Merci pour ce texte.
Cela s'applique donc a tous les anniversaires quels qu'ils soient?
Le statut de la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)
Louange à Allah, Maître des Mondes. Bénédiction et salut soient sur notre Prophète, sur sa famille et sur tous ses compagnons.
Il est évident que le Livre et la Sunna ordonnent l’observance de la loi d’Allah et de Son Messager et interdisent l’introduction d’innovations dans la religion. Allah le Très Haut a dit : «Dis: "Si vous aimez vraiment Allah, suivez- moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés.» (Coran, 3 : 31) et : «Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d' autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. » (Coran, 7 : 3) et : «Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez- le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. » (Coran, 6 : 153). Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « le livre d’Allah véhicule le discours le plus vrai, et l’enseignement de Muhammad est le meilleur et les pratiques (religieuses) innovées les pires ». Il a dit encore : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter » (rapporté par al-Boukhari sous le n° 2697 et par Mouslim sous le n° 1718). Une version rapportée par Mouslim dit : « quiconque accomplit une œuvre non conforme à notre affaire (religion) la verra rejeter ».
La commémoration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) au mois de Rabi I fait partie pratiques condamnables inventées par les gens. Ils s’y prennent de différentes manières :
– Certains se contentent de se réunir pour écouter lire le récit du mawlid (la naissance du Prophète) ou prononcent des discours ou lisent des poèmes ;
– D’autres préparent des repas et des gâteaux et d’autres aliments et les offrent aux participants ;
– D’autres célèbrent l’événement dans les mosquées ou chez eux.
– D’autres, loin de se contenter de ce qui précède, intègrent dans la cérémonie des pratiques prohibées ou réprouvées comme le contact physique direct entre des hommes et des femmes dans une ambiance marquée par des chants et la danse ou des pratiques polythéistes comme l’imploration du secours du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui), son invocation et la sollicitation de son aide contre l’ennemi, etc.
Ces différentes manières de célébrer l’événement ont en commun leur caractère d’innovation prohibée inventée par les chiites fatimides après les trois meilleurs siècles (de l’Islam) pour corrompre la religion des musulmans.
Le premier initiateur de ces manifestations en public fut al-malik al-moudhaffar Abou Said Kawkaboury, roi d’Arbel vers la fin du 6e siècle et le début du 7e siècle de l’Hégire d’après des historiens comme Ibn Khallitan et d’autres.
Abou Shama dit : « Le premier à l’avoir célébrée à Moussoul fut Cheikh Omar Ibn Muhammad al-Moulla, l’un des célèbres hommes pieux. C’est son initiative qui fut perpétuée par le roi d’Arbel et d’autres.
Al-Hafiz ibn Kathir a dit dans al-bidaya wa an-nihaya (13/137) à propos de la biographie d’Abou Said Kazkabouri : « Il organisait une grande cérémonie au mois de Rabi I à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Al-Bast a dit : un des participants à l’une des cérémonies organisées par al-Moudhaffar m’a raconté que ce dernier faisait étaler sur une nappe 5 000 (moutons), méchoui, 10 000 poulets, 100 000 coupes à crèmes, 30 plats de gâteaux […]. Il organisait un concert (religieux) pour les soufi et dansait avec eux du début de l’après-midi jusqu’à l’aube ».
Dans Wafayat al-a’yan (3/274), Ibn Khallikan dit : « Dès le début du mois de Safar, ils se mettaient à donner la plus belle décoration aux dômes. Sous chaque coupole se tenait un groupe de musiciens. Pendant cette période, les gens chômaient et n’avaient d’autre occupation que de venir regarder les fêtards et tourner autour d’eux […]. Deux jours avant le mawlid, le roi emmenait un nombre de chameaux, de bœufs et de moutons qui défiait la description et les faisait accompagner de tambours, de chants et d’actes de divertissements, et faisait progresser le cortège jusqu’à la place publique […]. Dans la nuit de la cérémonie, il organisait un concert (religieux) à la citadelle après la prière du maghreb ».
Voilà la genèse de la célébration de l’anniversaire de la naissance (du Prophète). Elle date d’une époque récente et fut accompagnée de manifestations de divertissement, d’excès, de gaspillage des biens et du temps, le tout fondé sur une innovation qu’aucun argument tiré de la révélation d’Allah ne permet de soutenir.
Il convient au musulman de s’employer à faire vivre les pratiques enseignées par la Sunna et à faire disparaître les innovations et de n’engager une action avant de connaître le jugement d’Allah à son propos.
Le statut de la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).
La cérémonie organisée à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) est interdite pour plusieurs considérations :
Premièrement, ni le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui-même ni ses compagnons ne l’avaient faite. Or toute pratique religieuse qu’ils n’avaient pas faite est une innovation à interdire compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Tenez fortement à ma Sunna et à celle des guides qui me succéderont ; accrochez-vous-y ( mordez les avec vos incisives). Méfiez-vous des pratiques innovées car toute pratique (religieuse) inventée constitue une innovation et toute innovation est une aberration » (cité par Ahmad, 4/126 et par at-Tirmidhi, n° 2676).
La célébration du mawlid est une pratique instaurée par les Fatimides après les meilleurs siècles pour corrompre la religion des musulmans. Or quiconque invente, pour se rapprocher d’Allah, une pratique que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et ses compagnons n’avaient ni ordonnée ni accomplie, accuse le Messager implicitement de n’avoir pas bien expliqué la religion aux gens et démenti la parole du Très Haut : «Aujourd'hui, J' ai parachevé pour vous votre religion. » (Coran, 5 : 3) dans la mesure où il a apporté un surplus qu’il présente comme une partie de la religion, bien que n’ayant pas été enseignée par le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui).
Troisièmement, la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) revient à imiter les chrétiens qui fêtent la Noël. Or leur imitation fait l’objet d’une interdiction aggravée. Les hadith nous interdisent de nous assimiler aux infidèles et nous ordonnent de ne pas les suivre (dans leurs pratiques).
