Je m'excuse Cheikhna, je vais essayer d'être un peu clair. Cet homme après sa mort, avait laissé derrière lui seulement 3 soeurs utérines et 2 petits enfants (leur mère étant décédée au vivant de leur grand père). Comment procéder au partage?
Je reste sur ma position selon laquelle la question manque de clarté. La question d'éducation ou la prise en charge des enfants doit être évitée dans le cas, car elle inutile et rend sa compréhension sinon impossible, du moins difficile. Je suis de nature quelqu'un qui ne se hasarde pas à répondre à une question dont je n'ai pas saisi les tenants et les aboutissants, comme c'est le cas pour ta question. Si les autres ont la certitude d'avoir compris la question, ils peuvent y aller. Bien à toi.
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Je m'excuse Cheikhna, je vais essayer d'être un peu clair. Cet homme après sa mort, avait laissé derrière lui seulement 3 soeurs utérines et 2 petits enfants (leur mère étant décédée au vivant de leur grand père). Comment procéder au partage?
Tu n'as pas du tout à t'excuser. Mon père m'a donné comme conseil de ne pas hésiter à accabler courtoisement les gens pour qu'ils soient autant que faire se peut clairs dans leurs interrogations, surtout quand il s'agit des questions religieuses. Ta question est maintenant sans ambiguïté, ce qui n'était pas le cas dans sa première version, parce qu'elle était chargée d'autres mentions qui n'ont pas un intérêt particulier pour l'héritage. Merci de ta compréhension et de ton effort.
Dans ce cas, les petits-enfants n'ont droit à absolument rien. Ce sont les trois sœurs qui héritent leur frère.
Elles ont droit au deux tiers (2/3) du bien, le reste va dans la assabat (le patriclan)
Si par exemple le bien est de 600 euros, les trois sœurs prennent les 400, qu'elles vont partager équitablement entre elles, et les 200 euros restants sont destinés à la maison paternelle du défunt (assabat). S'il n'y a pas un membre de la maison paternelle, on donne cette somme au bayt al mal (trésor public), s'il n'y a pas de trésor public, on les donne à l'assemblée de musulmans.
Voilà en toute modestie, la réponse à ta question.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 18/10/2008 à 01h18
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Merci beaucoup Cheikhna, j'ai tout compris et que DIEU vous garde.
Assalamou Aleykoum Lahcéne,
Ta question me paraissait très claire à mon niveau,et si je n'ai pas pu de te donner les éléments de réponse que je détenais,c'est pour une raison indépendante à ma volonté et mon souci de ne pouvoir rester au-délà d'une certaine heure.
Pour le reste CMW a donné la bonne réponse,les trois soeurs auront à hériter des 2/3 de la fortune et les petits-enfants n'ont droit à rien car étant les enfants d'une femme.
(Par contre s'ils étaient fils d'un homme,ils auraient hérité de leur grand-père car se retrouvant,uniquement, avec des femmes comme héritières.
Le reste irait au trésor public faute de présence d'autres héritiers.
Dernière modification par DJILA DIAGUILINKE 18/10/2008 à 12h38
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
salam aleykoum
reponse tres precise et corect.Tu n'as pas du tout à t'excuser. Mon père m'a donné comme conseil de ne pas hésiter à accabler courtoisement les gens pour qu'ils soient autant que faire se peut clairs dans leurs interrogations, surtout quand il s'agit des questions religieuses. Ta question est maintenant sans ambiguïté, ce qui n'était pas le cas dans sa première version, parce qu'elle était chargée d'autres mentions qui n'ont pas un intérêt particulier pour l'héritage. Merci de ta compréhension et de ton effort.
Dans ce cas, les petits-enfants n'ont droit à absolument rien. Ce sont les trois sœurs qui héritent leur frère.
Elles ont droit au deux tiers (2/3) du bien, le reste va dans la assabat (le patriclan)
Si par exemple le bien est de 600 euros, les trois sœurs prennent les 400, qu'elles vont partager équitablement entre elles, et les 200 euros restants sont destinés à la maison paternelle du défunt (assabat). S'il n'y a pas un membre de la maison paternelle, on donne cette somme au bayt al mal (trésor public), s'il n'y a pas de trésor public, on les donne à l'assemblée de musulmans.
Voilà en toute modestie, la réponse à ta question.
sachant que selon d'autre madhab, le reste ne va pas au "baytoul mal" mais reviendra aux soeurs, ce que les oulama appel "rad".
barak ALLAH fik mon frere.
Dernière modification par msin 18/10/2008 à 12h45
Et craignez ALLAH, alors ALLAH vous enseigne
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Salem ouaâleikoum,
Merci beaucoup à vous Messieurs Cheikhna Mouhamed WAGUE, DJILA DIAGUILINKE et msin pour vos réponses claires, nettes et précises, que DIEU vous garde.
Mais après des recherches approfondies, il s'avère que:
Cet homme dont il est question est décédé avant sa fille et ses 3 soeurs.
Les 2 petits enfants (enfants de la fille) du défunt ont-ils droit à l'héritage après la mort de leur mère? Expliquez-moi svp comment se fait la répartition des biens.
A vous tous mes salutations les meilleures.
Wa alaykoum as'Salâm
Tu n'as du tout besoin de nous remercier. C'est très normal que l'on partage le peu de science qu'Allah a mis à notre disposition.
Là, la question change de tournure. Ce n'est plus le même cas qu'avant.
Dans ce cas, il n'y a que la fille qui hérite son père.
Les petits-enfants n'héritent pas directement leur grand-père, mais la part de leur mère défunte leur revient de droit.
Par contre, les sœurs du défunt ne l'héritent pas, car on hérite pas un frère ou une sœur, qui a laissé des enfants, même si c'est une seule fille, comme c'est le cas à travers cet exemple.
Dans ce cas précis, la fille a droit à la moitié du bien et le reste va au assabat (la patriclan). La part héritée par la fille défunte revient de droit aux deux petits enfants, car ils sont les héritiers légitimes de leur mère..
Si le bien est 1000 euros, la fille prend les 500 qui est à donner à ses deux enfants et les 500 autres sont destinés au patriclan (assabat), à défaut du patriclan le trésor public selon certaines écoles et selon d'autres le rad (retour) dont parlait MSIN plus haut.
Mon Dieu que l'héritage est difficile!
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 18/10/2008 à 17h31
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/