Bismi-Lahi wa salat wa salam 'ala Rassouli-Lahi
Salam wa'laykoum wa rahamatou-Lahi wa barakatou
Voici la réponse à ta question inchAllah
http://www.manhajulhaqq.com/article.php3?id_article=246
Bonsoir à tous,
Je sais que ce thème n'a pas été précisément abordé par le saint Coran, l'échographie étant une science nouvelle par rapport au message divin.
Néanmoins, je compte sur le parallèle qui peut être fait avec d'autres thèmes d'époque pour avoir un éclairage sur ce sujet :
Pensez vous que vouloir connaitre le sexe de son enfant soit contraire aux principes de l'Islam.
Si je pose cette question, c'est parce que j'ai 3 garçons et j'attends un 4è enfant et en principe à ma prochaine écho(début juillet), j'ai la possibilité de connaitre ou pas le sexe de mon bebe.
Pour les 3 grands, nous n'avions pas voulu savoir mais cette fois ci, les choses sont différentes : ma belle mère (paix sur elle) vient de décéder et mon mari (très battu par cette perte) souhaite lui offrir une homonyme.
Sentiments fraternels,
Rokia.
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
Bismi-Lahi wa salat wa salam 'ala Rassouli-Lahi
Salam wa'laykoum wa rahamatou-Lahi wa barakatou
Voici la réponse à ta question inchAllah
http://www.manhajulhaqq.com/article.php3?id_article=246
Bonjour Saïd,
je te remercie. J'ai désormais des élément de réponses.
A+ Rokia
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
assalam alaykoum
La connaissance du sexe du bébé à naître relève-t-elle du mystère dont la connaissance est réservée à Allah ?
question:
Comment concilier entre la possibilité offerte aux médecins de connaître le sexe du fœtus et la parole du Très Haut : «Il sait ce qu' il y a dans les matrices.» (Coran, 31 : 34) d’une part, et, d’autre part, l’histoire citée dans le commentaire du Coran par Ibn Djabir où celui-ci rapporte d’après Moudjahid qu’un homme avait interrogé le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) sur le bébé conçu par sa femme et que c’est après cela que le verset fut révélé … ? Que faire encore de ce qui a été rapporté d’après Qatada (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) ? Existe-t-il un texte pouvant restreindre la généralité de la parole du Très Haut (31 : 34) ?
Louanges à Allah
Avant de parler de cette question, je voudrais expliquer qu’il n’est pas possible qu’il y ait une contradiction entre un texte clair du Saint Coran et la réalité. S’il y a une apparente contradiction, elle est due, soit à ce que ce qui est présenté comme réalité n’est qu’une allégation, soit au fait que la prétendue opposition du Coran n’est pas claire. Car le texte clair du Coran est catégorique comme l’est la réalité établie. Or deux vérités catégoriquement établies ne peuvent pas se contredire.
Cela étant, on nous dit qu’il est désormais possible grâce à l’usage d’appareils précis de découvrir le contenu de l’utérus et de connaître le sexe du bébé conçu. Si cela est faux, nous ne le commentons pas. À supposer qu’il soit vrai, il ne contredit pas le verset. En effet, celui-ci évoque une affaire relevant du mystère et faisant l’objet de la connaissance (exclusive) d’Allah dans ces cinq domaines.
Ce qui relève du mystère divin concernant le fœtus est ceci : « le temps précis de sa présence dans l’utérus, la durée de sa vie, l’œuvre qu’il accomplira, la subsistance dont il jouira, le bonheur ou le malheur qui l’accompagneront et son sexe avant sa formation. La connaissance de son sexe après sa formation ne fait pas partie du mystère , cela relevant de ce qui peut être constaté, même s’il se cache dans les méandres des trois ténèbres qui, dissipées, laissent apparaître sa réalité.
Et il n’est pas exclu qu’il y ait parmi les rayons créés par Allah un qui soit capable de percer les ténèbres de sorte à révéler le sexe du fœtus. Or le verset ne précise pas la connaissance du sexe, et la Sunna non plus n’en parle pas précisément.