A ce propos, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est assimilable » (cité par Ahmad, 2/50 et par Abou Dawoud, 4/314). Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit encore : « différenciez-vous des polythéistes » (rapporté par Mouslim, 1/222 n° 259). Cela s’applique plus particulièrement à leurs rites religieux.
Quatrièmement, la célébration de l’anniversaire du mawlid, en plus de son caractère innové et d’imitation des chrétiens – deux choses qui sont interdites – , conduit à l’excès et à l’exagération de sa vénération voire à son invocation et l’imploration de son secours à la place d’Allah. Ceci est la réalité constatée à nos jours chez bon nombre de ceux qui célèbrent l’anniversaire innové du mawlid. En effet, ils invoquent le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) au lieu de celle d’Allah et implore le secours du Prophète et déclament des poèmes entachés de polythéisme comme la bourda et d’autres pour faire son éloge. Or le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit qu’on le loue de manière exagérée et a dit : « Ne me faites pas des éloges excessives comme les chrétiens le font pour le fils de Marie car je ne suis que Son serviteur. Dites donc : il est l’esclave serviteur d’Allah et Son messager » (cité par al-Boukhari, 4/142 n° 3445, al-Fateh 6/551) c’est-à-dire : ne commettez pas d’excès dans les louanges et la vénération que vous faites à mon endroit comme les chrétiens l’ont fait à l’égard de Jésus qu’ils ont fini par adorer, malgré l’interdiction divine qui leur avait été adressée en ces termes : «Ô gens du Livre (Chrétiens), n' exagérez pas dans votre religion, et ne dites d' Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n' est qu' un Messager d' Allah, Sa parole qu' Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui.» (Coran, 4 : 171).
Notre Prophète nous a interdit les excès afin de nous éviter le sort qui les a frappés. C’est ainsi qu’il a dit : « Méfiez-vous des excès car ils ont entraîné la perdition de vos devanciers » (cité par an-Nassaï, 5/268 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi Sunani an-Nassaï, n° 2862.
Cinquièmement, la perpétuation de l’innovation que constitue le mawlid ouvre la porte à d’autres innovations et détourne les gens des pratiques enseignées par la Sunna. C’est ainsi qu’on voit les partisans des innovations s’y livrer ardemment tout en négligeant les pratiques sunnites, en les haïssant et en leur déclarant l’hostilité. ils en viennent même à réduire leur pratique religieuse à des commémorations innovées et des mawlid. En outre, ils se sont divisés en groupes et chaque groupe célèbre l’anniversaire de la naissance de ses grandes figures. C’est ainsi que l’on voit les mawlid d’al-Badawi, d’Ibn Arabi, d’ad-Doussouqui et d’ach-Chadhili… Ils passent d’un mawlid à un autre, et il en a résulté des manifestations exagérées à l’endroit de ces défunts et à l’endroit d’autres. Ils les invoquent à la place d’Allah et croient qu’ils peuvent leur profiter et leur porter préjudice. Ce qui les amène à s’exclure de la religion d’Allah et à retourner à la religion des païens à propos desquels Allah a dit : « 18- Ils adorent au lieu d' Allah ce qui ne peut ni leur nuire ni leur profiter et disent: "Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d' Allah".» (Coran, 10 : 18) et : «"Nous ne les adorons que pour qu' ils nous rapprochent davantage d' Allah.» (Coran, 39 : 3).
Discussion des arguments incertains des partisans de la célébration du mawlid
Ceux qui soutiennent la perpétuation de cette innovation s’accrochent à des arguments plus faibles que la toile d’araignée. Ces arguments se présentent comme suit :
1/ Prétendre que c’est une manière de vénérer le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).
Notre réponse est que la vénération[du Prophète] consiste strictement à lui obéir, à exécuter ses ordres, à abandonner ses interdits et à l’aimer. On ne le vénère pas en se livrant à des innovations (religieuses) ni en maintenant des croyances légendaires ni en perpétuant des actes de désobéissance. La célébration du mawlid relève de cette catégorie d’acte puisqu’elle constitue une désobéissance [au Prophète]. Les Compagnons étaient ceux qui ont fait preuve de la plus grande vénération à l’égard du Prophète. C’est pourquoi Urwa ibn Massoud dit à Quaraych : « Mon peuple ! J’ai fréquenté des rois notamment César et Cosroë et le Négus… Au nom d’Allah ! Je n’ai vu aucun roi faire l’objet d’une vénération comparable à celle que les compagnons de Muhammad lui vouent. Au nom d’Allah ! Il ne crache pas sans que l’un d’eux rattrape le crachat et se frotte le visage et le corps avec. Quand il leur donne un ordre, ils s’empressent à l’exécuter. Quand il fait ses ablutions, ils se précipitent sur le reste de l’eau qu’il a utilisée. Quand il parle, ils baissent leur voix et ne fixent pas leur regard sur lui en signe de vénération. (cité par al-Boukhari, 3/178 n° 2731, 2732, al-Fateh : 5/388). Cette vénération ne les avait pas amené à célébrer sa naissance. Si cela était permis, ils l’auraient fait.
2/ L’observance massive de la pratique dans de nombreux pays
Nous répondons en disant qu’un argument valable doit reposer sur ce qui a été rapporté de façon sûre d’après le Messager (bénédiction et salut soient sur lui). Or ce qui a été rapporté de façon certaine d’après celui-ci implique une proscription de toutes les innovations y compris ladite célébration. La pratique des gens qui n’est pas fondée sur un argument ne peut pas être considérée comme une preuve. Quel que soit le nombre des pratiquants : «Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t' égareront du sentier d' Allah. » (Coran, 6 : 116). Par ailleurs, Dieu merci, on trouve à chaque époque des gens qui s’opposent à cette pratique et en démontrent la fausseté. Aussi l’attitude de ceux qui la perpétuent en dépit de la réalité qui leur a été expliquée ne peut-elle pas servir de preuve.
