salam aleikoum ça ce passe de commentaire
c est culturel dans ces pays arabe ce genre de racisme keir incha allah
« le: 21 Mars 2008 à 13:53:51 »
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Deux étudiantes congolaises tuées par racisme à Marrakech
Le racisme contre les Noirs dans les pays du Maghreb a encore fait des victimes. Il s'agit de deux étudiantes du Congo-Brazzaville: Marie-Pauline Olandzobo et Diane Mbama, tuées par accident de la circulation, lundi 3 mars 2008, à Marrakech, par un jeune marocain qui voulait faire la peau à des Noirs. Une troisième victime, Princia Okoueké Elenga, était dans le coma et au moment où nous mettons sous presse, nous ne connaissons pas l'évolution de sa situation.
L'A.e.s.c.om (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc), qui nous a donné cette information malheureuse, mais dont on ne parle pas, est dans le désarroi devant le silence des autorités congolaises.
Les étudiants congolais au Maroc vivent la peur au ventre, depuis que les actes de racisme dont ils sont victimes de la part des Marocains se sont accrus. Et cette peur est alourdie par le silence des autorités congolaises qui ne semblent pas prendre la mesure du danger qui pèse sur la vie des citoyens congolais dans les pays du Maghreb. Président de l'A.e.s.c.om (Association des étudiants et stagiaires congolais au Maroc), Rollin Gaël Ondong Ebata a écrit une lettre au président de la République, Denis Sassou Nguesso, en en faisant une copie à La Semaine Africaine. Dans cette lettre, il explique l'accident qui a provoqué la mort, par racisme, de deux étudiantes congolaises, tandis qu'une troisième est dans le coma. «L'acte a eu lieu le lundi 3 mars 2008, précisément à 22h15, à la sortie de la fac des sciences de Marrakech où se passaient les répétitions de la journée culturelle. Pendant qu'ils attendaient le taxi, pour se rendre à leurs domiciles, un jeune marocain, bien dans ses états, quitte son aile du goudron, pour venir effrayer, comme d'habitude, des Noirs que nous sommes, qui étaient à un mètre du trottoir. Il les ramasse: deux morts sur place et trois autres emmenés à l'hôpital», explique-t-il.
En somme, le président de l'A.s.c.o.m explique que les étudiants congolais préparaient la journée culturelle congolaise, pour présenter notre culture aux Marocains et aux étrangers qui vivent au Maroc. Après les répétitions, qui se terminent tard, la nuit, chacun rentre chez soi. C'est le cas du groupe des victimes. Ils attendaient un taxi au bord de la voie goudronnée. Voilà qu'un jeune Marocain, dans un véhicule, circulant dans l'autre sens, serre de leur côté et franchit même le trottoir, pour les heurter. Sur place, il tue deux étudiantes, tandis que trois autres sont admis à l'hôpital et parmi eux, une étudiante dans le coma.
L'acte délibéré est la traduction du racisme arabe contre les Négro-africains. L'A.s.c.o.m s'en inquiète vivement. «Nous, les étudiants de l'Afrique subsaharienne, nous subissons les actes de racisme, tous les jours qui passent, par les originaires (Marocains). Mais, cette fois-ci, ils sont allés plus loin, en donnant la mort à deux de nos sœurs, Mesdemoiselles Olandzobo Marie-Pauline et Mbama Diane, une encore, dans le coma, Okoueke Elenga Princia, une qui a eu une fracture au niveau de la jambe, Bissiki Cyrielle et le dernier a des plaies et une fracture au niveau de la main droite, Malonga Bernyvon», écrit l'association des étudiants.
L'on sait que les établissements d'enseignement supérieur, dans les pays du Maghreb, font des publicités pour encourager les étudiants africains à poursuivre leurs études supérieures dans ces pays. Mais, avec la multiplication des actes de racisme dans ces pays, la vie des étudiants négro-africains risque d'y être difficile. C'est pourquoi l'A.s.c.o.m interpelle les autorités nationales. «C'est ainsi qu'au regard de ce qui précède, nous soumettons à votre approbation, d'apporter de l'aide aux familles des victimes et nous envoyer, dans les plus brefs délais, les ministres de l'enseignement techniques et professionnel et le ministre de la coopération, ici au Maroc, afin de venir régler notre situation. A partir du lundi 10 mars 2008, aucun Congolais n'ira à l'école. Trop c'est trop, nous ne sommes pas des animaux», implore l'étudiant Rollin Gaël Ondong Ebata, au président de la République. Quant aux autorités marocaines, elles feraient sans doute bien de rassurer les Etats africains au Sud du Sahara, quant à leurs efforts de combattre le racisme. C'est un grand défi dans le développement harmonieux des relations de coopération.
Joël NSONI
Voici la source: Deux étudiantes congolaises tuées par racisme à Marrakech - CONGOPLUS.INFO
Il faudrait vraiment que les dirigeants subsahariens pensent à rénover nos grandes écoles et nos universités afin que les étudiants africains n'aient plus à subir cela.