le-verset-du-jour_16: l'allaitement, qu'en dit le Coran?
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_16: Le droit de l'enfant, c'est deux années complètes.
-s2_v233: [""Et les mères allaiteront leurs bébés deux ans complets, pour quiconque veut compléter l'allaitement. Au père de l'enfant de pourvoir à l'entretien de la femme et à son habillement de manière convenable; nulle âme ne soit imposée qu'à sa capacité. La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant. Même obligation pour l'héritier. Et si, après s'être consultés, tous deux tombent d'accord pour décider le sevrage, nul faute à leur charge. Et si vous voulez mettre vos enfants en nourrice, nul grief à vous non plus, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue, conformément à l'usage. Et craignez Dieu, et sachez que Dieu observe ce que vous faites""].
Selon Ibn Kathîr, les mères sont tenues d'allaiter leur bébé jusqu'à l'accomplissement des deux premiers années. Après quoi l'allaitement n'est plus considéré; d'où le "pour quiconque veut compléter l'allaitement". C'est pourquoi le sevrage n'est applicable qu'au bébé de moins de deux ans selon les avis de plusieurs imams. Par conséquent, l'enfant qui dépasse cet âge n'est pas concerné par cette règle. Le Prophète a dit: "Mon fils est mort alors qu'il se nourrit du sein, mais il a un allaitant dans le Jardin. Rappelons que le Prophète a perdu son fils Ibrahim à l'âge d'un et dix mois. Il a un allaitant dans le Jardin signifie ici que l'allaitement sera complété. Cette interprétation est corroborée par ce hadith du Prophète: "Il n'est privé d'allaitement que dans ce qu'il y a dans les deux ans". Jâbir rapporte aussi que le Prophète a dit:" Il n'y a pas d'allaitement après sevrage, et il n'y a pas d'état d'orphelin après puberté". D'autres versets viennent compléter ce hadith également: "...sa gestation et son allaitement durèrent trente mois" (s46-v15) ou encore "...son son sevrage a lieu à deux ans..." (s31-v14).
Cependant, selon les avis de plusieurs compagnons du Prophète comme 'Abdoullah Ibn Abbas et 'Abdoullah Ibn Mas'-ûd, l'allaitement peut aller au delà des deux ans. C'est également l'avis de Ahmad et Châfi'y.
Il est du devoir du père d'assurer la pension et l'habillement de sa femme à la mesure de ses capacités (et selon les convenances en vigueur dans le pays et sans gaspillage). Cela dit même si le mari répudie sa femme et qu'elle lui enfante un bébé. Il lui doit la pension et l'habillement, selon les convenances, si elle lui allaite son enfant.
Régi par ces conditions, le sevrage s'applique avant la fin des deux ans; et aucun des deux parents n'a l'exclusivité de la décision à ce sujet. Ceci est, de la part de Dieu, une précaution, une miséricorde dans l'intérêt de l'enfant et une orientation en faveur des parents afin qu'ils agissent bien envers leur enfant et eux-mêmes.
Et d'après Cheikh 'Outhaïmine: "Il faut se référer à la situation de l'enfant. Si l'enfant a encore besoin du lait, il faut continuer et s'il n'a plus besoin, l'allaitement peut se terminer. La parole d'Allah "Ar-Ridhâ'a" est un nom Masdar qui signifie: l'allaitement dont a besoin l'enfant."
Enfin, cette recommandation de deux ans d'allaitement conforte bien les avis des deux 'Abdoullah (Ibn 'Abbass et Ibn 'Oumar). Si nous prenons l'exemple d'une femme qui donne un enfant toutes les deux ans. Finalement, cette femme, si elle veut compléter l'allaitement (comme le dit le Coran à deux ans), elle allaitera jusqu'à sa ménopause! Et donc ne pourra jamais observer le jeûne! A moins que l'enfant réclame de moins en moins.
Dieux sait mieux!
la-question-du-jour_16: l'omission de la sourate qui suit la fâtiha.
