salam aleykoum
vous (amine) etes un homme ou une femme?
si vs etes une femme, le partage comme l'a bien expliqué cheikhna est exact, sinon il va falloir réctifier un petit qlq chose.
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Tu as totalement raison MSIN. J'ai assimilé, je ne sais pour quelle raison d'ailleurs, l'auteur du post à une fille, ce qui m'a poussé à partager de cette façon. Quoi qu'il en soit, même s'il venait à être un homme, cela ne change en rien à la part de du père. La modification se situerait au niveau de la part des enfants. Que la personne veille donc bien nous décliner son genre afin que nous sachions s'il y a lieu de procéder à une modification, car la question posée par notre frère MSIN est plus qu'importante.
J'ai lu pour la première fois ce thread, très intéressant et très instructif. Je voudrais quelque précisions toutefois.
1) Pourriez-vous nous citez les cas ou il arrive qu'une fille hérite autant qu'un garçon.
2) Un fils unique ( il n'y a personne d'autres ni parents grands parents tantes te cousins) peut-il hériter de toute la fortune de son père? Car si j'ai bien lu l'inverse avec une fille n'est pas possible celle-ci ne pouvant prétendre qu'à la moitié l'autre partie devant toujours être reversée au Trésor public? ( ceci est-il toujours valable aujourd'hui et ce même dans nos sociétés corrompues?)
3) Un musulman par exemple dont les enfants ce sont toujours mal comportés à son encontre, quels sont ses recours s'il ne souhaite pas que ses enfants héritent de lui?
4) Un parent qui souhaite donner la même part héritage à ses filles et garçons peut-il pour rééquilibrer les choses et placer des biens de son vivant pour ses filles afin qu'elles obtiennent "la même" part d'héritage que leurs frères. Ce cas est aussi valable pour l'homme qui a plusieurs épouses dont certaines ne sont pas musulmanes.
5) On a beaucoup donné d'exemple à partir d'hommes défunts, je me pose la question suivante: dans nos sociétés polygames dans le cas du décès d'une femme dont le mari à plusieurs épouses comment cela se passe. Disons qu'une femme décède et laisse :
- Un mari
- 2 co-épouses
- 4 enfants (2 garçons et 2 filles)
- les enfants de ses co-épouses et de son mari ( 5 filles)
Quelle répartition d'un héritage de 200 000€
Voilà les questions qui me viennent à l'esprit pour le moment (j'espère avoir été relativement claire dans mes formulations lol) ,
salam aleykoum ma soeur.
ça fait plaisir de voir des personnes qui s'interessent a leur religion.
Tout d'abord, il faut se mettre en tète, 2 choses importantes:
1- ns sommes avant tout des musulmans, c'est-à-dire que nous sommes soumis au règle d'ALLAH. Le mot (مسلم) en arabe dérive de (الاسلام - الاستسلام) la soumission.
2- ALLAH est omniscient et sage, et tout ce qu'IL décrete est du a sa sagesse et son savoir absolu. Donc tous ce que ALLAH a décrété est parfait.
ALLAH dit: Qu'y a-t-il de meilleur qu'ALLAH en matiere de jugement pour des gens qui ont une fois ferme?
De maniere général, quand l'homme et la femme ont le meme degré de lien de parenté avec le defunt, l'homme prend tjrs le double.Citation:
1) Pourriez-vous nous citez les cas ou il arrive qu'une fille hérite autant qu'un garçon.
Ex: un frere et une sœur, un fils et une fille, etc… sauf les freres et sœurs du coté de la mere, il prenent tjrs la meme part.
Sur cette question, il y a divergence entre les oulamas.Citation:
2) Un fils unique ( il n'y a personne d'autres ni parents grands parents tantes te cousins) peut-il hériter de toute la fortune de son père? Car si j'ai bien lu l'inverse avec une fille n'est pas possible celle-ci ne pouvant prétendre qu'à la moitié l'autre partie devant toujours être reversée au Trésor public? ( ceci est-il toujours valable aujourd'hui et ce même dans nos sociétés corrompues?)
1er avis, comme tu l'a cité, la fille prend la moitié et le reste va au trésor public.
2e avis, elle hérite tt, la moitié par son statut de fille du défunt, et on lui retourne le reste car il n y a pas d'autre héritier. On appelle ça (مسألة الرد) le renvoie.
tant que les enfants remplient les 3 conditions principales que ns avons mentionné ds les 1e poste, il ne peut les déchoir de l'héritage.Citation:
3) Un musulman par exemple dont les enfants ce sont toujours mal comportés à son encontre, quels sont ses recours s'il ne souhaite pas que ses enfants héritent de lui?
Non, ceci est clairement interdit ds des hadith du prophete صلى الله عليه وسلمCitation:
4) Un parent qui souhaite donner la même part héritage à ses filles et garçons peut-il pour rééquilibrer les choses et placer des biens de son vivant pour ses filles afin qu'elles obtiennent "la même" part d'héritage que leurs frères. Ce cas est aussi valable pour l'homme qui a plusieurs épouses dont certaines ne sont pas musulmanes.
Le pertage se fait de maniere suivante:Citation:
5) On a beaucoup donné d'exemple à partir d'hommes défunts, je me pose la question suivante: dans nos sociétés polygames dans le cas du décès d'une femme dont le mari à plusieurs épouses comment cela se passe. Disons qu'une femme décède et laisse :
- Un mari
- 2 co-épouses
- 4 enfants (2 garçons et 2 filles)
- les enfants de ses co-épouses et de son mari ( 5 filles)
Quelle répartition d'un héritage de 200 000€
-le mari 1/4
-les co-epouses n'héritent pas.
