Posté par
Cheikhna Mouhamed WAGUE
re-Bonjour
Merci d'avoir été plus précise. J'ai effectivement bien compris cette fois-ci. Pour te répondre, je note que s'il est vrai que, d'un point de vue socioculturel, de tels reniements sont monnaie courante dans notre société, il n'en va pas de même pour la religion qui ne les reconnaît pas, d'autant qu'il est d'ailleurs interdit à un musulman d'être en embrouille avec un autre musulman jusqu'à ne plus s'adresser la parole au-dèlà de trois jours. En plus, même si un père musulman renonce à son enfant musulman ou le renie pour je ne sais quelle raison, il ne peut nullement annuler le lien d'héritage qui lie l'un a l'autre. L'enfant renié héritera sans aucune condition son père. Et rien ne peut s'opposer à cela, ce qui revient à dire que les reniements sont plutôt des décisions personnelles, inviduelles, et trés souvent insensées pour tout celui qui se respecte. Cela n'a aucun fondement religieux.
Attention : si les reniements n'ont aucun fondement religieux, il n'est pas dit aussi que l'enfant qui a été renié a toujours raison. On doit toujours faire en sorte que, autant que l'on peut, pour ne pas faire le courroux de nos parents. On doit toujours menager les sensiblités de nos parents qui nous aiment tellement que, même s'il leur arrivait de prendre de telles décisions, ils reviennent vite aux bons sentiments. Les liens entre parents et enfants sont tellement forts que les renonciations, les reniements sont trés souvent de courte durée, sont vite oubliés. Dans ces conditions, que l'enfant n'hésite pas à s'excuser, sans honte, auprès d'eux. Bien à toi.