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salam aleykoum
Selon Jâbir, radiallahu anhu, le Messager de Dieu, alayhi salât wa salem, traversa le marché plein de gens sur ses deux côtés. Il passa devant un chevreau mort, ayant de petites oreilles (signe de mauvaise race). Il le saisit par l'une de ses oreilles et dit : "Qui de vous voudrait payer un dirham pour ce chevreau?" Ils lui dirent : "Nous n'en voulons pas même pour rien. A quoi donc nous servirait-il?" Puis il dit : "Voulez-vous qu'il soit à vous?"
Ils dirent : "Par Dieu, s'il était vivant, il serait déjà une honte avec ses petites oreilles. Qu'est-il maintenant alors qu'il est mort?" Il dit : "Par Dieu, ce bas-monde est certainement plus méprisable que ne l'est pour vous ce chevreau".
(Mouslim)
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salam aleykoum
Samora Ben Djondob a dit : « Le Prophète avait coutume, une fois la prière terminée, de nous faire face en disant : - Quel est d’entre vous, celui qui a fait un rêve cette nuit ? Si l’un de nous avait fait un songe, il nous l’interprétait selon ce que Dieu voulait qu’il dise. Un jour qu’il nous interrogeait à nouveau, nous répondîmes par la négative à sa question. Alors l’Envoyé de Dieu nous dit : - Moi, j’ai rêvé cette nuit de deux hommes qui me prirent par la main et me conduisirent en Terre Sainte. Là, je vis un homme assis et un homme debout. Celui qui était debout avait un crochet de fer ; il le plantait à l’extrémité de la bouche de celui qui était assis et le tirait avec force jusqu’à ce que sa bouche atteigne la nuque. Puis, il répétait l’opération avec l’autre extrémité de la bouche. Et, dès que le premier coin guérissait, il renouvelait la torture. Je demandai à mes compagnons : - Qu’est-ce que cela veut dire ? – En avant, me dirent-ils.
Nous reprîmes notre chemin jusqu’à ce que nous arrivâmes auprès de deux autres énergumènes : Le premier était couché sur le dos, tandis que l’autre, debout, lui fracassait la tête avec un bloc de pierre. A chaque fois que le bourreau donnait un coup, le bloc de pierre tombait à terre, et la blessure du persécuté se cicatrisait dans le temps qu’il fallait pour ramasser le bloc. Puis, le forcené se remettait à l’ouvrage. – Qu’est-ce que cela veut dire ? Demandai-je encore. – Continue, me répondirent-ils. Nous marchâmes à nouveau, puis nous aperçûmes une anfractuosité qui ressemblait à la gueule d’un four à pain. Elle était étroite au sommet et descendait en s’élargissant à la base. Quand le feu qui était en dessous se ravivait, le contenu de la cavité gonflait et menaçait de déborder. Lorsqu’il s’atténuait la substance retombait à l’intérieur. Il y avait dans cet antre des hommes et des femmes tout nus. Je demandai une nouvelle fois : - Qu’est-ce ceci ? – Continue ! répondirent mes compagnons.
Nous nous remîmes en route et nous arrivâmes à un fleuve de sang. Un homme s’y tenait debout, alors que sur la berge un autre homme était là, disposant d’un tas de pierres placées devant lui. Chaque fois que l’individu essayait de sortir du fleuve, l’homme de la berge lui lançait une pierre dans la bouche et le forçait à rester sur place. Et le manège se poursuivait sans discontinuer. – Qu’est-ce ceci ? Demandai-je encore. – En avant ! me répondirent mes compagnons.
Nous repartîmes et nous parvînmes à un parterre, verdoyant où se dressait un arbre monumental, au pied duquel se tenait un vieil homme et des enfants. Non loin de là, un feu était entretenu par un homme. Mes compagnons me firent monter sur l’arbre et nous pénétrâmes dans une demeure dont je n’avais encore jamais rien vu de semblable. Il y avait des hommes âgés, des jeunes gens, des femmes et des enfants. Nous sortîmes de là et mes compagnons me firent monter dans une maison encore plus merveilleuse que la précédente. Il y avait aussi des vieillards et des jeunes gens. Je dis alors à mes compagnons : - Vous m’avez fait voyager toute la nuit, expliquez-moi maintenant ce que j’ai vu. – Voici l’interprétation, me répondirent-ils ; l’homme dont on déchiquetait la bouche était un imposteur, il propageait des mensonges partout qui se colportaient aux contrées les plus lointaines. Il sera torturé ainsi jusqu’au jour de la Résurrection. L’individu qui se faisait fracasser la tête était un homme à qui Dieu avait appris le Coran, mais il dormait sans le réciter et vivait le jour sans l’appliquer. Il continuera à être supplicié jusqu’au jour de la Résurrection. Les gens (qui brûlaient) dans la cavité, ce sont adonnés à l’adultère et l’homme du milieu du fleuve était un des usuriers.