Salam 'alaykoum,
la-question-du-jour_16: l'omission de la sourate qui suit la fâtiha.
-Q: Après la fâtiha j'ai entamé directement l'inclinaison sans lire la sourate. Que dois-je faire?
-R: Je continue ma prière (je ne retourne pas) puis, je remédie à cette omission par deux prosternations avant le salam.
Il s'agit là d'une diminution. Et la règle dit: diminution = prosternation avant le salam, rajout = prosternation après le salam.
PS: Que se passe-t-il lorsque les deux se retrouvent? c'est à dire diminution et rajout. Et bien, c'est la diminution qui l'emporte sur le rajout.
C'est à dire que dans la prière, lorsque l'on rajoute quelque de chose de trop (qui nécessite correction) et que l'on diminue quelque chose (qui nécessite correction), on corrige la prière par les prosternations avant salam.
Par contre si je m'en rappel avant d'entamer l'inclinaison (avant la tenue de mes genoux), je retourne lire la sourate et là, il n'y a de prosternation de réparation à faire.
la-question-du-jour_17: les oublis dans la prière.
Salam 'alaykoum,
la-question-du-jour_17: les cas d'oublis sans réparation.
-Q.1: Après la fâtiha j'ai lu plus d'une sourate, ou la moitié d'une sourate, ou je suis passé d'une sourate à une autre. Que dois-je faire?
-R.1: Je n'aurai rien à faire. Ma prière reste valable.
-Q.2: Et si dans les deux dernières raka'ats je lis la sourate par oubli. Que dois-je faire?
-R.2: Là aussi je n'aurai rien à faire et ma prière est valable.
-Q.3: Que se passe-t-il si, dans ma prière j'entends évoqué le nom du Prophète صلى الله عليه و سلم, et que je prie sur lui?
-R.3: Cela ne fait rien à la prière, que je le fasse par oubli ou par exprès.
-Q.4: Que se passe-t-il si, dans ma prière, je faisais signe de ma main ou de ma tête pour répondre à une personne ou signaler quelque chose?
-R.4: De même ces deux gestes n'affectent pas la validité de la prière; elle est valable.
D'après un hadith de Abou Sa'îd Al Khoudri رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه و سلم a lu quelques versets après la fâtiha dans les deux dernières raka'ats du zhur et du 'asr sans recourir à une réparation. De même il a répondu à la salutation de Jâbir رضي الله عنه (qu'il avait envoyé) en lui faisant signe de la tête.
le-verset-du-jour_18: Allaitement! Quand la Science et le Coran convergent!
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le-verset-du-jour_18: Allaitement! Quand la Science et le Coran convergent!
Salam 'alaykoum,
le-verset-du-jour_18: L'OMS s'est-elle inspirée du Coran?
Nous avons vu dans le-verset-du-jour_16 que le droit de l'enfant est de deux ans pour l'allaitement. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les enseignements du Coran, du Hadith et des compagnons du Prophète sont en parfaite harmonie avec ceux de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Alors l'OMS s'est-elle inspirée du Coran?
-s46_v15 (La Dunes): [""Et Nous avons enjoint à l'homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l'a péniblement porté et en a péniblement accouché; et sa gestation et sevrage durant trente mois; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit: "ô Seigneur! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne oeuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine, Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis""].
-s31_v14 (Luqmân): [""Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine: son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination""].
Selon les avis de plusieurs compagnons du Prophète comme 'Abdoullah Ibn Abbas et 'Abdoullah Ibn Mas'-ûd, l'allaitement peut aller au delà des deux ans. C'est également l'avis de Ahmad et Châfi'y.
Ces deux versets viennent étayer le verset 233 de la sourate la vache (Et les mères allaiteront leurs bébés deux ans complets, pour quiconque veut compléter l'allaitement...) et montrent bien, en outre, que l'accouchement peut intervenir au bout de six mois de grossesse (30 - 24 = 6).