Parmi ceux qui se sont opposés à la célébration du Mawlid figurent Cheikh al-islam Ibn Taymiyya dans Iqtidha as-sirat al-moustaqim et al-imam ach-Chatibi dans al-itissam et Ibn al-Hadj dans al-Madkhal et cheikh Tadj ad-Dine Ali ibn Omar al-Lakhmi qui a consacré un ouvrage à la question et Cheikh Muhammad Bachir as-Sahssawani al-hindi dans son livre Siyant al-insane et Sayyid Muhammad Rachid Rida qui a consacré un traité au sujet et cheikh Muhammad ibn Ibrahim al-Cheikh et d’autres qui ne cessent d’écrire chaque année dans les journaux et revues pour dénoncer cette innovation au moment où elle est mise en pratique.
3/ La célébration du mawlid est une manière d’évoquer le souvenir du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui.
Nous répondons en disant que le musulman se souvient constamment du Messager (bénédiction et salut soient sur lui). C’est le cas chaque fois que son nom est mentionné dans l’appel à la prière ( adhan) et dans l’annonce de l’imminence du début de celle-ci (iqama) et dans les sermons. C’est encore le cas chaque fois que le musulman prononce les Deux Professions de foi à la suite des ablutions et dans le cadre des prières et chaque fois qu’il prie pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dans ses prières (canoniques) ou après la mention de son nom. En outre, chaque fois que le musulman accomplit une bonne action instituée par le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) il se souvient de lui et celui-ci reçoit pour l’action une récompense égale à celle donnée à son auteur.
Aussi le musulman ne cesse-t-il pas d’évoquer le souvenir du Prophète et établit un lien (spirituel) avec lui nuit et jour grâce à la pratique de son enseignement. Il ne limite pas son action au jour du mawlid et ne s’attache pas à une innovation contraire à la sunna du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) puisqu’un tel comportement l’éloignerait du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) et le mettrait à l’écart par rapport à lui.
Le Messager se passe volontiers de cette cérémonie innovée (dans la religion) et se contente de ce qu’Allah a institué pour le vénérer et témoigner de son respect. C’est à quoi le Très Haut fait allusion quand Il dit : «4- Et exalté pour toi ta renommée? » Coran, 94 : 4). En effet, on mentionne son nom chaque fois que celui d’Allah est mentionné dans l’adhan, l’iqama ou la prêche. Ceci suffit pour le vénérer, témoigner de son amour, renouveler son souvenir et exhorter les gens à le suivre.
Allah le Transcendant et Très Haut n’a pas mis en relief dans le Coran la naissance du Prophète. En revanche, il a mis un accent particulier sur son investiture de la mission divine. A ce propos, Il a dit : «Allah a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu' Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes. » (Coran, 3 : 164) et : «C' est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs …» (Coran, 62 : 2).
4/ La célébration du mawlid est une initiative prise par un souverain juste et bien instruit afin de se rapprocher d’Allah.
Nous répondons en disant que l’innovation est à rejeter, d’où qu’elle puisse venir. La bonne intention ne justifie pas une mauvaise action et le fait d’être « juste et bien instruit » n’implique pas qu’on est infaillible.
5/ La célébration du mawlid est une belle innovation parce qu’elle exprime la gratitude envers Allah qui a mis à notre disposition ce noble prophète
On répond en disant qu’il n’existe pas de belles innovations. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter » (cité par al-Boukhari, 3/167 n° 2697, Fateh, 5/355).
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit encore : « Toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration » (cité par Ahmad, 4/126 et par at-Tirmidhi sous le n° 2676). Il a qualifié toutes les innovations d’aberration. mais l’autre dit : « Toute innovation n’est pas une aberration puisqu’il existe de belles innovations ».
Al-Hafiz ibn Radjab dit dans le commentaire des Al-Arba’ine : « la parole du Prophète » toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration » est si riche que rien n’y échappe. C’est l’une des importantes règles de la religion. C’est comme sa parole : « Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter » (cité par al-Boukhari, 3/167 n° 2697, Fateh, 5/355). Quiconque invente une pratique et l’intègre dans la religion sans qu’on lui y trouve un fondement, véhicule une aberration sans aucun rapport avec la religion. Peu importe que cela touche les questions dogmatiques ou les actes ou les paroles manifestes ou cachés ». Voir Djawami al-Uloum wa al-hikam, p. 233.
Ces gens-là ne s’appuient dans leur affirmation de l’existence de belles innovations que sur la parole d’Omar à propos des prières dites tarawih : « Quelle belle innovation celle-là ! » (le Sahih d’al-Boukhari, 2/252 n° 2010 suspendu, Fateh, 4/294).
Ils disent encore : « on a innové des choses que les ancêtres pieux n’avaient pas désapprouvées comme la compilation du Coran dans un seul livre, la transcription et la collecte des hadith… »
La réponse est que ces choses ont leur origine dans la loi religieuse et elles ne constituent pas des innovations. La parole d’Omar : « quelle belle innovation » revient à employer le vocable « bid’a » dans son acception linguistique non religieuse. Quand on dit d’une pratique qui a un fondement dans la religion qu’elle une « bid’a », ce terme est alors employé dans son sens linguistique.
La compilation du Coran dans un seul volume est bien fondée. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) donnait l’ordre d’écrire les versets du Coran, mais ils étaient écrits de façon éparse. Et puis les Compagnons les ont rassemblés dans un seul livre.
La prière des tarawih fut célébrée par le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) pendant plusieurs nuits avec ses compagnons. Par la suite, il se retirait de peur que la pratique ne fût rendue obligatoire. Mais les Compagnons maintinrent la pratique en célébrant la prière tantôt ensemble tantôt individuellement, du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) comme après sa mort. Et puis Omar finit pas les rassembler derrière un imam comme on le faisait au début avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Ceci n’est donc pas une innovation dans la religion.
La transcription du hadith aussi a son origine dans la religion. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait donné l’ordre de transcrire des hadith à des compagnons qui le lui avaient demandé. Du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) on craignait que la transcription du hadith n’entraînât sa confusion avec le Coran. Après la mort du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) cette confusion n’était plus possible parce que le Coran était complet et bien maîtrisé avant la mort du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Dès lors, les musulmans se mirent à transcrire la Sunna pour la préserver. Puisse Allah les récompenser par le bien au nom de l’Islam puisqu’ils ont bien protégé le livre de leur Maître et la Sunna de leur prophète contre la perte et la manipulation.