Le vieil homme au pied de l’arbre c’est Abraham et les enfants qui étaient en sa compagnie sont les fils des hommes. L’homme qui entretenait le feu c’est Malik, le gardien de l’enfer. La première maison dans laquelle tu es entré est la demeure des Musulmans, la seconde est réservée aux martyrs.
Quant à moi je suis Djibril (Gabriel) et mon compagnon Mikaïl (Michel). Maintenant lève la tête et regarde. Je levai la tête et vis ce qui me semblait être un nuage : - C’est ici, me dirent-ils que se trouve l’emplacement qui t’est réservé. – Laissez-moi y aller, leur proposai-je. - Il te reste encore une période de temps à vivre, me dirent-ils, et tu ne l’as pas encore accomplie, dès que ton terme arrivera, tu prendras possession de l’emplacement qui t’est destiné. »
(Rapporté par Boukhari).
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salam aleykoum
Le Commandeur des Croyants, Aboû Hafs Omar ben El-Kattâb (رضي الله عنه) a dit: J`ai entendu l'Envoyé de Dieu (صلّى الله عليه وآله وسلّم) dire:
« Les actions ne valent que par leurs intentions. Chacun ne recevra la récompense qu'il mérite que selon ce qu'il a entendu faire. A celui qui a accompli l'hégire pour plaire à Allâh et à Son Envoyé, son hégire lui sera comptée, comme accomplie en vue de Dieu et de Son Envoyé. Celui qui l'a accomplie pour obtenir quelque bien en ce bas monde, ou pour épouser une femme, son hégire lui sera comptée selon ce qu'il recherchait alors ».
[ Rapporté par Boukhari et Mouslim ]
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salam aleykoum
Abu Hureira, radiallahu anhu, rapporte que le Prophète, alayhi salât wa salem, a dit :
"Dieu Tout-Puissant dira le Jour de la Résurrection : « Ô fils d'Adam ! Je suis tombé malade et tu ne m'as pas rendu visite ». Il dira : « Seigneur ! Comment serais-Tu malade pour que je Te rende visite alors que Tu es le Seigneur et Maître de l'univers ? » Dieu dira : « Ne savais-tu pas que Mon serviteur untel est tombé malade et tu ne lui as pas rendu visite ? Ne savais-tu pas que si tu lui avais rendu visite tu M'aurais trouvé auprès de lui ? » Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé de la nourriture et tu ne M'as pas nourri.» Il dira : « Ô Seigneur ! Comment aurais je pu Te nourrir alors que Tu es le Seigneur et Maître de l'univers ? » Dieu dira : « Ne savais-tu pas que Mon serviteur Untel t'a demandé de la nourriture, et que tu ne l'as pas nourri ? Ne savais-tu pas que si tu l'avais nourri, tu aurais trouvé la récompense (d'en avoir fait autant avec Moi) ? » « Ô fils d'Adam, Je t'ai demandé de la boisson et tu ne M'as pas donné à boire. Il dira : « Ô Seigneur comment puis-je Te donner à boire quand Tu est le Seigneur des mondes ? » Il dira : « Mon serviteur Untel t'a demandé à boire, et que tu ne lui pas donné ? Si tu lui avais donné à boire, tu aurais sûrement trouvé la récompense (d'en avoir fait autant avec Moi).»
(Mouslim)
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salam aleykoum
As salamou aleykoum!
Ce jeudi 15 novembre nous serons le 1er du mois de Muharram.
Quelle est l'importance de ce mois?
Tout d'abord, il fait parti des 4 mois sacrés: Abou Bakrata rapporte que le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit : « Le temps a repris son cours tel qu’il était quand Allah créa les cieux et la terre : l’année compte douze mois dont quatre mois sacrés ; les trois se succèdent et ont pour nom Dhoul-Qa’ada, Dhoul-Hijja et Moharram et le quatrième Rajab qui est intercalé entre Joumâda et Chaabaane.» (Bokhari et Mouslim)
Le jeûne durant ce mois:
Il a été rapporté de façon authentique d’après le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) que le jeûne effectué pendant Moharram est le meilleur après celui de ramadan. A ce propos, Abou Houraira a dit : « Le Messager d’Allah (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit : « le meilleur jeûne après celui du ramadan est le jeûne effectué pendant le mois d’Allah Moharram..." (Muslim)
Donc multipliez le fait fait de jeûner durant ce mois. Rien de plus facile en ce moment vu que le maghreb est à 17h.
