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La place des photos dans l'Islam!
salam a tous :)
pouvez vous m eclaire
plusieurs fois j ai entendu dire que faire des portraits d une personne ou d un animal etaient haram
es-ce haram de faire des photos aussi
car plusieurs disent que oui et d autres disent que se n est haram que quand tu les met a la vue de tous
et le maquillage
es-ce vrai qu il est interdit a une femme de sortir maquiller(sauf le khol)
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La place des photos dans l'Islam!
Salam aleykoum
moi je sais que que afficher ses photos ou d'autres personnes à la vue de tout le monde (ex:salon) est fortement déconseillé. Je reviendrai incha'ALLAH pour te donner la raison.
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La place des photos dans l'Islam!
Salam aleykoum, moi après avoir demandé , j'ai appris que les photos n'étaient pas interdites car elle n'ont pas d'ombre .
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La place des photos dans l'Islam!
Salam,
mon prof d'arabe m'a dit que faire des dessins à visage humains ou animaux étaient interdit car au Jour du Jugement Dieu dira d' inssufler un souffle de vie( chose que Lui Seul sait faire )
Concernant les photos, il n'est pas conseillé de les mettre à la vue des gens,mieux vos en faire seulement pour les demarches administratives.
WA SALAM ALAL MOURSSALINE.
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La place des photos dans l'Islam!
asalamou alaykum,moi on ma appri que prendre une photo n etais pas haram mais il ne faut pas les accrocher au mur il faut les garder dans un album,et concernant le maquillage le khol es une sunnah pour les femmes et les hommes aussi mais le maquillage d une femme ne doit etre que pour son mari je pense.la beaute d une femme doit etre reservee qu a son mari a moins qu elle soit au alentour de femmes uniquement.qu Allah nous guide sur le bon chemin...
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par bintou gakou
salam a tous :)
pouvez vous m eclaire
plusieurs fois j ai entendu dire que faire des portraits d une personne ou d un animal etaient haram
es-ce haram de faire des photos aussi
car plusieurs disent que oui et d autres disent que se n est haram que quand tu les met a la vue de tous
et le maquillage
es-ce vrai qu il est interdit a une femme de sortir maquiller(sauf le khol)
Ma soeur les photos sont une nécessité. Elles ne sont pas interdites. Si l'on disait qu'elles sont interdites, personne ne pourrait désormais par exemple aller à la mecque pour faire le pélérinage ou aller se soigner dans un autre pays, car pour voyager il faut absolument avoir un passeport et une pièce d'identité où on y colle la photo. En plus de ça, moi j'aurais aimé avoir les photos de mes deux grand-pères décédés avant ma naissance. Il n'y a pas un texte, à ma connaissace, qui interdit explicitement les photos. Ce sont les statuettes & Cie qui reprennent la nature humaine....dont l'interdiction est evoquée. Donc acceptons les choses de cette façon.
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La place des photos dans l'Islam!
salut
Vivons avec notre temps.
développons notre art, notre culture, nous avons la chance d'être du monde moderne.
on ne prend pas les photos pour des idoles, donc je ne vois pas ou est l'interdit.Nous ne sommes pas des iconoclastes.
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La place des photos dans l'Islam!
salam ,à mon avis personnelle et sans pretendre détenir une quelconque connaissance en la matière ,je pense que ce n'est pas la photo proprement dite qui est interdite (haram ) car à l'époque ,il n'existait même pas d'appareils photos au moment qu'on rédigeait les "hadiths " et organisait ou plannifiait les lois sur l'islam dernière réligion.
Comme l'a dit Cheikhna , à l'époque c'etait des statuettes à l'images des hommes ou des animaux ombragées.
Apprenons ensemble ,dieu est seul savant.
Wassalam.
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La place des photos dans l'Islam!
salam aleykoum
le sujet de la photographie est un sujet sur lequel les oulamas jusqu'a present sont divise.
personnellement, je suis de l'avis de ceux qui disent qu'elle est HARAM sauf en cas de necessite. (piece d'identite, passeport etc...)
bien a tout le monde
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par mouhamadou sinera
salam aleykoum
le sujet de la photographie est un sujet sur lequel les oulamas jusqu'a present sont divise.
personnellement, je suis de l'avis de ceux qui disent qu'elle est HARAM sauf en cas de necessite. (piece d'identite, passeport etc...)
bien a tout le monde
Moi, je suis de l'avis de ceux qui disent qu'elle n'est pas haram, car elle ne fait aucune entorse à l'Islam. Nombreux sont les connaisseurs qui sont de cet avis. Je reclame cet avis et cet héritage.
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La place des photos dans l'Islam!
Salam Aleykoum,
A mon dernier cours de religion ce vendredi nous avons parlé des sujets et ma prof nous a dit que les photos étaient interdite dans une maison meme si elles sont rangé donc il ne faut pas en avoir SAUF les les photos d identités
Voila
Le salam a tous et a toutes
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par coumba ....
Salam Aleykoum,
A mon dernier cours de religion ce vendredi nous avons parlé des sujets et ma prof nous a dit que les photos étaient interdite dans une maison meme si elles sont rangé donc il ne faut pas en avoir SAUF les les photos d identités
Voila
Le salam a tous et a toutes
Il n'est mentionné nulle part, ni dans les traditions prophétiques, ni dans le Coran, que toutes les photos sont interdites sauf celles sur les pièces d'identité. S'il te plaît, dis à ta profosseur de te fournir un verset ou un hadîth qui me contredirait et qui dirait que les photos d'identités sont les seules permises. Les gens parlent souvent comme si du temps du Prophéte SAW il y avait des photos, des appareils numériques, des pelicules, ect. Ce sont des affirmations pareilles qui me soulent de la part de certaines personnes qui se font passer comme des savants et qui bricolent des réponses religieuses selon leur vue d'esprit. Le Prophète SAW, en parlant de souwar en arabe, parlait des satuettes conçues à l'image de l'Homme ect, car les arabes adoraient des statuettes and compagnies. Il dit à ce sujet que lors du Jour de la Ressuréction, Allah dira à ceux qui concevaient ces choses-là de donner la vie à leurs statues, chose qu'ils ne pourront pas, avant de les châtier...Voilà, n'amalgamons pas les pédales.
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La place des photos dans l'Islam!
Je ne vois pas pourquoi seules les photos d'identité seraient permises, car, pour moi, une photo reste une photo. Cette simple contradiction montre que ceux qui clament haut et fort que la photo est interdite n'ont pas d'arguments solides.
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La place des photos dans l'Islam!
Salam
Je ne te permais pa de dire "qui me soulent de la part de certaines personnes qui se font passer comme des savants et qui bricolent des réponses religieuses selon leur vue d'esprit ".Car ce n'est pas le but de ma professeur el ne s'amuserait pas a nous raconter des choses qu'elles ne connait pas. Elle a du étudier la question avant de nous en parler car c'est une convertie qui cherche beaucoup a savoir les choses qui se disent et de nous rapporter les réponses .
Si je te dit que les photos d identités sont tolérés c'est que toutes facons on a pas le choix on va pas les laisser devant notre porte alors que les autres photos on a le choix.Et tu dit que ca n'existait pas au tant du prophéte, c'est bête par ce que il y'a plein de choses qui n'existait pas en son teps et qui existe maintenant , mais si on cherche bien dans les hadiths etcs on trouvera toujours une reponse car Allah swt sait tout et sait ce qui va se passer donc en cherchant on trouve toujours quelque chose qui expliquera que ceci ou cela n'est pas tolérée.Est ci on veut bien comprendre ca peut nous montrer que par exemple les photos ne sont pas tolérés (c'est un exemple) . De toute facon a mon cours une des soeur a demandé a la prof de nouss ramené une preuve de ce qu'elle disait et aujourd'hui inchallah el devrait nous le raporterr je vous le dirait .
Le salam a tous et a toutes
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par coumba ....
Salam
Je ne te permais pa de dire "qui me soulent de la part de certaines personnes qui se font passer comme des savants et qui bricolent des réponses religieuses selon leur vue d'esprit ".Car ce n'est pas le but de ma professeur el ne s'amuserait pas a nous raconter des choses qu'elles ne connait pas. Elle a du étudier la question avant de nous en parler car c'est une convertie qui cherche beaucoup a savoir les choses qui se disent et de nous rapporter les réponses .
Si je te dit que les photos d identités sont tolérés c'est que toutes facons on a pas le choix on va pas les laisser devant notre porte alors que les autres photos on a le choix.Et tu dit que ca n'existait pas au tant du prophéte, c'est bête par ce que il y'a plein de choses qui n'existait pas en son teps et qui existe maintenant , mais si on cherche bien dans les hadiths etcs on trouvera toujours une reponse car Allah swt sait tout et sait ce qui va se passer donc en cherchant on trouve toujours quelque chose qui expliquera que ceci ou cela n'est pas tolérée.Est ci on veut bien comprendre ca peut nous montrer que par exemple les photos ne sont pas tolérés (c'est un exemple) . De toute facon a mon cours une des soeur a demandé a la prof de nouss ramené une preuve de ce qu'elle disait et aujourd'hui inchallah el devrait nous le raporterr je vous le dirait .