On dit aussi : pourquoi n’a-t-on pas commencé à manifester ce que vous considérez comme une gratitude que récemment ? Pourquoi les hommes des meilleurs siècles comme les Compagnons, leurs successeurs et les successeurs de ces derniers ne l’ont pas fait ? Pourtant ils aimaient mieux le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et étaient plus attachés à la bienfaisance et à l’accomplissement de la reconnaissance (envers Allah). Est-ce que les initiateurs de la célébration du mawlid étaient mieux guidés que ceux-là ? Savaient-ils mieux qu’eux se montrer reconnaissants envers Allah, le Puissant et Majestueux ? Pas du tout.
6/ La commémoration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) traduit l’amour que l’on a pour lui. Mieux, elle en constitue un aspect. Et il est légitime de manifester son amour pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)
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Nous répondons en disant qu’il n ‘y a aucun doute que tout musulman doit aimer le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) plus qu’il n’aime sa propre personne, ses enfants, ses parents et tous les hommes. Puisse mes père et mère soient sacrifiés pour le défendre (bénédiction et salut soient sur lui). Mais cela ne signifie point qu’il nous est permis d’inventer des pratiques qu’il n’a pas instituées pour nous… L’aimer c’est lui obéir et le suivre, car c’est là que réside la plus importante manifestation d’amour. C’est à ce propos qu’on a dit :
Si ton amour pour lui était vrai, tu lui obéirais
Certes l’amoureux obéit à celui qu’il aime
Aimer le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) implique la mise en pratique de sa Sunna, sa rigoureuse conservation et l’abandon de tous les actes et paroles qui lui sont contraires. Il est indubitable que tout ce qui est contraire à sa Sunna constitue une innovation condamnable et une désobéissance évidente. C’est le cas de la célébration du mawlid et les autres innovations. La bonne intention ne justifie pas l’introduction d’innovations dans la religion. En effet, la religion repose sur deux bases : la sincérité et la conformité. A ce propos, le Très Haut a dit : «Non, mais quiconque soumet à Allah son être tout en faisant le bien, aura sa rétribution auprès de son Seigneur. Pour eux, nulle crainte, et ils ne seront point attristés. » (Coran, 2 : 112). La soumission à Allah traduit la sincérité et la bienfaisance revient à se conformer à l’enseignement du Messager, sa Sunna..
7/ La célébration du mawlid s’accompagne de la lecture de la biographie du Messager. Ce qui incite les gens à l’imiter et à le suivre
Nous leur disons que la lecture de la biographie du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) est exigée de tout musulman tout le long de l’année et durant toute sa vie. Quant à limiter cette lecture à un jour déterminé sans une preuve, c’est une innovation. Or toute innovation est une aberration » (cité par Ahmad, 4/164 et par at-Tirmidhi, 2676). L’innovation (religieuse) n’entraîne que le mal et l’éloignement du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).
En somme, la commémoration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) constitue ,sous toutes ses formes, une innovation répréhensible. Les musulmans doivent l’interdire et en faire autant pour toutes les autres innovations et s’employer à la revivification des pratiques prophétiques et à leur maintien. Il ne faut pas se laisser tromper par ceux qui propagent cette innovation et la défendent. Car ces gens-là s’intéressent davantage à la revivification des innovations qu’à la remise en valeur des pratiques prophétiques. Pire, il se peut même qu’ils ne s’intéressent pas du tout à la revivification desdites pratiques.
De tels hommes ne doivent pas être imités, même s’ils constituent la majorité de la population. Il faut plutôt imiter ceux qui suivent la voie que constitue la Sunna comme les ancêtres pieux et leurs partisans, même s’ils restent minoritaire. Car ce n’est pas à travers les hommes qu’il faut chercher à connaître la vérité, mais c’est grâce à la connaissance de la vérité qu’on connaît les hommes (de vérité). Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Celui d’entre vous qui vivra (longtemps) verra une grande divergence de vues. Mais attachez-vous alors à ma Sunna (conduite) et à celle des califes bien guidés. Cramponnez-vous y (mordez les avec vos incisives). Méfiez-vous des pratiques innovées car toute innovation conduit à l’aberration. (cité par Ahmad, 4/126 et par at-Tirmidhi n° 2676).
Dans ce noble hadith, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a expliqué en qui nous devrions nous référer en cas de divergence. De la même manière ,il nous a expliqué que tous les actes et paroles contraires à la Sunna constituent des innovations et que toute innovation conduit à l’aberration.
Quand nous examinons la célébration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous ne lui trouvons aucun fondement ni dans la vie du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) ni dans celle des califes bien guidés. Elle fait donc partie des choses innovées et des innovations aberrantes. Voilà le principe que véhicule le hadith (susmentionné). C’est aussi le sens de la parole du Très Haut : «si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez- le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). » (Coran, 4 : 59).
Se référer à Allah c’est retourner à Son noble livre. Se référer au Messager c’est retourner à Sa Sunna après sa mort. Livre et Sunna constituent les seules références en cas de dispute. Où est donc la preuve liée au Livre ou à la Sunna qui permet de soutenir la légitimité de la célébration de la naissance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Celui qui approuve cette pratique doit s’en repentir devant Allah le Très Haut et se repentir des autres innovations. Voilà le comportement digne du croyant qui ne cherche que la vérité. Quant à celui qui s’entête malgré la clarté des preuves, c’est Allah qui s’occupera du règlement de son compte.
Cela dit, nous demandons à Allah de nous aider à nous attacher à Son livre et à la Sunna de Son messager jusqu’au jour où nous Le rencontrerons.
Puisse Allah bénir et saluer notre prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
Extrait du livre : houqoq an-nabiy salla Allahou alayhi wa sallam bayna al-idjlal wa al-ikhlal p. 139 par Dr Salih ibn Fawzan al-Fawzan, membre du collège des grands ulémas en Arabie Saoudite.