Quant à ce que l’auteur de la question dit à propos de ce qu’Ibn Djarir a rapporté d’après Moudjahid, à savoir qu’un homme avait interrogé le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) sur le bébé conçu par sa femme et que ce verset fut révélé par la suite. Le contenu de cette citation d’Ibn Djarir est transmis par une chaîne de rapporteurs interrompue. Car Moudjahid (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) appartient à la génération qui suit les Compagnons.
Quant à l’explication du verset donnée par Qatada (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) on peut comprendre qu’il veut dire qu’Allah se réserve la connaissance des caractéristiques du fœtus non encore formé et qu’une fois la formation achevée, d’autres peuvent le connaître.
Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit à propos du verset : « De même nul ne peut connaître le contenu de l’utérus relatif à ce qu’Allah veut y créer.. Mais quand Allah émet l’ordre de déterminer son sexe et son destin, les anges concernés en prennent connaissance en même temps que d’autres créatures qu’Allah veut bien en informer. »
Quant à l’aspect de votre question portant sur l’existence d’un texte de nature à restreindre la généralité de la parole du Très Haut : (31 : 34) nous en disons ceci : si le verset s’étend à la détermination du sexe après la formation du fœtus, la restriction dont il doit faire l’objet provient de la réalité constatable. En effet, pour les spécialistes de la jurisprudence musulmane, un texte clair, le consensus, la réalité constatée et la raison sont des facteurs qui peuvent restreindre la généralité des textes du Coran et de la Sunna. Leurs propos sur cette question sont bien connus.
Si le verset ne s’étend pas à l’évolution ultérieure à l’achèvement de la formation du fœtus, il ne contient rien qui contredit ce qui est dit à propos de la possibilité de connaître le sexe du fœtus.
Louanges à Allah. En effet, il n’y a pas et il n’y aura pas dans la réalité quelque chose qui contredit le texte clair du Coran. Si des ennemis de l’Islam remettent en cause des passages du Coran qui apparaissent contraires à la science, c’est soit parce qu’ils n’ont pas bien compris le Livre d’Allah le Très Haut, soit parce qu’ils sont mal intentionnés. Toujours est-il que les ulémas religieux ont développé des recherches qui permettent de connaître la vérité et de dissiper les ambiguïtés suscitées par les ennemis.
Seule Allah mérite qu’on Lui rende grâce à Le loue.
Les attitudes adoptées sur cette question comportent deux extrêmes et un juste milieu : un groupe s’accroche au sens apparent, mais non catégorique du texte coranique et rejette toute réalité contraire, même si celle-ci était constatée avec certitude. La critique que cette attitude entraîne peut s’étendre au delà de la personne de son auteur au saint Coran lui-même en raison de la flagrante opposition entre l’interprétation et la réalité constatée.
Un autre groupe fait fi des indications données par le saint Coran et se contente des preuves purement matérielles, ce qui les fait rejoindre les athées.
Quant au groupe du juste milieu,il accepte les indications du saint Coran et admet les réalités car il sait que les indications et les réalités sont des expressions de la vérité et qu’aucun texte coranique clair ne contredit une donnée visiblement établie. Ce groupe concilie le rationnel et la Révélation et parvient à sauver la foi et la raison. C’est ainsi qu’Allah guide les croyants vers la vérité au sujet de laquelle les gens nourrissent des divergences. Allah guide qui Il veut vers le chemin droit.
Puisse Allah nous assister et assister nos frères croyants (à tenir le juste milieu) et faire de nous des guides bien guidés, des dirigeants réformateurs. Seul Allah peut m’assister et c’est en Lui que j’ai confiance et c’est vers Lui que je retourne.
Majdmou ‘Fatawa wa rassaïl par son éminence Cheikh Muhammad ibn Salih al-Uthaymine, tome 1 p. 68-70.
assalam alaykoum
Connaître le sexe de l'enfant pendant la grossesse
Question
Je voudrais savoir si c'est interdit ou abhorré de demander à connaître
le sexe de son enfant pendant la grossesse ? Je suis enceinte et je voudrais bien le connaître, mais mon époux me dit qu'Allah Seul le sait et nous le saurons à l'accouchement, Incha Allah, tant que le bébé est en bonne santé, c'est le plus important.