Le salam a tous et a toutes
Bonjour!
Je ne polémiquerai point avec toi, ni avec qui que ce soit. En disant que certaines personnes bricolent des réponses religieuses, je parlais de façon générale. Je parle de tous ceux qui retiennent que les réponses qui les arrangent. Je n'ai pas à juger ta prof, mais je la mets au défi de me fournir un verset du Coran ou un hadîth d'authenticité rigoureuse pour appuyer sa thèse. C'est tout. Si elles cherchent des réponses aux questions, comme tu le dis, moi aussi j'apprends, sans vanité, tous les jours pour mieux parfaire mes connaissances. Je ne parle pas pour parler.
Moi, non plus je ne te laisserai pas dire que c'est bête de dire que les photos n'existaient pas du temps du Prophète SAW. C'est une vérité incontestable. Comme l'a dit Fodyé, une photo, qu'elle soit une photo d'identité ou autre, est quand même une photo. Je ne suis pas d'accord avec cette thèse que seules les photos d'identité sont permises et que les autres photos sont interdites. Rien ne jusitifie cette dichotomie, ce manicheisme dans le jugement. Je n'ai rien contre toi, ni contre ta Prof, mais je ne suis pas d'accord avec son raisonnement. Bonne journée, ma soeur et sans rancune.
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La place des photos dans l'Islam!
salam,frères et soeurs,ce débat sur le bien ou le mal de la photo est devenu très passionnant,et c'est un bien car on apprend toujours ensemble
comme le dit l'autre.
Pour la dernière fois ,en tout cas, en ce qui me concerne sur ce sujet, je vais essayer de donner quelques exemples et peut-être poser deux ou trois questions et j'espère que vous en donnerez les rèponses pour le bénéfices de tout le monde
IBN ABASS ( que dieu l'accepte et l'agrée ) a dit qu'il est permis à tous les dessinateurs ou architectes des maisons comme par exemple ( LA KAABA ,
les MOSQUEES ,) et l' envirronnement qui les entours, de s'adonner,de vivre
,et de subvenir à leurs besoins grâce à leurs metiers de portraitiste.
Il a interdit selon lui , les faiseurs des genres vivants humains ou animaux qui ont une vie ( statuettes ).
Maintenant je pose une question ! comment ça se fait qu'on trouve partout , les portraits de tous ces grands savants planêtaire sur les cassettes AUDIOS ,LIVRES ,VIDEOS ,DVD ,TELEVISION et INTERNET ?tels que des gds savants - YOUSSOUF EL KHARDAOUI
ABDEL HAMID KISKH
CHEIKH MAHAD SAHARAOUI
MAHAMAD ABDOU
HASSAN BANNA
CHEIKH SAID RAMADAN
HASSAN I KHOUSSEYNI
ABDOUL-AZIZ IBN BAAZ +CHEIKH ALY TANTAOUI
CHEIKH ALY DJOUMAA
PROFESSEUR HANNI RAMADAN
TARIQ RAMADAN
ETC...ETC...ETC..
la liste est très très longue pour tous ces gds savants vivants ou morts qui ont leurs photos ,dvd vidéos ,livres, internet partout dans le monde ,sans jamais entendre de "haram " ou d'interdit.
et pourtant ,tous ces gens ,qui sont encore vivants ,qui ont tous les moyens nouveaux sophistiquées pour véhuculer l'information .
Ils ont des tribunes libres par confèrence par livres par cassettes audios ou vidéos de faire passer leurs messages d interdictions.
Bon ,on ne peut pas tout connaitre dans la vie ,on en apprend tous les jours , mais j'aimerai vraiment qu'on m'éclaircisse là-dessus, merci frères et soeurs
salam Aleïkoum .
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La place des photos dans l'Islam!
A cette liste, je rajouterai le grand savant Cheikh Ahmed Deedat.
Cet homme a fait plein de débats où son image avait été utilisée et réutilisée.
Je pense que si la photo était interdite, il nous l'aurait dit.
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La place des photos dans l'Islam!
Je suis d'accord avec vous. Il faut d'ailleurs ajouter aussi à cette liste, non exhaustive, tous les imams contemporains de la mosquée de Medine et de la Mecque.
Le grand connaisseur egyptien: Cheikh Al Kichki
L'actuel imam de la mecque: As-Soudayssi
Le Coraniste Abdoul Bâssit
Tous les mouftis, dont Cheikh Tantawi.
La liste est loin d'être exhaustive!
Les images photo, vidéo, télé de ces gens sont régardées aujourd'hui dans les quatre coins du monde.
Comme l'ont dit Messieurs Cissés, si la photo était interdite, ces hommes de Dieu l'auraient accepté? Soyons réalistes et visitons le Coran et la Sunna pour nous rendre compte que ceux qui disent que les photos sont interdites n'y ont rien comme appui solide.
En plus, le Hadj, la Oumra, les tarawihs du mois de ramadan, les fêtes religieuses, les prières du Vendredi dans leur ensemble sont filmés et photographiés. Pensez-vous que si c'était interdit, les Oulémas n'auraient pas dit non?
En tout cas, nous attendons le Verset ou le Hadîth qui dit que les photos et les cameras, qui n'existaient même pas du temps du Prophète SAW, sont interdites. Bien à tout le monde.
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par coumba ....
.Et tu dit que ca n'existait pas au tant du prophéte, c'est bête par ce que il y'a plein de choses qui n'existait pas en son teps et qui existe maintenant , mais si on cherche bien dans les hadiths etcs on trouvera toujours une reponse car Allah swt sait tout et sait ce qui va se passer donc en cherchant on trouve toujours quelque chose qui expliquera que ceci ou cela n'est pas tolérée.Est ci on veut bien comprendre ca peut nous montrer que par exemple les photos ne sont pas tolérés (c'est un exemple) .
Le salam a tous et a toutes
Salam, je suis d'accord avec toi ma soeur que Allah (swt) sait tout mais je ne suis pas d'accord quand tu dit qu'il donne réponse à tout dans le Coran et la sunna du prophète (sws).
Sache qu'en Islam, tout est permis sauf ce qui est explicitement cité dans le Coran ou dans la sunna comme interdit. On ne trouve donc pas réponse à toutes nos questions dans ces sources sûres.
Il y a des choses qu'Allah (swt) nous a interdites, d'autres qu'Il nous a autorisé et d'autres sur lesquels il n'a rien dit. Sûrement pour notre bien pour ne pas nous égarer.
Il faut savoir faire la part des choses et puis à l'époque où le Coran est descendu, il y avait pleins de choses qui n'existait pas à l'époque dont on se sert maintenant.
Les versets du Coran, les hadith du prophète (sws) tout ça ne tombait pas du ciel au hasard. C'était généralement des réponses aux question que se posaient les musulmans ou des enseignement pour les guider.
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par mariamou Sacko
Citation:
Posté par coumba ....
.Et tu dit que ca n'existait pas au tant du prophéte, c'est bête par ce que il y'a plein de choses qui n'existait pas en son teps et qui existe maintenant , mais si on cherche bien dans les hadiths etcs on trouvera toujours une reponse car Allah swt sait tout et sait ce qui va se passer donc en cherchant on trouve toujours quelque chose qui expliquera que ceci ou cela n'est pas tolérée.Est ci on veut bien comprendre ca peut nous montrer que par exemple les photos ne sont pas tolérés (c'est un exemple) .
Le salam a tous et a toutes
Salam, je suis d'accord avec toi ma soeur que Allah (swt) sait tout mais je ne suis pas d'accord quand tu dit qu'il donne réponse à tout dans le Coran et la sunna du prophète (sws).
Sache qu'en Islam, tout est permis sauf ce qui est explicitement cité dans le Coran ou dans la sunna comme interdit. On ne trouve donc pas réponse à toutes nos questions dans ces sources sûres.
Il y a des choses qu'Allah (swt) nous a interdites, d'autres qu'Il nous a autorisé et d'autres sur lesquels il n'a rien dit. Sûrement pour notre bien pour ne pas nous égarer.
Il faut savoir faire la part des choses et puis à l'époque où le Coran est descendu, il y avait pleins de choses qui n'existait pas à l'époque dont on se sert maintenant.
Les versets du Coran, les hadith du prophète (sws) tout ça ne tombait pas du ciel au hasard. C'était généralement des réponses aux question que se posaient les musulmans ou des enseignement pour les guider.
Bonjour
Je suis effectivement d'accord avec toi que tout ne trouve pas réponse dans les sources religieuses. Dieu, comme son Prophète n'ont pas évoqué certaines choses, non par ignorance, mais par miséricorde pour nous. Et il n'appartiendrait pas à un homme, aussi savant soit-il, de vouloir interdire des choses qui ne le sont pas dans les sources de l'Islam. Beaucoup de gens qui pensent être plus rigoureux d'un point de vue de l'Islam commettent l'erreur monumentale d'interdire des choses qui ne sont explicitement interdites dans les textes. La photo en est un exemple. Je mets quiconque au défi de me fournir un verset du Coran ou un Hadîth authentique qui dit clairement que les photos sont interdites. De grâce, qu'on ne vienne nous dire que tel Cheikh arabe d'Egypte ou d'Arabie Saoudite a dit, donc c'est interdit, car ce sont des humains comme nous. Seules les sources peuvent nous convaincre ici. Nous pouvons, comme ces cheikhs, tous aller vers ces sources.Quand on avance l'interdiction d'une chose, la moindre des choses c'est de nous fournir des preuves irrefutables. Les photos ne font pas outrage à l'Islam, je ne vois pas pourquoi on les interdirait.