Merci pour ce texte.
Cela s'applique donc a tous les anniversaires quels qu'ils soient?
Dernière modification par Hadjara 11/12/2009 à 16h55
J'atteste qu'il n'y a de divinité qu'Allah, Le Seul et J'atteste que Mohammed est le Prophète d'Allah et Son serviteur.
salam allah alaikoum
Célébrer l'anniversaire du saint Prophète ("BPSL" ) est célébrer l'Islam, parce que le Prophète ("BPSL" ) est le symbole de l'Islam. L'Imam Matwalli Chaârawi a cité dans son livre, Ma'idat al-Fikr al-Islamiyya (p. 295):
Si les êtres vivants étaient joyeux de sa venue dans ce monde,
et si toutes les créatures inanimées étaient contentes à sa naissance,
et si toutes les plantes étaient heureuses à sa naissance,
et si tous les animaux étaient joyeux à sa naissance,
et si tous les anges étaient heureux à sa naissance,
et si tous les jinns croyants étaient heureux à sa naissance,
-pourquoi nous empêcheriez-vous d'être heureux à sa naissance?
Partant de là, et dans le but de défendre le commun des musulmans et les croyants contre ces fausses et inacceptables accusations il est nécessaire de connaître la position actuelle de l’Islam sur ce qui est permissible, basé sur khilaf (divergence des opinions parmi les savants), et personne ne peut changer cette position en un interdit sauf l’ignorant et l’innovateur.
Avant d'aller plus loin, trois affirmations:
1. Nous disons que célébrer le Mawlid du Prophète ("BPSL" ) est acceptable, se rassembler pour entendre et écouter les éloges (mad) qui ont été écrits à son égard est acceptable, et que donner à manger aux gens et rendre heureuse la Umma en cette occasion est acceptable.
2. Nous disons que la célébration du Mawlid du Prophète ("BPSL")
ne doit pas seulement avoir lieu le 12 du mois de Rabiî al-Awwal, mais peut et devrait être tous les jours de tous les mois dans toutes les mosquées afin que les fidèles ressentent en leur cœur la lumière de l'Islam et celle de la Chariâa.
3. Nous disons que les rassemblements pour le Mawlid sont un moyen efficace pour appeler les gens à l'IslAm et éduquer les enfants, et que ces reunions donnent une occasion en or, a ne pas laisser s’echapper pour, chaque âlim (savant) et prêcheur pour enseigner et rappeler à la Nation le bon caractère, la manière d'adorer Allah et les rapports du Prophète ("BPSL" ) avec les gens. Ces rassemblements contribuent à rendre les enfants joyeux en leur donnant de la nourriture, des jus de fruits, des cadeaux afin qu'ils puissent aimer et se souvenir de leur Prophète ("BPSL" ).
je reviendrais incha allah pour donner Dix preuves montrant que la célébration de la naissance du Prophète"BPSL" est acceptée dans la Chariâa
*Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres.
Wa 'aleykoum salam
Mon frere ou ma soeur pour moi le raccourci c'est que les 4 khalifs bien guidés aprés le messager(saw) de DIEU aimaient le messager(saw) de DIEU mieux que nous ,ils étaient le plus proches de lui,s'ils n'ont pas fétaient son aninverssaire pourquoi nous le fétions?
Aimons nous le messager(saw)de DIEU plus qu'eux?
"Lorsque la peine envahit ton cœur, rappelle-toi d'Allah, car Il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde, celui qui t'entend lorsque plus personne ne t'écoute, Il est la Présence au-delà de toute absence. Rappelle-toi de celui qui ne t'oublie jamais et Il deviendra l'apaisement de ta peine."
On peut cacher " tout le Temps " une partie de la Vérité
On peut cacher " toute la Vérité " une partie du Temps
Mais on ne peut pas cacher " tout le Temps " " toute la Vérité "
salam
Le récit d'Ibn Battouta sur le Mawlid:les opinions de Ibn Qayyim,
Le célèbre historien du 8e siècle Ibn Batoua raconte dans sa Rila, Vol. 1, p. 309 and 347, qu'après la prière chaque vendredi, de même que le jour de la naissance du Prophète (pbsl), la porte de la Kaâba est ouverte par le chef des Banou Chayba, les gardiens de la Kaâba, et que le jour du Mawlid, le qadi ou juge suprême Chafici de la Mecque, Najmouddin Mouammad Ibn al-Imam Mouhyiddin at-Tabari, distribue de la nourriture aux chourafa' (descendants du Prophète (bpsl)) ainsi qu'à tous les gens de la Mecque.
Trois récits du 10e siècle sur le Mawlid
La description suivante consolide les témoignages de trois autorités du 10e siècle: L'historien Ibn ouhayra dans son livre al-Jamic al-Laif fi fal Makka wa ahliha, p.326; le afi Ibn ajar al-Haythami dans son livre Kitab al-Mawlid ach-Charif al-Mucaam, et l'historien an-Nahrawali dans al-Iclam bi-aclam Bayt Allah al-Haram, p. 205.
Le 12 de Rabiâ al-awwal de chaque année, après la prière de Maghrib, les quatre qadis de la Mecque (représentant les Quatre Ecoles) et de nombreux groupes comprenant les fouqaha' (juristes) et les fouala' (notables) de la Mecque, les cheicks, les enseignants des zawiya et leurs élèves, les rou'assa' (magistrats) et les savants (moutacammamin), sortent ensemble de la mosquée et visitent le lieu de naissance du Prophète (s), récitant dhikr et tahlil (LA ILAHA ILLALLAH). Les maisons sur le parcours sont illuminées par de nombreuses lanternes et bougies, et les gens sortent pour se mêler au cortège. Tous se revêtent de leurs plus beaux habits et amènent leurs enfants. Une fois le lieu atteint, un sermon spécial est prononcé pour l'occasion de sa naissance mentionnant les miracles (karamat) qui eurent lieu en ce jour. Ensuite la douca' pour le sultan (le Caliphe), l'Emir de la Mecque et le qadi Chafici est récitée et tous prient humblement. Peu de temps avant la prière de Icha', tout le groupe retourne au lieu de naissance du Prophète (s) à la grande mosquée qui déborde de gens. Tous s'asseyent en rang au pied du Maqam Ibrahim. Dans la mosquée, un prêcheur prononce d'abord le tamid (AL AMDOULILLAH) et le tahlil, et une fois de plus fait une douca' pour le Sultan, l'Emir, et le qadi Chafici. Après cela, l'appel pour la prière du cIcha' est fait. La prière achevée, le groupe se disperse.