Selon Ibn 'Abbass: "Si un bébé naît au terme du neuvième mois de grossesse, il lui suffit un allaitement de 21 mois; s'il naît dans le septième mois, 23 mois d'allaitement lui suffit; s'il naît dans le sixième mois, un allaitement de deux années.."
'Ousmâne Boun 'Affân avait une fois accusé une femme d'adultère car, elle avait accouché six mois après son premier mariage. C'est alors que 'Ali s'opposa à sa lapidation en s'appuyant sur ce verset...
Et que dit l'OMS? Dans le chapeau de cet article destiné à nos soeurs notamment. Bonne lecture!
Les vertus nutritionnelles et thérapeutiques du lait maternel
Allaitement maternel ou biberon ? L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est formelle, l'allaitement est de loin plus bénéfique, aussi bien pour le bébé que pour sa mère. Elle recommande aux femmes six mois d’allaitement exclusif avant l’introduction progressive d’autres aliments. Toutefois, l’aliment principal restera le lait maternel pour une période d'au moins un an. L’allaitement pourra alors se poursuivre jusqu’à deux ans et au-delà. Si de nos jours, dans certains pays développés – comme la France par exemple – le taux d'allaitement ne dépasse pas les 60% (pour quelques semaines seulement dans certains endroits), c'est que le manque d'information et de soutien mais aussi la désinformation (source de doute et de culpabilité), continuent de gagner du terrain.
Ainsi, selon l'INSEE (Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques), plus les femmes sont intellectuelles, plus elles allaitent leur enfant. Ce qui n'a rien d'étonnant car les avantages de l'allaitement l'emportent nettement sur ceux du biberon, selon les études. S'il est vrai que le lait de biberon (ou maternisé) contient presque les mêmes nutriments que le lait maternel, il va sans dire que ce dernier restera, à jamais, inimitable et donc inégalable.
En effet, le lait de biberon n'est rien d'autre que du lait de vache vidé de ses protéines et de sa graisse saturée au profit d'une graisse insaturée – servant à la fabrication des neurones – ainsi que l'infiltration de nombre d'anticorps entre autres. Certes c’est un produit de haute qualité en raison de son amélioration permanente mais, qui connaît tout de même quelques points statiques: des anticorps qui ne suivent pas forcément l’environnement du bébé et de la mère mais aussi des répartitions très espacées quant à son adaptation à l’âge du bébé. Le lait étant le même de 0 à 6 mois, de 6 à 12 mois et de 12 mois à 36 mois. S’ensuivent les désavantages comme le goût unique, la difficulté de digestion, le coût financier, le temps de préparation, la défaillance du développement du système immunitaire, pour ne citer que ceux-là.
Le lait maternel (il est inutile de rappeler le caractère naturel et les mécanismes qui en découlent) est lui adapté à l'âge de l'enfant de manière très précise et ses anticorps sont propres à l'environnement de la mère. Sa composition favorise les défenses immunitaires et l’activité cérébrale du bébé. Ainsi, le lait de 3 mois n'est pas le même que celui de 3 mois et 15 jours. De même que le lait d'été n'est pas le même que celui d'hiver; le lait du matin n'est pas le même que celui du soir. De plus, sur le plan nutritionnel, il varie en fonction de l'alimentation de la mère et son autorégulation, qui obéit à la loi de l’offre et de la demande, permet à l'enfant de modérer sa satiété. Par conséquent, en raison de sa facilité de gestion, l’enfant réclame de plus en plus et la disponibilité de la mère est indispensable pour répondre à cette demande.
Outre les avantages susdits, l’allaitement prévient l’obésité, diminue le risque de cancer du sein, n’engendre pas de frais (lait naturel) et surtout privilégie grandement l’affection entre la mère et l’enfant. De nos jours, nombre de femmes, par souci purement esthétique (seins qui gardent leur fermeté) préfèrent donner le biberon au détriment du bien-être et de la santé de leur progéniture, alors que le sein est avant tout un organe nourrisseur ! Il est temps de dépasser ces considérations un tantinet égoïstes ! A bon entendeur…
Le Hadith Du Jour