour elles-mêmes..
Qu'il s'agisse de maladie (selon la nature), de voyage ou autre, la règle générale veut que l'on jeûne si l'on ne craint rien comme il est dit à la fin du verset.
wa-Allâhou a'lam! Dieu sait mieux!