Une description similaire est donnée par al-Diyarbakri (ob. 960) dans son Ta'rikh al-Khamis.
La Célébration du Mawlid aujourd'hui dans les pays musulmans
Aujour'dhui dans tous les pays musulmans, les fidèles célèbrent l'anniversaire du Prophète (pbsl). Cela peut se voir en Egypte, en Syrie, au Liban, en Jordanie, en Palestine, en Iraq, au Koweit, en Afghanistan, aux Emirats, en Arabie Saoudite (non officiellement mais dans la majorité des familles), au Soudan, au Yémen, en Libye, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Mauritanie, à Djibouti, en Somalie, en Turquie, au Pakistan, en Inde, au Sri Lanka, en Iran, en Azerbaidjan, en Ouzbekistan, au Turkestan, en Bosnie, en Indonésie, en Malaisie, au Brunei, à Singapour, et dans la plupart des pays musulmans. C'est une fête nationale dans la plupart des pays arabes. Tous ces pays, O Nation de l'Islam, célèbrent ce grand évènement. Comment une minorité peut-elle venir aujourd'hui déclarer de haram la célébration du Mawlid? Et qui sont ces savants qui sont contre la célébration du Mawlid, en comparaison aux houffaz (savants de hadiths) et les savants de la communauté dont Abou Chama, `Asqalani, Souyouti, Sakhawi, Haythami, Chawkani, et al-Qari, qui déclarèrent tous le Mawlid d’action louable? Comment les «Salafi» peuvent-ils déclarer quelque chose de haram quand le plus strict de leurs savants, Ibn Taymiyya, permit de célébrer sous certaines conditions, et qu’Ibn al-Jawzi et ibn Kathir encouragèrent chacun en rédigeant un livret intitulé Mawlid et composé de poèmes et de passages tirés de leur sira?
Fêtes au Sénégal / Tamkharite
LES FETES AU SENEGAL
Les fêtes au Sénégal
*Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres.
salam allah alaikoum
Dix preuves montrant que la célébration de la naissance du Prophète est acceptée dans la Chariâa
1. Dieu dit: Réjouissez-vous du Prophète (bpsl)
Se réjouir à cause de la venue du Prophète (bpsl) à l'humanité est une obligation ordonnée par Allah dans le Coran comme suit: «De la grâce d’Allah et de Sa miséricorde qu'ils se réjouissent donc!» (Younus 10:58).
Cet ordre fut révélé parce que la joie rend le cœur reconnaissant de la miséricorde d'Allah. Et y a-t-il plus grande miséricorde de la part de Dieu que de nous envoyer le Prophète (bpsl), auquel Il s'adresse en ces termes: «Nous ne t'avons envoyé que par miséricorde pour les univers» (Les prophètes 21:107).
Du fait que le Prophète (bpsl) a été envoyé comme une miséricorde à toute l'humanité, il incombe non seulement aux Musulmans, mais à tous les êtres vivants de se réjouir de sa personne. Malheureusement, aujourd'hui, certains Musulmans sont les premiers à rejeter cet ordre divin.
2. Dieu dit: Invoquez les bénédictions sur le Prophète (bpsl)
L'anniversaire du Prophète (bpsl) nous encourage à invoquer les bénédictions d’Allah sur lui et à faire ses éloges, ce qui est une obligation qui nous incombe selon l'ordre d’Allah dans le verset: «Allah et ses anges envoient les bénédictions sur le Prophète. O croyants! invoquez sur lui les bénédictions et les meilleures salutations!» (al-Ahzab 33:56).
«Les meilleures salutations,» ce sont les salutations pleines de respect et d'amour, pleines de louanges et d'admiration pour le haut rang du Prophète (bpsl) et de son message. Se réunir dans le but de se rappeler le Prophète (bpsl) nous amène à invoquer les prières sur lui et à le louer comme Allah le demande. Quelqu'un oserait-il nier l'obligation qu’Allah nous impose à travers le saint Coran? La récompense qu'on obtient quand on exécute un ordre divin, et la lumière divine que cette récompense apporte au cœur sont inestimables! Notons que le verset mentionne le pluriel: «Allah et ses anges envoient...» en assemblée. Il est donc incorrect de dire qu'invoquer les prières sur le Prophète (bpsl) et faire ses éloges doit se faire individuellement.
3. Le Prophète (bpsl) a souligné le lundi comme jour de sa naissance
Abou Qatada al-Anari raconte dans ai Mouslim, Kitib as-iayam, que le Prophète (bpsl) avait été interrogé au sujet du jeûne du lundi et qu'il avait répondu: «C'est en ce jour que je suis né et c'est en ce jour que j'ai reçu la prophétie.»
Nous citons de nouveau Matwalli aChaârawi:
Plusieurs évènements extraordinaires se sont déroulés le jour de sa naissance comme cela est mentionné dans les hadiths et les livres de sira, et la nuit de sa naissance n'est semblable à celle d'aucun autre être humain.
Ces évènements et les hadiths s'y référant, dont le tremblement de la court de Chosroès, l'extinction en Perse du feu vieux de 1000 ans, la lumière issue d’Amina l'honorable mère du saint Prophète (bpsl), etc. sont relatés dans le livre al-Bidaya d'Ibn Kathir.
