Je suis très d'accord avec ton analyse. En plus quand on traduit le terme al madrasa't, il signifie exactement école. Personnellement, j'ai fait toutes mes études religieuses auprès de mon père sous un simple hangar, mais sans vanité, je n'ai rien à envier aux sortants de ces "madrasa't". Mais là où je ne comprends surtout pas dans le post de l'auteur, c'est quand il écrit ceci :
Quel lien peut-on établir entre l'associatisme et l'électricité. Je ne comprends rien de cette logique. En plus de cela, l'idée selon laquelle c'est parce qu'il n'y a pas d'électricité que les adultères et les fornications sont nombreuses dans nos villages est à relativiser. En France, il y la lumière un peu partout, mais nous savons tous que la débauche sexuelle n'est pas rare. Il est certes vrai que les résultats liées à la fornication et à l'adultère (naissances illégitimes) se voient plus dans les villages que dans les grandes villes. Mais l'explication est simple : C'est parce qu'en France et dans certaines grandes agglomérations l'accès aux moyens contraceptifs est plus facile que dans nos villages. En plus, en islam on ne dit pas banalement que quelqu'un a forniqué, a fait l'adultère ou est un associateur sans avoir en sa possession un certain nombre d'informations et de témoignages fiables.
Si l'idée de faire avancer les connaissances islamiques dans nos villages est plus que jamais nécessaire, il importe de mettre terme à certains préjugés ou à penser qu'en ouvrant les écoles, on va ré-islamiser leurs habitants. Ils sont déjà musulmans à part entière. C'est d'ailleurs grâce à nos parents, à nos aïeux que nous sommes musulmans. Nous devons leur rendre hommage. Ils auraient pu emprunter une autre voie.
En conclusion, oui à la diffusion de la science islamique dans nos villages et non à la stigmatisation implicite de nos méthodes d'enseignements religieux et notre organisation socioculturelle. Bien à vous tous.