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La place des photos dans l'Islam!
Bonjour les amis, je souscris à l'idée selon laquelle les photos quelle qu'en soit la forme (couleur, niveau de gris), la taille (petite, moyenne ou grande) ne sont pas interdites en soi. Cependant, en faire des sources d'adoration, de vénération, l'éfigie de certains hommes de DIEU font l'objet d'adoration, de divinisation. En cela, l'acte est interdit.
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La place des photos dans l'Islam!
Salam,
Citation:
Posté par Cheikhna Mouhamed WAGUE
Citation:
Posté par coumba ....
Salam Aleykoum,
A mon dernier cours de religion ce vendredi nous avons parlé des sujets et ma prof nous a dit que les photos étaient interdite dans une maison meme si elles sont rangé donc il ne faut pas en avoir SAUF les les photos d identités
Voila
Le salam a tous et a toutes
Il n'est mentionné nulle part, ni dans les traditions prophétiques, ni dans le Coran, que toutes les photos sont interdites sauf celles sur les pièces d'identité. S'il te plaît, dis à ta profosseur de te fournir un verset ou un hadîth qui me contredirait et qui dirait que les photos d'identités sont les seules permises. Les gens parlent souvent comme si du temps du Prophéte SAW il y avait des photos, des appareils numériques, des pelicules, ect. Ce sont des affirmations pareilles qui me soulent de la part de certaines personnes qui se font passer comme des savants et qui bricolent des réponses religieuses selon leur vue d'esprit. Le Prophète SAW, en parlant de
souwar en arabe, parlait des satuettes conçues à l'image de l'Homme ect, car les arabes adoraient des statuettes and compagnies. Il dit à ce sujet que lors du Jour de la Ressuréction, Allah dira à chez qui concevaient ces choses-là de donner la vie à leurs statues, chose qu'ils ne pourront pas, avant de les châtier...Voilà, n'amalgamons pas les pédales.
Dans un Hadith, il est dit que Djibraïl (alayhis salâm) refusa une fois d’entrer dans la maison du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) parce qu’il y avait un rideau avec des êtres animés. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ordonna alors qu’on le retire et qu’on l’utilise comme tapis. Ce Hadith est cité par An Nasaï r.a.)
A mon avis la prof de Coumba... a fait allusion à ce Hadith en disant que les photo étaient interdite dans les maison et je pense que si vous n'avez pas tort en disant que les photo n'éxistaient pas avant,elle aussi n'a pas tort en préférant ne pas prendre de risque quand elle interdit la photo à la maison par peur de Dieu.
Ensuite pour les photo d'identité en général c'est caché dans le portefeuille est on les sort seulement en cas de besoin et comme dans le monde d'aujourd'hui c'est une nécessité ça doit être pour cela que beaucoup le tolère en vue d'une plus grande tolérance de Dieu au cas ou nous serions dans le tort.
Moi je vous dirait qu' une seul chose, nous avons tous une bonne volonté alors que Dieu nous guide inshaAllah.
amin.
Ps: Esseillons de continuer cette discution tranquillement et positivement car de toute façon on apprend ensemble.
A mon avis le propriétaire de cette phrase va me traîné en justice a force de l'utilisé. lol
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La place des photos dans l'Islam!
Citation:
Posté par Aly CISSOKHO
Bonjour les amis, je souscris à l'idée selon laquelle les photos quelle qu'en soit la forme (couleur, niveau de gris), la taille (petite, moyenne ou grande) ne sont pas interdites en soi. Cependant, en faire des sources d'adoration, de vénération, l'éfigie de certains hommes de DIEU font l'objet d'adoration, de divinisation. En cela, l'acte est interdit.
Tout à fait. Les choses en soi ne sont ni bonnes ni mauvaises. Tout dépend de l'usage qu'on en fait d'elles. Effectivement, comme tu le dis Aly, si on fait de la photo un objet d'adoration, oui l'acte est interdit, mais pas la photo.
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La place des photos dans l'Islam!
bonjour, je suppose que les fotos ne sont que des moyens pour se souvenir de bon moment dans le passé mais certaines personnes utilisent de façon contreversé, des mots , des textes du coran . Je contacte ke les gens de nos jours s'arretent sur des détails et oublient le principal, le respect d'autruit, la sagesse, la foie no pas dans l'action mais en soit meme et une foto s'est un outil comme un autre mais je ne me voit pas prier devant une foto ou l idolatrer. :)
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En même temps ceux qui disent que les photos sont interdites regardent les photos de la Kaaba, les images pendant le pèlerinage et tant d'autres choses. Je suis d'accord avec l'idée que les gens ne s'arrêtent que sur les détails, en occultant l'essentiel.
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Salam,
Je crois que cette question est un peu complexe, on m'avait expliquée que le faite d'exposer des photos, des statut ou toute représentation avec image à la maison, ne laissaient pas les anges entrer à l'endroit où elles se trouvaient .
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La Place Des Photos Dans L´islam
une petite anecdote, le samedi dernier on etait a un bapteme et un de nos compatriote est venu avec son ami (un imam arabe) et ce dernier a refusé de faire la priere avec les autres freres MUSULMANS, soit-disant qu´il y´avait des photos accrochés au salon, il est sorti pour aller faire sa priere a la mosquée. Que Dieu nous guide sur le bon chemin.
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Citation:
Posté par
metou
une petite anecdote, le samedi dernier on etait a un bapteme et un de nos compatriote est venu avec son ami (un imam arabe) et ce dernier a refusé de faire la priere avec les autres freres MUSULMANS, soit-disant qu´il y´avait des photos accrochés au salon, il est sorti pour aller faire sa priere a la mosquée. Que Dieu nous guide sur le bon chemin.
salam aleykoum .
chacun a son opinion la dessus , mais le mieux serais de ne pas accroché de photo dans les salons , meme si il n'y a pas de versets qui interdit les photos , le mieux est de mettre de cotés .
allahu a3lam .
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as-salâm 'alaykum wa rahmatullâh wa barakâtuh
je me permet de vous faire part de cet article, certes un peu long, mais qui j'espère pourra nous profiter à tous in shâ' Allâh.
Questions :
Est-il permis de garder chez soi des photographies ? J’ai entendu dire que les anges n’entraient pas dans une maison où il y avait des portraits ; est-ce vrai ?
Puis-je devenir photographe-reporter sachant que je devrai alors faire les photographies de personnes ? Or on m’a dit que cela était interdit ?
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Réponse :
Ces questions font l’objet de longs débats chez les savants.
Deux aspects apparaissent en fait ici :
- réaliser (fabriquer) des représentations (at-tas’wîr) ;
- garder chez soi (utiliser) des représentations réalisées par quelqu’un d’autre (iqtinâ’ us-sûra).
Voici ce que nous pouvons dire…
1) Ce qui n’est pas directement concerné par le débat :
1.1) Les représentations de ce à quoi des hommes rendent un culte :
Qu’il s’agisse d’une représentation faite dans du volume ou sur une surface, quel qu’en soit le support, il est interdit de garder et à fortiori de réaliser la représentation d’un être à qui des hommes rendent un culte. Cela n’était pas directement concerné par le débat sur l’image, car cela contredit déjà un principe établi : l’idolâtrie ne peut être faite ni être encouragée par un musulman (le musulman est tenu de respecter la liberté de culte de ceux qui sont idolâtres, même en pays musulman, mais il ne peut pas encourager l’idolâtrie). Aussi, utiliser une idole ou une icône, ou bien en fabriquer, cela contredit ce principe et ne correspond donc pas à l’éthique musulmane.
1.2) Les représentations de la nudité humaine (‘awra) :
Qu’il s’agisse d’une représentation faite dans du volume ou sur une surface, quel qu’en soit le support, il est interdit de garder et à fortiori de réaliser la représentation de ce qui relève de la nudité humaine (‘awra). Si cela n’est pas directement concerné par le débat sur l’image, c’est parce cela contredit déjà un principe établi : la nudité des humains ne doit pas être dévoilée sans nécessité absolue aux regards de tout le monde. Alors, regarder cela par le support d’une image ou bien directement, fabriquer une telle image ou l’utiliser, cela contredit ce principe et ne correspond donc pas à l’éthique musulmane.
1.3) Les représentations des êtres vivants mais non animés (mâ lâ rûha fîh) (comme un arbre, un paysage, etc.) :
Aussi bien la réalisation que l’utilisation d’une telle image est permise d’après la grande majorité des savants. En effet, les Hadîths disent qu’il sera demandé à celui qui aura réalisé une représentation (sûra) d’y insuffler une âme ; ceci indique bien que l’interdiction intéresse des représentations d’êtres vivants et animés (humains, animaux, etc.) et non pas celles d’êtres en soi inanimés (paysages, arbres, fruits, maisons, voitures, etc.).
