Assalam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatouh
Le Shaykh al-`Arabî ad-Darqawî (qu’Allâh l’agrée) dit dans l’une de ses Lettres sur la Voie Spirituelle (ar-Rasâ-îl) :
"Si Allâh a dispensé de la prière les femmes ayant ses règles ou celle qui vient d’accoucher, cette prière qui fait pourtant partie des rites qu’Il a imposés à Ses serviteurs, quelle importance peut-on alors accorder au reste !
Ainsi, les femmes qui évitent de se mêler de ce qui ne les regarde pas, s’acquittent de leurs obligations religieuses et se limitent aux œuvres surérogatoires qu’elles ont la force d’accomplir atteindront – s’il plait à Allâh – la félicité et non le malheur.
Elles n’ont pas à se surcharger d’œuvres religieuses car elles moulent, tamisent, roulent la semoule, pétrissent, cuisent, suspendent et détachent le linge, balayent, arrosent, ramassent le bois, filent, traient, portent leur descendance, éprouvent les douleurs de l’accouchement, élèvent leurs enfants, et toutes ses choses qui constituent de grandes œuvres et un effort évident ; elles n’ont donc besoin en dehors de cela que de la prière, du jeûne et des œuvres obligatoires comme l’Aumône, si le niveau rendant l’impôt exigible est atteint, ou le Pèlerinage pour celles qui ont la possibilité de l’accomplir."
Plus loin le Shaykh (qu’Allâh sanctifie son âme) ajoute :
« Moi aussi, mon frère, si je t’ai parlé de cette question concernant les femmes, c’est pour que tu les en informes et qu’elles soient conscientes des œuvres qu’elles accomplissent, car beaucoup d’entre elles ne les considèrent pas comme telles ; or, il s’agit d’œuvres parmi les plus grandes qui soient, par lesquelles Allâh efface les mauvaises actions et élève les degrés.
Dis-leur donc qu’elles s’acquittent de leurs obligations avec entrain et qu’elles n’en soient pas mécontentes – et c’est pour Allâh quelque chose de considérable ! (24, 15) »