A propos de la lecture du saint coran

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Savoir lire l'arabe ne suffit pas seulement à s'aventurer dans la lecture du coran. En effet, la lecture du coran nécessite une formation de la part de celui qui maitrise le coran. Le coran ne se lit pas comme un livre profane; il existe sept manières de le psalmodier et c'est tout un art que d'interprèter correctement les signes phonétiques placés au-dessus et au dessous du texte. Malheureusement beaucoup de gens, par la seule lecture de l'arabe, se permettent de lire le coran sans connaitre toutes les techniques appropriées pour bien lire ce texte jus divinum. En un mot comme en cent pour bien lire le coran, il faut imperativement passer par quelqu'un qui maitrise ce texte particulier. Chaque mot mal prononçé maudit son lecteur, sauf ceux qui ont un problème de prononciation lié à leur nature.

Marigatta merci d'avoir ouvert ce sujet de grande importance. Combien de fois, j'ai prié derrière des imams qui commettent le forfait parce qu'au lieu de lire Bissmi Lâhi a-rahmâni a-rahimi, ils disent fautivement Bissmi Lâhi a-rahmâna a-rahimi. Ces mêmes personnes écorchent vif la fatiha. Je n'arrive jamais à comprendre cela. Dieu sait qu'il y a du monde qui lit fautivement la fatiha dans la prière. Or une fatiha lue de façon incorrecte met en cause la prière. Je suis absolument d'accord avec toi que le Coran, un texte jus divinum comme tu le dis si bien, ne se lit pas comme l'arabe simple. Les accents placés supra et infra des mots ont une grande signification. Il faut ajouter à cela qu'on ne s'arrête pas n'importe où, on ne respire pas n'importe où dans la lecture du Coran. Car qu'on s'arrête avant un arrêt à cause d'une respiration ou d'un rôt, il y a une façon de reprendre le reste du verset. Tout cela s'apprend et tout cela s'enseigne. Je peux revenir sur ce sujet de haute importance.