1.4) Les représentations réalisées et gardées par nécessité (hâja shar’iyya) (comme les photographies de passeport, de carte d’identité, etc.) :
Cela n’est pas non plus directement concerné par le débat, car la nécessité entraîne la permission, et cela est donc autorisé.
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2) Ce qui est concerné par le débat : les représentations des êtres animés (mâ fîhi rûh) ne correspondant à aucun des cas du point 1 :
C’est ici que le débat s’enracine. Et ce débat concerne deux dimensions :
– réaliser des représentations d’êtres animés ;
– garder (chez soi au ailleurs) des représentations d’êtres animés.
De plus, la nature du support sur lequel cette représentation est réalisée entre aussi en compte, et deux grands cas apparaissent :
– les représentations faites dans du volume ;
– les représentations faites sur une surface.
Nous avons donc plusieurs points à étudier :
– peut-on réaliser des représentations d’êtres animés dans du volume (mâ lahû zill) ?
– peut-on garder chez soi des représentations d’êtres animés faites dans du volume (mâ lahû zill) ?
– peut-on réaliser des représentations d’êtres animés sur une surface ?
– peut-on garder chez soi des représentations d’êtres animés faites sur une surface ?
– la photographie tombe-t-elle sous la coupe des règles concernant les représentations ou bien n’est-elle que le reflet d’une réalité ?
Nous allons, ci-après, en 2.1, 2.2 et 2.3, passer ces différents points en revue…
2.1) Pour ce qui est de garder de telles images (iqtinâ’ us-sûra) :
Voici différents Hadîths relatifs à la sûra :
Hadîth n° 1 (”hadîth un-numruqa“) : Aïcha avait acheté un coussin sur lequel il y avait des images d’êtres animés. Ayant vu cela, le Prophète ne l’apprécia pas et demanda : “Comment se fait-il que ce coussin soit ici ? – Je l’ai acheté pour que tu t’assoies et que tu t’appuies dessus” répondit Aïcha. Le Prophète dit : “Ceux qui ont réalisé ces représentations seront punis le jour du jugement, et il leur sera dit : “Donnez vie à ce que vous avez créé”. Et les anges n’entrent pas dans une demeure où il y a des sûra” (rapporté par al-Bukhârî, n° 4886, Muslim, n° 2107).
Hadîth n° 2 (”hadîth ul-qirâm“) : Aïcha avait tendu un rideau sur lequel il y avait des représentations d’êtres animés. Ayant vu cela, le Prophète enleva le rideau et dit : “Ceux qui auront l’(une des) plus grandes punitions le jour du jugement seront ceux qui imitent la création de Dieu”. Aïcha raconte : “Nous taillâmes alors le rideau et en fîmes un oreiller ou deux. Le Prophète s’appuyait dessus” (rapporté par Muslim, n° 2106).
Hadîth n° 3 (”hadîth istithnâ ir-raqm fi-th-thawb“) : Abû Tal’ha et Sahl ibn Hunayf rapportent que le Prophète, disait ce qu’il disait à propos des représentations d’êtres animés [que les anges n'entraient pas là où il y avait une représentation d'un être animé], mais qu’il disait aussi : “Sauf s’il s’agit d’un dessin fait sur un tissu” (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1750, avec le commentaire de Tuhfat ul-ahwadhî). Zayd ibn Khâlid avait lui aussi fait cette exception après avoir rapporté de Abû Tal’ha le Hadîth disant que les anges n’entraient pas là où il y avait une représentation d’un être animé (rapporté par al-Bukhârî, n° 5613, Muslim, n° 2106).
De l’interdiction de garder une sûra réalisée par quelqu’un d’autre, les savants ont relevé deux objectifs :
a) éviter de favoriser la réalisation de sûra (tar’wîju taswîr is-sûra) : en effet, celui qui utilise une sûra offre un débouché à celui qui en réalise ; or nous allons voir en 2.2 ce qu’il en est de réaliser des sûra. C’est le Prophète qui a fait allusion à cet objectif : en effet, dans le “hadîth un-numruqa“, il avait justifié son refus d’utiliser le coussin sur lequel il y avait des représentations d’êtres animés, en évoquant la punition qui était réservée à ceux qui réalisent de telles représentations (voir Fat’h ul-bârî 10/ 478-479).
b) éviter le risque de tomber peu à peu dans l’associationnisme (khatar ul-wuqû’ fi-sh-shirk) ; at-Tahâwî a cité cet objectif lorsqu’il a dit que l’islam demande qu’on se préserve de témoigner de toute forme de vénération (ta’zîm) à une image, ce type de vénération ayant conduit des hommes à des formes d’adoration (‘ibâda) (cité dans Al-Fiqh ul-islâmî, p. 2671). At-Tabarî relate que Muhammad ibn Qays a expliqué que l’idolâtrie avait commencé chez le peuple du Noé par les représentations d’êtres animés. Muhammad ibn Qays dit de “Ya’ûq” et de “Nasr”, deux idoles du Moyen-Orient : “C’était (les noms) de personnages pieux ayant vécu dans la période comprise entre Adam et Noé. Ces personnages avaient des disciples qui les suivaient. Lorsque ces personnages moururent, leurs disciples dirent : “Si nous faisions des représentations d’eux, cela nous permettrait de penser à eux et cela nous donnerait plus d’engouement encore pour adorer Dieu”. Ils firent donc leurs représentations. Lorsque eux-mêmes furent morts et que vint la (génération) suivante, le Diable leur insuffla qu’en fait la génération précédente adorait ces personnages et que c’était grâce à ces derniers qu’ils recevaient les pluies. Les hommes se mirent alors à leur rendre le culte” (cité dans Al-Iqtidhâ, p. 308). Al-Bukhârî a rapporté de Ibn Abbâs une explication très voisine à propos de l’origine de l’idolâtrie dans le peuple de Noé : “Ce sont les noms de pieux personnages parmi les gens de Noé. Lorsqu’ils moururent, le Diable inspira aux gens ces pensées : “Placez des statues là où ces personnages s’asseyaient et donnez-leur leur nom”. Les gens firent cela mais ne les adorèrent pas. Lorsque cette génération de gens eut quitté à son tour ce monde et que la génération suivante ne sut plus [pourquoi ces statues avaient été placées là], les gens se mirent à leur rendre le culte” (rapporté par al-Bukhârî, n° 4636). C’est dans ce sens que le Prophète ne laissait pas dans sa maison quelque chose sur lequel se trouvait ce qui fait l’objet d’un culte dans une autre religion, à l’instar des croix : rapporté par al-Bukhârî, n° 5608.
2.1.1) Le terme sûra, employé dans les Hadîths vus ci-dessus, englobe-t-il les représentations faites sur une surface ?
Comme conséquence des différences entre ces Hadîths et des différences dans les façons de les concilier, les savants ont émis des avis divergents quant à la possibilité ou la non-possibilité de garder chez soi des représentations d’êtres animés faites sur une surface…
Pour certains savants, notamment az-Zuhrî (Shar’h Muslim 14/ 82) et Ibn ul-Arabî (Fat’h ul-bârî 10/ 476) : on ne doit garder aucune image d’un être animé, que cette image traîne par terre ou bien qu’elle soit placée sur un meuble ou un mur. Ces savants ont donné priorité au Hadîth n° 1 – qui interdit même qu’on garde un coussin sur lequel il y a des représentations d’êtres animés – et ont interprété en conséquence les Hadîths 2 et 3 : ceux-ci sont abrogés, a dit ad-Dâoûdî (Fat’h ul-bârî 10/ 479).
Pour d’autres savants comme Abû Hanîfa, Abû Yûssuf et Muhammad ibn ul-Hassan (voir Shar’hu ma’âni-l-âthâr 4/ 285), on ne doit pas garder chez soi une image qui est mise en valeur (qui est par exemple posée sur un mur, ou suspendue, etc.) ; par contre, si l’image est telle qu’elle traîne ici et là, alors il n’y a pas de mal à la garder chez soi (Al-Hidâya 1/122). Ces savants ont opéré une synthèse des trois Hadîths : at-Tahâwî écrit en substance que le Prophète avait, dans un premier temps, interdit l’utilisation de toute représentation d’un être animé [Hadîth n° 1], même s’il s’agissait d’un dessin, car la majorité des Compagnons venaient tout juste d’abandonner l’idolâtrie, et la précaution était de mise. Puis, lorsque cette interdiction se fut parfaitement enracinée, le Prophète autorisa d’utiliser la représentation d’un être animé à condition qu’elle soit faite sur du tissu [comme le dit le Hadîth n° 3] et qu’elle traîne [comme le dit le Hadîth n° 2], car “même l’ignorant ne vénérera pas ce qui traîne”. “L’interdiction concerne maintenant uniquement les représentations qui ne traînent pas” (voir Al-Fiqh ul-islâmî, p. 2671). Selon cet avis, on ne peut donc pas avoir chez soi des rideaux ou des tableaux où figurent des représentations d’êtres animés.
