Bonjour frère Msin,
Bonjour tout le monde,
Al Salam Alaykoum,
Merci pour votre ouverture. Dieu est omniscient et nous a dicté notre conduite ici bas par notre comportement et notre façon de gérer dans l'équité ses biens terrestres qui sont hélas éphèmère. Nous ne sommes que des invités sur cette terre qui lui appartient. Par la magie de la procréation, il nous a fait connaitre son monde des vivants alors que nous n'étions qu'infime énergie inerte. C'est déjà une grande preuve d'amour pour sa créature que de lui faire connaitre le monde de la lumière terrestre.
J'aimerai si vous me l'autorisez, approfondir mon exposé sur l'héritage d'un Oncle qui me laisse un peu perplexe sur la façon que se fait l'héritage entre les héritiers Fardhs et Acebs.
Pourquoi le degré plus éloignée de feu de cujus l'emporte sur le degré le plus rapproché d'après la thèse Omarienne....
J'aimerai s'il vous plait connaitre les versets coraniques qui traitent de la question qui font que les enfants issus de la sœur germaine et dont le père est différent de feu de cujus l'emportent sur les neveux dont le degré est plus proche et de même lien parental en ce qui concerne le nom.
Avec votre bénédiction, ne soyez point offensé pour ce qui est dit dans ce qui suit:
Là, je ne fais en sorte que de faire ressortir le pourquoi de cette différence qui est contradictoire avec le lien de parenté et le degré qui fait que le plus rapproché l'emporte.
Les héritiers ACEB
Ce sont les héritiers mâles, parents par les mâles. Le terme dérive du mot arabe asab qui signifie nerf viril et les aceb sont considérés comme la vraie famille en souvenir de l’époque préislamique où ils venaient seuls à la succession.
Trois principes essentiels dominent leur droit à hériter qui tournent, autour de l’idée de concours.
Tout d’abord en l’absence de fardh, ils ont vocation naturelle à recueillir l’intégralité de la succession. Par contre, en leur présence, ils seront servis après et ne recueilleront que le reliquat.
En second lieu, leur présence ou leur absence détermine tout un jeu d’évictions, partielles, ou totales, c'est-à-dire que la qualité d’héritier à fardh ou la fraction attribuée au fardh dépend de la qualité de celui de ceux des aceb qui seront appelés à la succession.
Enfin le troisième principe, ces héritiers aceb concourent entre eux de telle sorte que tantôt va jouer une éviction ou exclusion totale, tantôt une éviction partielle tantôt un partage enter eux à égalité.
On voit donc qu’est essentielle en tout premier la détermination de ceux qui sont aceb puis l’étude des règles qui présent à leur confrontation.
Les héritiers universel ( aceb) se répartissent en :
1) – héritier aceb par lui même
2) – héritier aceb par un autre
3) – héritier aceb avec un autre
L’héritier aceb par lui même :
Est aceb par lui même tout parent mâle du de cujus quel que soit son degré issu de parents mâles.
Les héritiers aceb par eux-mêmes se répartissent en quatre classes et dans l’ordre suivant :
1)- les descendants : le fils et ses descendants mâles à quel que degré qu’ils soient.
2)- les ascendants : le père et ses ascendants mâles à quel que degré qu’ils soient sous réserve de la situation de l’ascendant/
3)- les frères : germains et consanguins et leurs descendants mâles à quel que degré qu’ils soient :
4)- les oncles : oncles paternels du de cujus, onclds paternels de son père, oncles paternels de son grand-père et leurs descendants mâles à quel que degré qu’ils soient
En cas de pluralité d’héritiers aceb de la même classe, l’héritier au degré le plus proche du de cujus l’emporte.
Si on se réfère au degré le plus proche de feu de cujus,
Les enfants de la sœur germaine décédée, forment une famille éloignée de feu de cu-jus du moment que leur lien de parenté ne se fait que par la femelle et qu’ils ont un père dont le nom de famille est différent des héritiers qui portent un nom d’affiliation identique au feu de cujus.
Du moment qu’il est dit que l’héritier au degré le plus proche du de cujus l’emporte :
A mon sens,
il y a contradiction dans l’interprétation des hommes de Science des recommandations d’allah et c’est ce qui démontre que la Science sur l’héritage est difficile à assumer sans laisser de doutes dans l’esprit d’un croyant.
A tout question posée, il faut une réponse qui n’est pas uniquement plausible mais juste.
La réponse donnée par un sage, ne doit pas être acceptée comme un consentement tacite pour un croyant.
Car Dieu est omniscient…
J’aimerai s’il vous plait savoir comment est reconnu ce droit d’héritage qui s’éloigne du lien de degré de parenté d’un défunt et qui permet à ceux qui sont plus éloignés de part leur identité mâle et parentale d’en profiter pleinement et inégalement au détriment des héritiers aceb au degré le plus proche de feu de cujus.
Pour approfondir mes connaissances en droit d’héritage :
Merci de m’apporter une réponse qui décrit les raisons de ce changement soudain qui fait que le degré le plus éloigné se fait au détriment du degré le plus proche ( en parlant de lien de parenté par affiliation = non identique à feu de cujus.
Degré le plus proche de feu de cujus
entre :
- Les enfants issus du frère germain ?
- Les enfants issus de la sœur germaine ?
Il faudra retenir que les enfants issus du frère germain portent même Filiation
Alos que :
Les enfants issus de la sœur germaine portent un nom différent donc ne sont pas des descendants directs de feu de cujus de part leur identité paternelle.
La question posée :
1)- Pourquoi les enfants issus d’un parent différent de feu de cujus héritent leur mère germaine au détriment des enfants aceb de degré plus rapproché qui ne récoltent que le reste.
2)- J’aimerai connaître les versets coraniques qui parlent de cette différence afin que l’héritier croyant soit convaincu que c’est la parole de Dieu et non une Thèse Coranique Omarienne ou autre ?
Merci de répondre à cette énigme d’héritage qui fait que le degré le plus éloigné est favorisé au détriment du degré le plus proche du moment que l’on dit que le degré le plus rapproché l’emporte.
S'il vous plait, ne me portez point de jugement sans fondement?
Je veux des explications pour que à travers " nous " tous les croyants aient une idée de ce partage qui se fait sans tenir compte du degré de parenté comme le recommande le droit Islamique ou Dieu sapience, le bon et le miséricordieux.
Que Dieu éclaire le chemin des sages dans la bonne décision qui permettra aux croyants d'être plus satisfaits de sa volonté divine.
Car la satisfaction ne vient que de Dieu et lui seul. L'homme de Science, l'homme Sage ne fait qu'interpréter à ses risques ce qu'ils pensent être juste d'après les préceptes de l' Islam.
Que Dieu soit notre guide dans ce monde d'incertitude et d'inégalité qui fait que les plus démunis doivent se contenter du peu pour mieux se rapprocher de Dieu.
Votre frère dans l’ Islam,
Elmeskine,