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Chère sœur,
Il n'y a pas d'inconvénient à savoir si le bébé est un garçon ou une fille. Cela ne s'oppose pas au propos d'Allah le Très Haut qui dit : " Et Il sait ce qu'il y a dans les matrices." (Sourate 31/ Verset 34).
Allah le Très Haut sait ce qu'il y a dans les matrices : est-ce que c'est un garçon ou une fille ! Beau ou vilain ! Bon ou mauvais ! Heureux ou damné ! Et ainsi de suite de ce qu'Allah Seul, connait : " Allah sait ce que porte chaque femelle et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure."(Sourate 13/ Verset 8).
Boukhari et Muslim ont rapporté d'après le compagnon Ibn Massoud que le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, a dit : " La conception de chacun d'entre vous dans le ventre de sa mère s'accomplit en quarante jours; d'abord sous la forme d'une semence, puis sous celle d'un plasma sanguin pour une même période, puis sous forme d'un morceau de chair pour une période semblable, ensuite un ange lui est envoyé qui lui insuffle l'esprit vital et reçoit l'ordre d'inscrire quatre décisions (le concernant) à savoir: ce qui lui est imparti comme biens et subsistance, la fin de son existence, ses actes et sa destinée heureuse ou malheureuse."
Donc le savoir d'Allah le Très Haut en ce qui concerne le nouveau-né est éternel et bien avant la formation de l'embryon dans l'utérus de sa mère. L'imam Al Kourtoubi avait dit en expliquant le propos d'Allah qui dit : " C'est Lui qui détient les clefs de l'inconnaissable.
Nul autre que Lui ne les connaît" (Sourate 6/ Verset 59) : " Le fait que le médecin dise : " Si le mamelon du sein droit est noirâtre c'est un mâle et c'est une femelle si celui du sein gauche qui est noirâtre. Et si la femme enceinte trouve que son coté droit est plus lourd, alors ils disent que c'est une femelle. Prétendre que cela se produit souvent et non obligatoirement, ne conduit pas à l'apostasie ni au libertinage." (Fin de citation).
Suite à l'évolution de la médecine, il s'est avéré que la phase où on peut savoir le sexe de l'embryon est celle de "l'embryogénie". Car la semence (goutte de sperme) passe par deux étapes: la phase du fœtus non formé et la phase de l'embryogénie. Allah le Très Haut, dit : " Allah sait ce que porte chaque femelle et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure."(Sourate 13/ Verset 8).
Donc la phase qu'Allah se réserve exclusivement le savoir est l'étape du fœtus non formé. La preuve est ce qu'a rapporté Boukhari d'après le Compagnon Abdallah Ibn Omar, qu'Allah soit satisfait d’eux, qui a dit que le Prophète, Salla Allahou Alaihi Wa Sallam, avait dit : " Les clefs de l'Inconnaissable qu'Allah Seul connait sont cinq : nul ne connaît ce qui se produira demain, nul ne sait ce qu'il y a dans les matrices, nul ne sait quand il y aura de la pluie et dans quel endroit, nul ne sait dans quelle terre il mourra et nul ne sait quand est-ce que l'Heure viendra. Celui qui sait tout cela c’est Allah Seul."
Donc ce qui est caché du savoir à propos du fœtus et que nul à part Allah n’est en mesure de connaitre est ce qui est dans les matrices au début de la formation du fœtus et c’est ce que l'Imam Ibn Kathir mentionna naguère et que la médecine a approuvé aujourd'hui. Pour plus de détails dans sur ce sujet nous vous renvoyons à ce que Cheikh Abdel Majid Al Zandani a dit à ce propos, car ce que nous avons dit n'est qu'un résumé de ses recherches précieuses dans ce domaine.
Mais si votre époux pense qu'il ne faut pas chercher à savoir cela, alors vous devez lui obéir car l'obéissance à l'époux est obligatoire dans ce qui n'est pas un péché.
Et puis ce qu'Allah ce qu’a prédestiné se produira inéluctablement. Donc il n'y a pas d'utilité à ce qu'on se précipite à le savoir.
En outre le musulman doit se soumettre à la volonté d'Allah et accepter de bon gré son destin car il y’a du bien pour lui In Chaa Allah.
Et Allah sait mieux.
Le centre de la fetwa est présidé par D. Abdallah Al Fakih