Pour d’autres savants comme al-Qâssim ibn Muhammad (Shar’h Muslim 14/82), on peut garder l’image d’un être animé qui a été réalisée sur un tissu [ou toute autre chose du même genre, comme du papier, etc.], que ce support soit ensuite mis par terre ou posé sur un mur ou sur un meuble. Par contre, on ne peut pas garder l’image d’un être animé qui a été faite sur un mur. Cet avis opère une autre synthèse entre les trois Hadîths : il considère que les Hadîths n° 1 et 2 ont été abrogés par le Hadîth n° 3, lequel permet inconditionnellement l’utilisation du dessin fait sur du tissu, sans dire qu’il ne faut pas qu’il y ait une mise en valeur. Cependant, le tissu peut facilement être enlevé et taillé, même s’il est pour le moment utilisé comme rideau ; ce qui n’est pas le cas d’un mur ; la permission d’utiliser ce qui a été réalisé sur du tissu ne s’étend donc pas à ce qui a été réalisé sur un mur ou sur un toit.
Pour certains autres savants – an-Nawawî ne les a pas a nommés et s’est contenté d’exprimer vivement son désaccord avec leur avis – (Shar’h Muslim 14/82), on peut garder l’image d’un être animé qui n’a pas été sculptée mais a été faite sur un support plan, que ce support soit du tissu ou un mur, que l’image soit ensuite mise par terre ou posée sur un mur ou sur un meuble. Cet avis prend le Hadîth n° 3 et élargit la permission d’utiliser ce qui a été réalisé sur du tissu à ce qui a été réalisé sur toute surface.
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2.1.2) Les représentations faites dans du volume (mâ lahû zill) :
Nous avons traité jusqu’à présent de la question de savoir si le terme sûra employé dans les Hadîths englobe ou non les représentations faites sur une surface. Maintenant se pose la question de savoir s’il englobe ou non les représentations faites dans du volume.
En ce qui concerne de telles représentations, seule l’utilisation des poupées pour les petites filles fait l’objet d’avis divergents (sous réserve que d’autres principes musulmans ne soient pas contredits : par exemple en matière de nudité (‘awra)) : d’après la majorité des savants, l’utilisation (iqtinâ’) de ces poupées est permise, tandis que certains autres sont d’avis que non (Fat’h ul-bârî, 10/647-648). Les savants qui disent que cela est permis se basent sur les Hadîths où on voit des petites filles jouer à la poupée à l’époque du Prophète (sur lui la paix).
En dehors du cas des poupées pour les petites filles, sont interdits aussi bien le fait de réaliser que celui de garder une représentation faite dans du volume, et ce qu’il s’agisse d’une représentation d’un être auquel certains humains rendent un culte sur terre ou pas. Car, dans les Hadîths, par exemple celui-ci : “Ceux qui ont réalisé ces représentations seront punis le jour du jugement, et il leur sera dit : “Donnez vie à ce que vous avez créé” ; et les anges n’entrent pas dans une demeure où il y a des sûra”, c’est à l’unanimité des savants que le terme “sûra” englobe les statues, bustes et autres représentations faites dans du volume. An-Nawawî et Ibn ul-Arabî ont rapporté le consensus des savants au sujet de l’interdiction de garder de telles représentations (Shar’h Muslim 14/ 82, Fat’h ul-bârî 10/ 476, 480). Un musulman ne peut donc pas garder une statue chez lui ou à son bureau etc.
Cependant, si cette représentation ayant un volume a été coupée de telle sorte qu’elle ne ressemble plus à un être animé (par exemple que du portrait, toute la tête ait été effacée), l’utilisation en est permise sous réserve que d’autres principes musulmans ne soient pas contredits (voir le Hadîth où Gabriel demande au Prophète de modifier le dessin d’un être animé : rapporté par al-Bukharî etc.). Attention, il s’agit de faire en sorte que la représentation soit totalement changée au point de ressembler par exemple à un arbre. Il ne s’agit pas seulement, comme le disent certains musulmans, de couper sur la statue un membre tel que s’il était coupé sur l’être vivant que la statue représente, cet être mourrait (par exemple le bas du corps) ; cette mesure n’est pas suffisante. Un musulman ne peut donc ni garder un buste ni en modeler ou en sculpter un. Seuls font exception les cas de nécessité, par exemple pour les besoins de l’enseignement de la biologie ou de la médecine, etc.
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2.2) Pour ce qui est de réaliser de telles images (taswîr us-sûra) :
Voici un premier groupe de Hadîths : “Ceux qui auront l’(une des) plus grandes punitions le jour du jugement seront ceux qui auront fait des représentations” (rapporté par al-Bukhârî, n° 5606, Muslim, n° 2109, de Ibn Mas’ûd). “Ceux qui réalisent ces représentations seront punis, et il leur sera dit : “Donnez vie à ce que vous avez créé”" (rapporté par al-Bukhârî, n° 5607, Muslim, n° 2108, de Ibn Umar). “Celui qui fait une représentation en ce monde sera puni et il sera exigé de lui le jour du jugement qu’il insuffle une âme dans ce qu’il avait fait ; il ne pourra pas l’insuffler” (rapporté par al-Bukhârî, n° 5618, de Ibn Abbâs). “Toute personne ayant fait des représentations sera dans l’enfer, où on suscitera, pour chaque représentation qu’il aura faite, un être qui le punira” (rapporté par Muslim, n° 2110, de Ibn Abbâs).
Et voici un second groupe de Hadîths. Le Prophète a dit : “Ceux qui auront l’(une des) plus grandes punitions le jour du jugement seront ceux qui imitent la création de Dieu” (rapporté par al-Bukhârî, n° 5610, Muslim, n° 2107, de Aïcha). Le Prophète a également dit que Dieu dit : “Qui est plus injuste que celui qui s’est mis à créer comme Je crée. Qu’ils créent donc une graine ! Qu’ils créent une fourmi !” (rapporté par al-Bukhârî, n° 5609, Muslim, n° 2111, de Abû Hurayra).
De l’interdiction de réaliser une représentation d’êtres animés, les savants ont relevé deux objectifs :
a) éviter que l’homme ait en lui le sentiment de partager avec Dieu le pouvoir de créer (qasdu mudhâhâti khalq-illâh) ; c’est la cause que le Prophète a énoncée explicitement dans certains Hadîths ;
b) éviter que le musulman fournisse à des hommes ce qui pourrait leur servir pour le culte d’idoles ; ont cité cette cause des savants comme Ibn Hajar : “… yudhâhî sûrat al-asnâm, allatî hiya-l-aslu fî man’ it-tas’wîr” (Fat’h ul-bârî 10/ 485).
2.2.1) Les sévères avertissement cités dans les Hadîths que nous avons vus concernent-ils tout acte de réalisation d’une représentation d’un être animé, ou bien seulement certaines représentations ?
Certains savants, entre autres an-Nawawî et Ibn Hajar, sont d’avis qu’elles s’adressent à toute personne ayant fait la représentation d’un être animé, quelle que soit cette représentation (Shar’h Muslim 14/81, Fat’h ul-bârî 10/478-479).
Certains autres savants pensent pour leur part que “ces sévères avertissements concernent uniquement celui qui fait des images avec l’objectif d’imiter Dieu. Car une telle personne devient par ce sentiment incroyante. Dans le chapitre (…), ce Hadîth est relaté avec les termes suivants : “Ceux qui auront l’(une des) plus grandes punitions le jour du jugement seront ceux qui auront imité la création de Dieu” [rapporté par al-Bukhârî, Muslim, n° 2107]. Quant à celui qui n’a pas cet objectif, fabriquer des images est certes interdit et il fait un péché, mais son péché n’est pas du même niveau que celui qui a l’objectif d’imiter la création de Dieu. [Ibn Hajar ajoute :] Je dirai ceci : Fait un péché plus grave encore celui qui réalise une représentation de ce qui fait l’objet d’un culte idolâtre” (Fat’h ul-bârî 10/ 471-472). At-Tabarî est ainsi d’avis que dans ces Hadîths, il est question de celui qui réalise volontairement une représentation de ce qui est adoré en dehors de Dieu (Idem, 470).
2.2.2) Une question voisine se pose ici, et qui constitue le prolongement de ce que nous venons de dire en 2.2.1 : Le fait de garder certains types d’images étant autorisé d’après certains avis (voir 2.1.1), cela entraîne-t-il que réaliser ces mêmes images (tas’wîr us-sûra) soit aussi autorisé et constitue une exception par rapport au point 2.2.1 ?
Ce qui est certain c’est que les sûra qu’il est interdit de garder, il est a fortiori interdit de les fabriquer. Si le musulman ne peut donc pas garder de statue chez lui, il ne peut non plus en fabriquer, en modeler, etc.
Mais la question se pose à propos des sûra qu’il est autorisé de garder (voir 2.1.1) : serait-il aussi autorisé de les fabriquer ?
Selon l’avis de certains savants, les règles de l’islam sont plus souples sur le fait de garder certaines images que sur le fait de réaliser ces mêmes images : il se peut donc qu’il soit permis de garder certaines images chez soi (voir 2.1.1), mais on ne peut pas réaliser de telles images soi-même (voir par exemple Adâb uz-zafâf p. 116, Shar’h Muslim 14/ 81).