Nous citons pour vous un passage du Kitab al-Madkhal d'Ibn al-ajj (Vol. 1, p. 261): «C'est un devoir pour nous chaque lundi de Rabic al-Awwal d'augmenter nos actes d'adoration afin de remercier Allah de nous avoir accordé une immense faveur: celle de nous envoyer son bien-aimé Prophète pour nous diriger vers l'Islam et la paix... Le Prophète (bpsl) répondit à quelqu'un qui l'interrogeait au sujet du Lundi: «En ce jour-là je suis né.» Ce jour du lundi honore le mois de Rabic al-Awwal parce que c'est le jour du Prophète (s) ... et il a dit: «Je suis le maître des enfants d'Adam et je dis cela sans orgueil»... et il a dit: «Adam et toute sa descendance seront sous ma bannière le jour du Jugement.» Ces hadiths ont été transmis par les deux cheicks [Boukhari et Mouslim]. Et, Mouslim cite dans son hadith que le Prophète a dit: «Je suis né un lundi et le premier message m'est parvenu un lundi.»»
Le Prophète (bpsl) commémorait donc le jour de sa naissance et remerciait Allah pour la grande faveur de l'avoir fait naître en jeûnant le lundi comme cela est mentionné dans le hadith de Abou Qataa. Cela signifie que le Prophète (bpsl) exprimait sa joie pour ce jour par le jeûne, qui est une forme d'adoration.
Depuis ce temps, toute sorte d'adoration pour marquer ce jour est acceptable. Même si nous changeons la forme (de l'acte pour exprimer sa joie), l'essence reste la même. Partant de là, jeûner, nourrir les pauvres, se rassembler pour louer le Prophète (bpsl) ou se remémorer ses vertus et son excellent caractère (bpsl) tout ceci est considéré comme une commémoration du jour de sa naissance. (Voir plus loin le hadith «mourir le lundi».
4. Le Prophète (bpsl) commémorait l'anniversaire des autres prophètes
Le Prophète commémorait le jour et le lieu de naissance des Prophètes qui l'ont précédé. Parlant de la grandeur du vendredi, le Messager d’Allah a dit dans son hadith: «En ce jour, Allah créa Adam.» Ceci signifie que le jour du vendredi est commémoré parce qu’Allah créa Adam en ce jour. En d'autres termes, ce jour est important du fait qu'il vit la création d'Adam (s), prophète et père de tous les êtres humains. Qu'en est-il donc du jour où le plus grand des prophètes et le meilleur de l'humanité fut créé? Le Prophète a dit: «En vérité, Allah me fit le sceau des Prophètes pendant qu'Adam était entre eau et argile.».
Pourquoi Boukhari a nommé un chapitre «Mourir le lundi»
L'Imam Qastallani dit:
Dans son livre intitulé Jana'iz (Funérailles), Boukhari a nommé un chapitre entier «Mourir le lundi.» Dans ce chapitre figure un hadith rapporté par Aïcha au sujet d'une question posée par son père Abou Bakr qui lui demanda: «Quel jour le Prophète est-il décédé?» Elle répondit: «Lundi.» Il demanda: «Quel jour sommes-nous aujourd'hui?» Elle répondit: «O père, nous sommes lundi aujourd'hui.» Il dit alors: «J'espère mourir avant la nuit.»
L'Imam Qastallani continue, «Pourquoi Abou Bakr demanda-t-il que sa mort soit un lundi? Afin qu'elle coincide avec le jour du décès du Prophète pour qu'il reçoive la baraka de ce jour. Quelqu'un a-t-il fait objection à la demande d'Abou Bakr de mourir le lundi dans l'intention de bénéficier de sa baraka? Pourquoi donc les gens refusent-ils aujourd'hui d'honorer le jour de la naissance du Prophète (bpsl) en vue de recevoir sa baraka?»
Le Prophète commémorait le lieu de naissance des autres prophètes
Un hadith chez Bazzar, Abu Yacla, et Tabarani, déclaré authentique par Ibn ajar Haythami et Ibn ajar cAsqalani, relate qu'à la nuit de l'Isra' et du Micraj (l'ascension nocturne) l'ange Gabriel ordonna au Prophète (bpsl) de prier deux rakÄat à Bayt Lam (Bethléem), puis lui dit: «Sais-tu où tu viens de prier? Lorsque le Prophète lui demanda: où? Il lui dit: A l'endroit où Issa (Jésus) est né.»
5. Le Prophète célébrait les grands évènements historiques
Le Prophète a toujours concilié les évènements religieux et les évènements historiques. Ainsi, pour chaque évènement significatif, il exhortait ses Compagnons de se le rappeler et de le commémorer, même s'il s'était déroulé dans un passé lointain. Ce principe est déduit entre autre du hadith suivant: Lorsque le Prophète arriva à Médine, il vit les juifs jeûner le jour de cAchoura. Il se renseigna (sur leur raison) à ce sujet et il lui fut rapporté que c'était en ce jour qu’Allah avait sauvé son Prophète Sayyidina Moussa et noyé ses ennemis. Il dit alors ces mots bien connus: «Nous avons plus droit à Moise que vous.» Et le prophète encouragea les gens à jeûner ce jour et celui qui le précède.
Dernière modification par elmakoudi 21/12/2009 à 23h45
*Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres.
Bonoir
Il n y na aucune autre preuve a donner. Je crois que le maouloud meme s il a pas ete celebre par le prophete n a rien de blamable puisque on le celebre par amour au prophete (PSL). C est une raison suffisante pour celebrer le maouloud. Il n ya personne de plus ou d egale au prohete Mohamed (PSL) sur la terre et il n yaura jamais, manifeste sa devotion en lisant le corant 'chanter sa gloire, faire connaitre au public ses prouesses lire des benedictions, rapprocher les musulmans, c'est une choses a encourager. Il faut qu on arrete a compliquer la religion sur des considerations. C'est meme contraire dedire il faut aimer le prophete mais il est interdit de manifester son amour par une celebration en son honneur ca n a aucun sens selon moi.
