Bonjour,
Ce post, qui vient d'ailleurs, a aussi sa place dans ce thread qui traite de l'héritage. Il nourrit ce même débat. Bien à tout le monde.Bonjour
Effectivement, comme tu le dis, même si nous n’avons pas des statistiques allant dans ce sens et même si ce sont des cas marginaux dans le monde soninké, l’absence prolongée des maris peut pousser certaines femmes à aller voir ailleurs, au point que nous assistions parfois à des naissances malencontreuses et illégitimes. Il s’agit là d’un point négatif consécutif en partie à l’immigration. Ce qui est malheureux, c’est que lors de ces naissances, certes très rares, les gens font généralement fi de la religion, en associant ipso facto la filiation de l’enfant illégitime, appelé texe lenme en soninké, à l’immigré qui est certes le mari légitime de sa mère. Là, il s’agit d’une entorse faite aux règles de filiation en islam, lorsque l’on admet que le Prophète SAW s’est clairement exprimé sur cette question. Il a dit : "Celui qui prétend être [le fils de quelqu'un] qui n'est pas son père, en sachant bien qu'il n'est pas son père, le Paradis lui est interdit" (Muslim et al-Bukhâri) . Dans un autre hadîth authentique, je le cite en substance, que celui qui aura fait entrer quelqu’un dans un héritage auquel il n’a pas droit, qu’il soit d’ores et déjà sûr de sa place dans l’enfer. Et créer une fausse filiation entre l’enfant illégitime et le mari-émigré de sa mère s'inscrit sans doute dans ce cadre, car l’enfant peut un jour prétendre à hériter cet immigré qui n’est pas son père biologique. Il s’agit là de la dictature des mauvaises mœurs qui transgressent les règles de l’islam.
Dans l’islam, les règles de la filiation et de l’héritage sont clairement établies. A ce titre, un enfant illégitime n’hérite que sa mère, ses frères et sœurs maternels….Il n’hérite même pas son géniteur, ainsi que les enfants de ce dernier. Voilà, malheureusement, cet autre effet négatif vers lequel l’immigration où, pour nuancer mes propos, l’absence prolongée du mari peut nous conduire. Acceptons de discuter sur tous les paramètres sociaux, qu'ils soient positifs ou non, car c’est ce qui nous fera sans doute avancer.