Cet avis semble reprendre un principe que l’école shafi’ite et l’école hanbalite ont édicté : qu’il soit permis d’utiliser quelque chose n’entraîne pas systématiquement qu’il soit aussi permis de fabriquer cette chose, ni même de la vendre. Ainsi, on peut consommer du vinaigre mais on ne peut pas transformer soi-même du vin en vinaigre. De même, on peut utiliser de façon personnelle les graisses d’un animal non abattu rituellement (pour en enduire un bateau, par exemple), mais on ne peut pas vendre de telles graisses. Pour ces savants-ci, la même chose est donc dite à propos des représentations faites sur du tissu : si l’utilisation de certaines des représentations faites sur du tissu est autorisée, en revanche la réalisation, par un musulman, de ce genre de représentations d’êtres animés n’est pas permise.
Selon l’avis d’autres savants, puisqu’il n’est pas interdit d’utiliser les représentations d’êtres animés qui sont faites sur du papier ou du tissu et ne sont ni vénérées ni suspendues (c’est un des avis que nous avons vus plus haut), il n’est pas non plus interdit de réaliser une telle représentation : celle-ci ne sera pas sculptée mais sera faite sur du papier ou du tissu, ne représentera ni un être auquel des gens rendent un culte (ibâda) ni un être auquel des gens témoignent d’un profond respect (ta’zîm) (comme un maître spirituel ou un leader politique), et on ne la réalisera pas avec l’intention qu’elle soit utilisée de la façon interdite, tout comme on ne la réalisera pas non plus avec la volonté ou le sentiment de posséder la faculté créatrice de Dieu.
Cheikh Khâlid Saïfullâh a ainsi fait un parallèle entre la permission d’utiliser certains types de représentations et la permission de réaliser de telles représentations (Jadîd fiqhî massâ’ïl 1/196). Wahba az-Zuhaylî a également écrit que les représentations qu’il est interdit de réaliser sont celles qui sont faites avec le sentiment de se mesurer à la faculté créatrice de Dieu, celles où on représente des êtres qui seront adorés ou au moins vénérés (ta’zîm) (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, p. 2670), et celles dont on sait pertinemment qu’elles seront mises en valeur – comme le fait de réaliser une représentation sur un rideau, sur une tenture fixée sur un mur, sur de grands oreillers et sur un toit (Idem, p. 2676). Réaliser des représentations qui ne relèvent d’aucun de ces types reste, d’après az-Zuhaylî, en soi permis.
Cet avis, qui permet de réaliser certaines représentations d’êtres animés, reprend-il le principe de l’école hanafite ne faisant en général pas de différence entre le caractère de l’utilisation d’une chose et le caractère de sa fabrication ou de sa vente ? Le fait est que selon l’école hanafite, s’il n’est pas interdit d’utiliser quelque chose, il n’est en général pas interdit non plus de la fabriquer ; par contre, si une chose est interdite de toute forme d’utilisation pour tout musulman et musulmane, il est interdit de fabriquer cette chose et de la vendre. Ainsi en est-il des graisses des animaux non abattus rituellement : étant donné qu’on ne peut pas les vendre – cela est interdit par un Hadîth clair –, on ne peut non plus en faire aucun type d’utilisation d’après l’école hanafite. Ainsi en est-il également du vinaigre : étant donné qu’on peut en consommer – c’est ce que dit un Hadîth –, on peut aussi en fabriquer d’après l’école hanafite. Ainsi en est-il encore du mulet : il est permis de l’utiliser comme moyen de locomotion – c’est ce que montrent des Hadîths –, il n’est donc pas interdit de procéder à ce qui donne naissance à un mulet (inzâ’ ul-hamîr ‘ala-l-faras) ; en effet, les hanafites raisonnent ainsi : “Si le Prophète avait voulu interdire de procéder à ce qui donne naissance à un mulet, il n’aurait pas monté de mulet, car ceci ouvre la porte à cela” (Al-Hidâya 2/458), et font donc une interprétation en conséquence des Hadîths “wa an lâ nunziya himâran ‘alâ faras” ; “innamâ yaf’alu hâdha : alladhîna lâ ya’lamûn”.
Peut-on reprendre ce principe pour faire le parallèle entre la permission d’utiliser certaines sûra et la permission d’en réaliser aussi, établissant par là une exception par rapport à l’interdiction générale d’en réaliser ? Je ne fais que poser la question. Toujours est-il qu’il semble que Khâlid Saïfullâh et az-Zuhaylî aient fait un lien entre ces deux choses. Wallâhu A’lam.
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2.C) La photographie est-elle une sûra ?
Pour certains savants, comme Wahba az-Zuhaylî et al-Qardhâwî, la photographie n’est pas vraiment une représentation (taswîr), elle n’est que la capture d’un reflet, elle est la mise à l’état fixe de l’image d’une réalité (cf. Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, pp. 2676-2677, et Al-ijtihâd ul-mu’âssir, p. 39). En tant que telle, elle ne tombe pas, selon l’avis de ces savants, sous le coup des règles vues ci-dessus en 2.2 (la seule restriction concerne la question des risques d’idolâtrie et de la nudité).
Pour d’autres savants, entre autres al-Albânî et Khâlid Saïfullâh, tout ce qui concerne les représentations (taswîr) concerne de la même façon les photographies. Que quelqu’un dessine avec un crayon le portrait d’une personne, est-ce que cela est permis ou pas, nous avons vu plus haut différents avis à ce sujet, mais cela relève à l’unanimité de la sûra. Or, en regard pour le principe, il n’y a pas, disent les savants de ce second avis, de différence entre le fait que l’artiste réalise le portrait d’une personne grâce à sa main maniant un crayon, et le fait qu’il réalise ce portrait grâce à son doigt appuyant sur un appareil photographique (fin de citation) (cf. Adâb uz-zafâf, pp. 120-122, et Jadîd fiqhî massâ’ïl, ancienne édition, tome 1 p. 188, nouvelle édition p. 374). Cela n’implique pas que les photographies soient systématiquement interdites, mais cela implique que réaliser et garder des photographies relèvent bel et bien de la question de la sûra et donc des règles qui y sont relatives : celles du point 2.1.1 pour le fait de les garder, et celles des points 2.2.1 et 2.2.2 pour la question de les réaliser.
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Note :
Le Hadîth qui dit que les anges n’entrent pas dans une demeure où il y a des représentations d’êtres animés concerne, selon al-Khattâbî, les représentations d’êtres animés qui sont interdites, et non celles qui sont autorisées (Fat’h ul-bârî, 10/468).
Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).
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Une remarque de la part d’un internaute :
“Salam aleykum. Je suis étonné de lire un tel article traitant de la question de savoir s’il est permis ou non de garder chez soi et de représenter des êtres vivants ; de constater également que, à cause d’interdits cités dans des Hadîths, qui ont inhibé toute initiative pour développer ce qui existe aujourd’hui et qui existera demain, le monde musulman est dépassé de plusieurs décennies en terme d’expérience scientifiques et de réalisation technologique. Parce que si je me fonde sur ce que vous avez écrit, il serait interdit d’inventer - de “créer” - un avion puisqu’ainsi on imite Dieu qui a créé les oiseaux ; il serait aussi interdit de fabriquer un robot qui réalise des actes, car cela revient à imiter Dieu dans sa capacité de création… Que Dieu puisse vous faire voir et dire la vérité !”
Réponse :
Wa ‘alaykum us-salâm. Concernant votre remarque à propos de l’invention de l’avion et de la fabrication du robot : vous semblez ne pas voir entièrement compris l’objectif qu’ont les Hadîths en question. Ce n’est pas la fabrication de quoi que ce soit qui ressemble à la création de Dieu que les Hadîths ont voulu interdire. Parce que si c’était le cas, le Prophète aurait interdit de construire des bateaux et de les utiliser, car ils ressemblent aux poissons. Or ce n’est bien évidemment pas le cas, le Coran lui-même parle des bateaux comme des moyens de transport vers lesquels Dieu a guidé les hommes. Idem pour le robot : créer un robot, ce n’est pas non plus faire une sculpture d’un être animé.
Concernant votre remarque concernant les Hadîths qui “ont toujours freiné la recherche dans le monde musulman” : vous ne semblez pas avoir lu entièrement l’article : il y est montré au contraire que tous les Hadîths n’ont pas interdit tous les types de représentations d’êtres vivants ; c’est bien pourquoi il y a eu divergence d’avis entre les ulémas.
Quant au fait que certains des principes de l’islam ont, par rapport à l’Occident, freiné certains aspects de la recherche scientifique en terre d’Islam, c’est vrai. Cependant, sachez aussi que la réussite matérielle est positive, mais qu’elle n’est pas le seul paramètre auquel on mesure la réussite d’une civilisation. L’Occident lui-même ressent aujourd’hui le manque de repères, et ses penseurs eux-mêmes se disent qu’il y a trop de possibilités et pas assez de limites et d’orientations. En effet, car en ce moment, rien qu’à regarder ce qui se passe au niveau écologique (canicule comme on n’en a pas vu depuis 50 ans en France, neige abondante dans mon île comme on n’en a jamais vu, promesse de fonte de la calotte glaciaire des pôles d’ici à 50 ans), rien qu’à regarder ce qui se passe de problèmes familiaux (un mariage sur trois se solde par un divorce) et sociaux, sans oublier le désarroi éthique devant certaines possibilités effrayantes que l’homme s’est mis dans les mains (maîtriser la nature mais sans parvenir à garder la maîtrise de cette maîtrise ?)… on se dit que si maintenant on demandait à tout le monde d’aller dans le même sens, où irait-on ? Avec la nécessaire prise en compte des changements, il faut donc aussi qu’on cherche à orienter le progrès.