Le jeûne du 9 ème jour et du jour de Achoura (10 ème jour de ce mois= 24 novembre):
Selon le hadith d'Abû Qatâda, le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit : « Ce jeûne (jour de Achoura) efface les péchés de l'année précédente.» (Mouslim)
Ibn ‘Abbâs (Radia Allah ‘anh) a rapporté que le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) a dit : « Si je suis encore vivant l'année prochaine, je jeûnerai aussi le 9» (Rapporté par Mouslim).
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salam aleykoum
« En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle à suivre pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier, et invoque Allah fréquemment. » (33:21 )
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salam aleykoum
Le jeune de Achoura :
Incha Allah Achoura sera Samedi (après demain. Nous vous invitons à jeuner demain (recommandation du prophète saws) et après demain . Voici quelques Hadith concernant achoura :
D'après Abou Moussa Al Ach'ari (qu'Allah l'agrée), le jour de 'achoura était un jour de fête chez les juifs ainsi le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Jeûnez-le vous ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2005 et Mouslim dans son Sahih n°1131)
D'après Ibn Abbas (qu'Allah les agrée), lorsque le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) arriva à Médine il a vu que les juifs jeûnaient le jour de Achoura alors il a dit: « Pourquoi cela? »
Ils ont dit: Ceci est un grand jour, ceci est le jour durant lequel Allah a sauvé Bani Israil de leurs ennemis alors Moussa a jeûné ce jour.
Alors le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Je suis plus en droit de Moussa que vous » alors il a jeûné ce jour et a ordonné de le jeûner.
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2004)
Selon Ibn ‘Abbas (qu’Allah soit satisfait de lui) le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui) a dit:
« Si je suis toujours vivant l'année suivante, je jeûnerais le neuvième jour de Muharram.»
(Rapporté par Mouslim).
Cela signifie qu'il jeûnera le neuvième jour avec le dixième.
Et dans une autre version :
« jeûnez un jour avant et un jour après.»
(Rapporté par Ahmed).
D'après Ibn Abbas (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) ne recherchait pas le mérite d'un jour sur un autre jour après le Ramadan sauf Achoura.
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1020)
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salam aleykoum
Abou Sarwa'a 'Aqaba Ibn Al-Hârith, radiallahu anhu, a dit :
"J'ai fait la prière derrière le Prophète, alayhi salât wa salem, à Médine, celle du 'Asr. Il prononça les salutations de clôture puis se leva en toute hâte enjambant les prieurs vers l'une des chambres de ses épouses. Les gens furent effrayés par sa précipitation. Il sortit de nouveau à eux et constata leur étonnement de sa hâte. Il dit : "J'avais laissé chez moi des pièces de monnaie de l'aumône légale. Il m'a répugné de les y garder toute la nuit et j'ai ordonné de les distribuer aux pauvres".
(Al-Boukhâri)
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salam aleykoum
Selon Abou Hourayra, radiallahu anhu, le Prophète, alayhi salât wa salem, a dit : « Lorsque le serviteur musulman - ou croyant - accomplit ses ablutions en commençant par se laver le visage, tout péché commis avec ses yeux s'efface au passage de l'eau ou de la demeure goutte d'eau. Lorsqu'il se lave les mains, tout péché commis avec ses mains s'efface au passage de l'eau ou de la dernière goutte d'eau. Lorsqu'il se lave les pieds, tout péché commis avec ses jambes s'efface au passage de l'eau ou de la dernière goutte d'eau, si bien qu'à la fin, il est pur de tout péché. »
(Muslim)
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salam aleykoum
Abû Abd Allâh An-Nu'mân Ibn Bashîr (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : « J'ai entendu le Messager de Dieu (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) dire :
« Les choses licites sont bien définies et les choses interdites sont bien définies. Entre les deux il y a des choses équivoques que peu de gens connaissent. Celui qui s'est mis à l'abri des choses équivoques a tout fait pour blanchir sa foi et sa réputation et celui qui s'y est laisser tomber est tombé dans les choses interdites, tel le berger qui ne cesse de faire paître ses troupeaux autour du domaine (du roi).
Il n'est donc pas loin de l'empiéter. Sachez que chaque roi a son domaine réservé et sachez que les domaines réservés de Dieu sont Ses interdits. Sachez que dans le corps humain il y a une bouchée de viande. Quand cette bouchée est bonne, tout le corps est bon ; et quand elle est devenue mauvaise, tout le corps le devient. Sachez que cette bouchée est le coeur.»
Rapporté par Al-Bukhârî.