Le veritable probleme que nous les musulmans avons c'est de se contredire sur des futulites alors qu il y ades choses plus interessantes sur lesquelles nous aurions pu discuter et sensibiliser la communaute pour aider a eradique certains fleaux dont noter projenuture est a risque(puisque vivant avec des gens qui bravent les interdits) telsque l'homosexualite, la rostitution, l'apostasie, le proxenetisme, l'igorance et tant d'autres maux. Mais quand a celebrer la venue au monde celui qu'on considere comme le debut et la fin de l'univers,..?
Quand a dire que le maouloud n est qu une copie de noel pour les chretiens cause pour laquelle il faut l arreter pour moi ca n a pasde sens. D ailleurs meme le prohete Issa Ibn Mariam est un prophete respecte et cite dans plusieurs passage du coran.
Je m excuse d avoir ete si long et repetitif je veux juste donner mon point de vue qui se resume a ce q'il ya aucun mal a celebrer le maouloud et au contraire il faut oeuvre pour sa perpetuation
Merci bonne Ashura!
Niang
salam daouda
-est ce que les savants et lers chouyoukhs ne sont pas de preuves
.L'avis des savants sur la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad [al-Mawlid]
Bismillâh ar-Rahman ar-Rahim,
En ces temps ou une poignée de savants Wahhabites-Salafis contemporains [et ceux qui les suivent] se mettent à crier à l'innovation (bida'a) quand on parle de célébrer la naissance du Prophète , il semblait important que la vérité soit rétablie.
et Pour comprendre le sujet mon cher daouda, il est essentiel de savoir que l'innovation (bida'a), n'est pas un statut juridique en soi et ne signifie donc pas forcement quelque chose à rejeter.
*L'imam ash-Shafi'î a divisé l'innovation en deux parties,
-"bida'a mahmûda" (approuvée)
-"bida'a madhnûma" (désapprouvée).
Quant au Sheykh an-Nawawî , l'imam dont l'autorité, la grandeur, le rang et l'intelligence dans toutes sortes de sciences islamiques font l'unanimité, il classe l'innovation en cinq catégories. Il a écrit dans son ouvrage Al-Qawa'id (Al-Kubrâ) : " L'innovation est divisée en celle qui est
-obligatoire (wâjiba),
-interdite (muharrama),
-recommandée (mandûba),
-déconseillée (makrûha)
-indifférente (mubâha).
*La manière de décider est d'examiner l'innovation à la lumière des règles de la Loi (qawâ’id al-sharî’a). Si elle tombe dans le champ des obligations (îjab), elle est donc obligatoire, si elle tombe dans le champs des interdictions, elle est interdite (tahrîm), dans le champs des recommandations, elle devient recommandée, déconseillé si elle concerne ce qui l’est et permise si elle touche aux permissions."
donc mon cher daouda Commémorer la naissance du Prophète Mohammad"BPSL"" est un acte que la très grande majorité des shouyoukh du monde musulman ont accepté et continuent d'accepter. A la lecture de ces avis de très grands savants musulmans sur la question du Mawlid, chacun pourra peser les dires de sommités de science qui œuvrent depuis des siècles pour l'islam face à une poignée de savants contemporains radicaux qui dénigrent cette commémoration.
et si tu veux encore Les grands Savants de L'Islam qui ont autorisé la célébration du Mawlid :
- Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî
- L'imam as-Suyuti
- L'imam as-Sakhawi
-L'imam al-Shihab al-Qastalani
-L'imam Abu al-Khattab ibn Dihya
-Sheikh 'Atiyyah Saqr
-Sheykh Ahmad ibn Zayni Dahlan
- L'imam as-Subki
- L'imam Shawkani
- Mullah 'Alî Qari
- L'imam Abu Shama, le sheikh de l'imam an-Nawawi,
- L'Imam Mohammed bin Abu Bakr Abdullâh al-Qaisi al-Dimashqi
- Hafiz Ibn Hajar al-Haytami
- Ibn Hajar 'al-Asqalani
- Ibn Al-Jawzi
- Sheykh Hisham Muhammad Kabbani
- L'imam Shams ud-Din ibn al-Jazri, l'imam des récitateurs,
- Sheikh al-Qardawi
- Sheykh Al-Muhaddith Sayyid Muhammad al-Maliki
- Sheykh ibnou Taymiyya
- Al-Hafiz Ismaïl Ibnou Kathir le célèbre exégète
- Ibn Qayyim al-Djawziyya, le plus célèbre et meilleur élève d'Ibn Taymiyya,
et si tu veux leurs commentaires fais moi signeet j'ajouterais aussi Parmi ceux qui ont approuvé le Mawlid on peut également citer :
Autorisation du Dar el-Ifta d'Egypte,
autorisation du CNI (Conseil National Islamique de Côte d'Ivoire),
autorisation du ISCC (Islamic Supreme Council of Canada),
autorisation du ministère des affaires religieuses des Emirats Arabes Unis, autorisation du Darul-Ifta Darul-Uloom de Karashi au Pakistan,
le grand moufti sheykh 'Atiyya Saqr,
sheykh Ibrahim ad-Dusuqi,
sheykh an-Nabhani,
sheykh al-Qahtaniy,
l'imam ibn Dahiya, sheykh Faysal Mawlawi le célèbre mufti du Liban et vice-président du haut conseil de la fatwa en Europe,
sheykh Abdu Allah ibn as-Siddiq al-Ghumari (l'un des plus grand imams du hadith du 20ème siècle),
sheykh Muhammad Abdul Muntaqim Sylheti,
sheykh 'Abdel Khaliq ash-Sharif, le Mufti Muhammad Rafi Usmani,
sheykh Suhaib Webb,
sheykh Shah Farid ul-Haqq (vice président de la World Islamic Mission), sheykh Zaïd Shakir, le Mufti 'Abdul Rauf Sakharvi, le Syrien sheykh al-Bouti, sheykh Ahmad Khalil, sheykh Faraz Rabbani, le grand savant du hadith de Médine sheykh Hassan al-Maliki,
l'imam Wajihu Din bin 'Ali al-Dayba al-Shaybani al-Zubaidi,
*Celui qui dit "moi, je sais !" est plus ignorant que l'ignorant ; il faut toujours savoir apprendre des autres.