Ce n’est pas à dire que le monde musulman n’ait pas à connaître de progrès sur le plan du développement humain (IDH) et sur le plan de la recherche scientifique. Mais on ne peut pas demander au monde musulman de réaliser de progrès technologique en se coupant de ce qui fait l’unanimité depuis quatorze siècles. On ne peut pas non plus lui demander de réaliser ce progrès en se coupant de son lien avec Dieu. Or un des objectifs de l’interdictions de certaines formes de représentations d’êtres animés est d’éviter le risque d’idolâtrie. Voyagez dans l’Inde du 21ème siècle, celle qui fabrique des logiciels de pointe et des satellites, et vous verrez s’il s’agit d’un risque peu probable, vous verrez si le culte rendu à d’autres êtres que Dieu par le moyen de statues et de photographies a été délaissé par tous les hommes parce qu’ils ont réalisé d’importantes avancées scientifiques.
Avec l’avancée technologique – que l’islam n’interdit pas – il faut donc une orientation sur la base de principes supérieurs à la seule raison humaine. Certains de nos principes vont, par rapport au modèle de l’Occident, certes freiner certains aspects de la recherche en terre d’Islam. Mais ce qui a freiné la civilisation musulmane hier pourrait lui permettre demain un développement plus harmonieux que celui que l’on voit ici et là.
Wallâhu A’lam (Dieu sait mieux).
source: maison de l'islam
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Que ceux et celles qui disent que les photo sont catégoriquement interdites de bien regarder derrière l'actuel imam de la kaaba. Ils verront bien qu'en plus que lui-même a été prise en photo, il y a bel et bien une photo avec des images pendues derrière lui. Voici le lien : http://www.soninkara.com/forums/reli...dite-5386.html
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Salam Alaykoum,
Voici une mise en situation (qui m'y personnelle):
Cela concerne la photographie d'un enfant. (portrait)
l'intention à l'époque etait d'être photographe, et de pouvoir faire des expositions.
Lors de la prise de vue:
Contexte: reportage photographique sur la situation des enfant travaillant dans des conditions très durs, pas tolérable pour des pays occidentaux.
Je ne me suis jamais pris pour Allah au moment de la prise de vue.
Je ne me suis jamais dit que les gens allait idoler l'enfant, le prier, le prendre pour un dieu.. par contre, je me suis dis qu'il se peut qu'ils soient touchés par la situation difficile, ainsi que de trouver l'enfant très mignon et que le cadrage, les couleurs, les caractéristiques techniques de la photo etc.. leurs plaisent au point qu'ils achètent la photo, et la place sur un mur de leur maison, ou qu'elle soit publiée dans des magazines.
pour récapituler:
intention: photographie reportage, en vue d'exposer.
Le sujet principal de la photo: un enfant tout mignon.
Je précise que ces photos du genre ont été réalisées en Syrie, pays majorité musulmane, jamais eu de remarques de la part des frères pris en photo.
Informations supp:
Aussi, j'ajouterai qu'au Complexe Islamique Abou-Nour à Damas, dans une des pièces principales est affiché la photo du grand savant du centre (aujourd'hui décédé), depuis sur leur site web même, on peut voir la photo d'un savant:site web du centre abou nour
Autre question, devons-nous alors laisser l'image (autre sens propre) de l'islam dans le monde représenté que par les non-musulmans?
Exemple de photo-reportage sur l'islam par Malika Taghlit du journal algérien: Al Watan: El Watan :: 27 septembre 2009 :: Quand religion rime avec tolerance
Est-ce donc suivant tout le débat, est-ce interdit ou pas ? :s
Merci de m'éclairer sur ce cas.
Allahiralik
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Citation:
Posté par
Moussa diaba
salut
Vivons avec notre temps.
développons notre art, notre culture, nous avons la chance d'être du monde moderne.
on ne prend pas les photos pour des idoles, donc je ne vois pas ou est l'interdit.Nous ne sommes pas des iconoclastes.
de même je n'ai jamais entendu celà :o :o:o photo interdit, et bein !! libre à chacun d'y croire !
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c'est vrai j'en avait déjà entendu parlé
de même que les petits statuettes la "wiri moroni"
:)
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L’interdiction de la photographie et de l’acquisition de statues et leur effet sur la foi
Publie par Redaction le December 5, 2009 dans la rubrique Actu+ · Commentaires (0)
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L’interdiction de la photographie et de l’acquisition de statues et leur effet sur la foi | read this item
J’éprouve la difficulté d’expliquer à l’un de mes frères musulmans ici que la fabrication d’une statue non musulmane est interdite. Il m’a répondu que la femme à l’image de laquelle on voulait faire une statue faisait partie des héros du pays pour avoir combattu les musulmans afin de défendre son pays. « Elle fait partie de mes aïeules ayant vécu à l’époque antérieure à la venue de l’Islam.
Le musulman peut-il adorer une statue ou la fabriquer pour immortaliser le souvenir d’un héros, fût-il non musulman ?
Louange à Allah
Premièrement, on peut comprendre de la question que la statue n’est contestée que quand elle représente un infidèle et que si elle représentait un musulman, il serait permis de la fabriquer, ce qui est une erreur, puisque la fabrication d’une statue représentant un être doté d’une âme est prohibée. Peu importe qu’il s’agisse d’une idole ou revête la forme d’un musulman ou celle d’un infidèle. Mais la fabrication de la statue d’un infidèle fait l’objet d’une interdiction plus marquée dans la mesure où elle comporte deux maux : celui consistant dans la fabrication de la statue elle-même et l’honneur fait à un infidèle.
Voici une explication exhaustive de la question de l’interdiction de la fabrication des idoles et des statues.
1/ la question de la fabrication des statues ne se réduit pas à sa dimension juridique, car elle la dépasse pour revêtir un aspect doctrinal dans la mesure où Allah le Très Haut S’est réservé le privilège de former Ses créatures et de les doter de la plus belle image. C’est pourquoi la photocopie constitue une manière d’imiter la création d’Allah le Très Haut. Un autre aspect qui touche lafoi est l’adoption des idoles qui consiste à les adorer en dehors d’Allah le Puissant et Majestueux.
Parmi les arguments qui indiquent que la détermination des formes est un des attributs du Très Haut ce qui suit :
A. Les propos du Très Haut : « C’ est Lui qui vous donne forme dans les matrices comme Il veut. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage. » (Coran, 3 : 6) et Ses propos : « Nous vous avons créés, puis Nous vous avons donné une forme, ensuite Nous avons dit aux Anges: “Prosternez- vous devant Adam.”, Ils se prosternèrent, à l’ exception de ‘Iblîs qui ne fut point de ceux qui se prosternèrent. » (Coran, 7 : 11) et : « C’ est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c’ est Lui le Puissant, le Sage. » (Coran, 59:24) et : « C’ est Lui Allah, le Créateur, Celui qui donne un commencement à toute chose, le Formateur. Lui les plus beaux noms. Tout ce qui est dans les cieux et la terre Le glorifie. Et c’ est Lui le Puissant, le Sage. Il t’ a façonné dans la forme qu’ Il a voulue. » (Coran, 82:7-8). Ces versets fondent la croyance indiscutable selon laquelle la détermination de la forme des créatures dépend de leur Maître et créateur et formateur et qu’il n’est permis à personne d’agresser son Maître, le Très Haut, en l’imitant dans Sa créationet Sa formation.
B. D’après Aïcha, la mère des croyants Oum Habiba et Oum Salamata avaient évoqué une église qu’elles avaient vu en Abyssinie et qui contenait des images. Elles en parlèrent devant le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et il dit : « Quand un homme pieux mourait chez ces gens-là, ils construisaient une mosquée autour de sa tombe et la dotaient de telles images; voilà les pires des créatures auprès d’Allah au jour de la Résurrection. (rapporté par Boukhari, 417 et Mouslim, 528).
Al-Hafiz Ibn Hadjar dit : « Le hadith indique l’interdiction de la photgraphie.Voir Fateh al-Bari, 1/525.
An-Nawawi a dit : « Des ulémas parmi nos condisciples et d’autres disent que la fabrication de l’image d’un animal fait l’objet d’une interdiction intensifiée et relève des péchés majeurs puisqu’elle est assortie de cette grave menace mentionnée dans les hadith. Qu’elles soient fabriquées avec une matière insignifiante ou pas, leur fabrication demeure interdite dans tous les cas car elle constitue une imitation de la créature d’Allah le Très Haut. Que les images soient imprimées sur un tissu ou un dirham ou un dinar ou une pièce de monnaie ou un mur ou un autre support. Quant à la fabrication d’images représentant un arbre, la selle d’un chameau et d’autres objets qui ne comportent aucune image animale, elle n’est pas interdite. Voilà la disposition régissant la production d’images.Voir sharh Mouslim, 14/81.