-le reste pour ses enfants, pour chaque garçon le double de chaque fille.
-les autres enfants qui ne sont pas les siens n'heritent pas.
Pour facilité le partage, disons que le montant à se répartir soit de 240000 euros.
- le mari 1/4 = 60000
- les enfants se partagent le reste, 180000 euros.
Chaque garçon 60000 euros et chaque fille 30000 euros
voila les réponses que je peut fournir a tes questions.
Fatimata, je viens de voir ton post et je voulais y répondre, mais Monsieur Sinéra a tout dit. Si tu as d'autres interrogations, n'hésite pas à les poser ici, car la science de l'héritage est tellement compliquée et complexe que seules les précisions et les interrogations sont à même de lever toutes les ambiguïtés.
Comme la question de l'heritage est complexe , il y'a besoin d'éclaircir cette partie que j'ai mise en gras . j'ajoute les criteres de partage en islam sont justes grace à la volonté d'allah comme il va de soi d'expliquer aux gens qui nous lisent la nécessité de comprendre le partage d'heritage. il n'est pas facile de faire comprendre aux non-musulmans que l'homme doit prendre le double par raport à la femme.
Effectivement, il y a des cas exceptionnels où les hommes et les femmes ont la même dhéritage. C'est ce que notre fère MSIN voulait dire par ceci : Il s'agit, par exemple, d"un cas où un(e) défunt(e) musulman(e), n'a laissé comme héritiers que des frères et des sœurs utérins, c'est-à-dire des frères et des sœurs de même mère et non pas du même père. Dans ce cas, ces derniers partagent le bien à part égale. Il n'y aura aucune différence entre la part des frères et des sœurs.
Qu'elle est difficile cette matière !
Merci Papa de tes explications et de tes exemples qui restent à jamais gravés dans mon esprit.
Merci à tous pour ces éclaircissements. Je poursuis en me faisant avocate du diable....
Prenons cette phrase de Cheikhna :
L’enfant adultérin (jeeni renme en soninké) n’hérite pas son géniteur et son géniteur ne l’hérite pas non plus, car la conception de l’enfant n’a pas eu lieu dans un cadre légal ; Cet enfant hérite de plein droit sa mère et sa mère l’hérite aussi.
Si je la comprends bien un enfant conçu hors mariage mais dont les parents finissent par se marier et ont d'autres enfants lui sera exclu de l'héritage du père.
Cela n'est-il pas injuste vis à vis de cet enfant qui lui n'est pas responsable des actes de ses parents?
Que peut faire le géniteur de son vivant pour que cet enfant à sa mort ne soit pas trop lésé?
Prenons un cas plus tragique et disons que la mère de cet enfant illégitime n'est même pas musulmane et qu'au décès du mari elle ne possede rien! Elle même ne pouvant pas hériter du défunt elle ne peut céder une part d'héritage à laquelle elle ne peut prétendre. Cela veut-il dire qu'elle et cet enfant vont rester démunis? (On est bien sûr dans un cas ou le tableau est très sombre et que le reste de la famille ne leur porte pas assistance...)
Bonjour Fatimata!
Merci de chauffer les esprits par tes questions qui suscitent de l'intérêt pour le débat religieux. Pour rebondir sur ton post, je note que oui, il est clairement établi, en droit musulman, qu'un enfant illégitime, parce que conçu en dehors du mariage, ne peut aucunement hériter son géniteur. Cet enfant ne pourra hériter que sa mère, si cette dernière est bien sûr musulmane. Si elle n'est pas une musulmane, l'enfant ne pourra hériter ni son géniteur, ni sa mère qui n'est pas musulmane. Car un(e) musulman(e) ne peut pas hériter quelqu'un d'une autre religion et vice versa. Cette loi n'est pas une loi humaine pour qu'elle soit considérée comme injustice, quand bien même l'enfant illégitime n'a rien demandé à personne. Allah, qui a rendu les relations extra conjugales illicites, ne peut pas donner des droits à un enfant issu de telles unions interdites. Oui même quand les deux parents se marient par la suite et qu'ils ont d'autres enfants légitimes, celui qui a été conçu avant leur mariage ne peut pas prétendre à l'héritage de son géniteur. Il ne peut hériter que sa mère, si elle est musulmane comme lui.
Je profite d'ailleurs de l'occasion pour dire qu'il est strictement interdit de nouer une relation de mariage entre une fille et un homme alors que la fille est déjà enceinte, car cela est non seulement interdit, mais également ne fera pas de cet enfant un enfant légitime qui pourra hériter son géniteur. C'est un paramètre important que toutes celles qui cachent leur grossesse pendant leur mariage religieux doivent savoir.
Quant à ta question de savoir si le géniteur peut ou non lui donner quelque chose, il faut savoir que ce n'est pas une obligation, mais il peut, s'il le souhaite, lui donner quelque chose dans la limite possible permise par l'islam. On ne peut pas donner plus d'un tiers de son bien à quelqu'un. Quoi qu'il en soit, il ne peut nullement lui donner quelque chose dans l'idée de ne pas le léser. Car s'il ne lui donne absolument rien, il ne le lèse pas, parce qu'il n'est pas son héritier. On n'a pas à léser ou à favoriser quelqu'un qui n'est pas votre hériter. Il peut lui donner quelque chose, comme il peut le faire au bénéfice d'une autre personne par simple charité ou par altruisme et non pas par obligation morale ou religieuse. Il est important aussi de savoir qu'on ne doit strictement pas déposséder ses héritiers au profit d'un autre individu, même quand il s'agit de votre enfant illégitime. C'est strictement interdit par l'islam. Voilà les quelques réponses que je peux te donner, mais le débat se poursuit. Bien à toi.