C. Said ibn Abi Al-Hassan dit : « J’étais chez Ibn Abbas (P.A.a) quand un homme se présenta à lui et lui dit : « ô Abbas ! Je ne suis qu’un humain qui gagne sa vie grâce au travail de ses mains : la fabrication d’images en l’occurrence. Ibn Abbas lui dit : « Ne vous raconterai-je pas ce que j’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire?. Je l’ai entendu dire : « Quiconque fabrique une (seule) image sera châtié par Allah jusqu’à ce qu’il y insuffle une âme et il ne l’y insufflera jamais. » Ceci fit sursauter l’homme violemment et son visage jaunit. Ibn Abbas lui dit : « Pauvre ! Si tu ne peux pas t’en abstenir, limite-toi aux images des arbres et de tout autre objet dépourvu d’âme. » (rapporté par Boukhari 2112 et Mouslim 2110)
D. Abd Allah ibn Massoud dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « Les producteurs d’images sont ceux qui subiront le plus dur châtiment auprès d’Allah au jour de la Résurrection ». (rapporté par Boukhari 5606 et Mouslim, 2109).
E. D’après Abd Allah ibn Omar (P.A.a), le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Les fabricants d’images seront châtiés au jour de la Résurrection, on leur dira : donnez vie à ce que vous avez créé. » (rapporté par Boukhari, 5607 et Mouslim, 2108).
F. Abou Hourayra entra une fois dans une maison de Médine et aperçut au-dessus de la maison un dessinateur à l’oeuvre. Alors, il dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : qui est plus injuste que celui qui tente de créer comme Je le fais ; qu’ils créent une graine, qu’ils créent un atome. » (rapporté par Boukhari, 5609 et Mouslim, 2111).
An-Nawawi a dit : « Quant aux propos du Très Haut : « qu’ils créent un atome ou une graine ou un blé » signifient qu’ils créent un atome animé agissant comme celui créé par Allah, le Très Haut, qu’ils créent encore une graine de blé, c’est-à-dire qu’ils créent une graine ayant une saveur et pouvant être mangé et cultivé, une graine qui pousse et possède les propriétés de la graine de blé et d’autres graines similaires parmi celles créées par Allah le Très Haut. Cet impératif vise à démontrer l’incapacité de celui à qui il est adressé.Voir Sharh Mouslim, 14/90. Car seul Allah le Puissant et Majestueux est capable de créer ex nihilo une plante vivante.
G. Abou Djouhayfa a dit : « le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit le prix du chien, le prix du sang et a interdit le travail de la tatoueuse et la sollicitation de ses services, la consommation du fruit de l’usure et sa production et il a maudit les producteurs d’images ». (rapporté par Boukhari, 1980).
2/ La Charia recommande la destruction des idoles et leur anéantissement ; elle ne pourrait donc (en même temps) admettre leur fabrication et leur restauration. Ceci s’appuie sur les textes que voici :
a) Abd Allah ibn Massoud (P.A.a) a dit : « le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) entra dans La Mecque alors que 360 idoles entouraient le Kaaba. Il se mit alors à les écraser avec un bout de bois qu’il tenait à la main et disait : « Et dis: “La Vérité (l’ Islam) est venue et l’ Erreur a disparu. Car l’ Erreur est destinée à disparaître”. » (Coran, 17 :81) (rapporté par Boukhari, 2446 et Mouslim, 1781).
b) Aboul Hiyadj al-Assadi a dit : « Ali ibn Abi Talib a dit : « Ne vais-je vous confier une mission pareille à celle que j’avais accomplie pour le compte du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ? Il s’agit d’anéantir toute statue que tu trouveras sur ton chemin et ramener au ras du sol toute tombe surélevée. » Une autre version ajoute « et d’effacer toute image « (rapporté par Mouslim, 969).
Ibn al-Qayyim dit : « Tamathil est le pluriel de timithal c’est-à-dire une image en relief. Al-Fawaïd (p. 196) Cheikh al-islam a dit : « Il lui donna l’ordre d’anéantir les deux représentations figurées : l’image représentant le mort et sa statue érigée près de sa tombe, car l’une et l’autre peuvent conduire au polythéisme. » (Madjmou’al-Fatawa, 17/462).
3/ Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a mis en garde le producteur d’image contre l’introduction des images chez lui et établi un lien de causalité entre cet acte et des péchés et la privation du bien. Cela s’atteste dans les textes que voici :
a) Abou Talha a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « Les anges n’entrent pas dans une maison qui abrite un chien ou des images en relief. » (rapporté par Boukhari, 3053 et Mouslim, 2106).
b) D’après Aïcha, la mère des croyants, elle avait informé le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qu’elle avait acheté un tissu portant des images. Quand le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) le vit, il s’arrêta devant la porte et je lis la désapprobation sur son visage et je dis : «ô Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) : je me repens devant Allah et en présence de son Messager (bénédiction et salut soient sur lui) : quel péché aurais-je commis ?
- Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « pourquoi ce tissu ici ? »
- Je lui dis que je l’avais acheté pour qu’il s’y assoie ou s’en serve comme oreiller .
- « Ceux qui fabriquent ces images seront châtiés au jour de la Résurrection ». On leur dira d’animer ce qu’ils ont créé … La maison qui abrite des images ne sera pas visitée par les anges. (rapporté par Boukhari, 1999 et Mouslim, 2107).
4/ L’usage des images peut faire tomber dans le polythéisme puisque c’est la vénération des personnes représentées à travers les images qui est à l’origine du polythéisme à cause notamment de la régression du savoir ou son inexistence. Ceci s’atteste dans ce qui suit :
- d’après Ibn Abbas (P.A.a) : « Les idoles du peuple de Noé furent héritées par les Arabes : Wudd revint à Kalb à Dawmatal-Djawndal Suadd revint à Houdhayl, Yaghouth à Mourad puis à Bani Ghalif à Djouf près de Saba, Yaouq revint à Hamdan et Nasr à Himyar notamment Al-Dhil Kilaa. Voilà les noms d’hommes pieux issus du peuple de Noé. Quand ils périrent Satan inspira à leurs compatriotes d’ériger des statues en leur mémoire dans leurs lieux de rassemblement. Mais ces statues ne firent l’objet d’un culte qu’après la mort des personnes qu’elles représentent et après la disparition du savoir. » (rapporté par Boukhari, 4636).
Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya a dit : « La vénération de la tombe d’un homme pieux qui se trouvait là-bas est la cause de l’adoration du Lat. » Iqtidha as-sirat al-moustaqirm, 2/333. Il ajoute : « cette cause qui provient de la vénération et sur laquelle repose l’interdiction du législateur est celle qui a entraîné beaucoup de nations soit dans le shirk majeur soit dans un shirk mineur. » Iqtidha, 2/334.
Ibn al-Quayyim (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit en guise d’expliquer les manipulations sataniques dont les chrétiens font l’objet : « Ils les a manipulés de sorte à les amener à doter leurs églises d’images et à les adorer. En effet, tu ne trouves une seule de leurs églises qui soit dépourvue des images de Marie, de Jésus, de Georges, de Pierre et d’autres parmi leurs saints et martyrs. La plupart d’entre eux se prosternent devant les images et les invoquent en dehors d’Allah le Très Haut.
Le patriarche d’Alexandrie alla même jusqu’à adresser au roi byzantin un écrit dans lequel il argumente sa défense de la prosternation en disant qu’Allah le Très Haut avait donné à Moïse (psl) l’ordre de dessiner sur le dôme du temple l’image de Sarous et que, quand Solomon fils de David avait achevé la construction du temple, il a fait fabriquer une statuette de Sarous en or et l’a installée dans le temple. » Et puis il dit dans son écrit : « C’est à l’instar du roi qui adresse un message à l’un de ses agents qui prend le message, le baise et le met à ses yeux et se lève à sa réception. Ce n’est pas par vénération pour la feuille et l’encre mais par respect pour le roi. Il en est de même de la prosternation devant les images ; elle s’adresse non pas à l’encre et aux couleurs mais à l’être représenté. »
Cet exemple illustre le fondement du culte des idoles. Ighathtou al-lahfan,2/292.
Il dit encore : « La plupart des actes de polythéisme constatés chez les peuples sont liés aux images et aux tombes. » Zad al-Maad, 3/458.
5/ Les versets et hadith cités précédemment indiquent que la cause de la prohibition des images tient à trois facteurs :
Le premier consiste dans l’imitation de la création d’Allah
le deuxième consiste dans la ressemblance avec les infidèles
le troisième consiste dans le fait que c’est le prétexte d’une vénération qui conduit au polythéisme.
Ce qui précède indique clairement l’interdiction de la fabrication des statues, qu’elles représentent un musulman ou un infidèle, et montre que le fabricant tente de concurrencer Allah dans Sa création et mérite la damnation.
Nous demandons à Allah le salut et la bonne direction. Puisse Allah bénir votre prophète Muhammad.
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid
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voici quelle ligne peut etre sa traite du meme probleme