Cet été, la répression des fraudes se penchent aussi sur les merguez. D'après la DGCCRF, il y a encore trop d'anomalies dans leur fabrication. Car contrairement à la réglementation, les merguez comportent souvent trop de porc.

Selon le code des usages de la charcuterie, la «merguez» ou la «véritable Merguez» est composée exclusivement, comme espèces animales, de boeuf et/ou de mouton.


« Le maigre d'autres espèces animales peut être utilisé (porc, veau, chèvre, cheval âne, mulet, volaille, lapin, gibier) sous réserve qu'il en soit fait mention dans la dénomination de vente sous la forme "merguez de..." », précise la DGCCRF.

Elle indique que, selon une enquête nationale en 2007, «sur 181 échantillons analysés, 96 étaient non conformes, soit 53%, dont dont 37 contenaient plus de 6% de porc».

«La détection de porc, viande moins onéreuse, dans des "merguez" ou des "véritables merguez" constitue une tromperie sur les qualités substantielles du produit car celui-ci ne répond pas aux usages loyaux ayant cours en France», ajoute la Direction des Fraudes. Elle précise que «les enquêtes successives ont révélé chez certains professionnels l'ajout intentionnel de viande de porc meilleur marché dans les merguez très prisées en période estivale, et un fréquent défaut de nettoyage des chaînes de fabrication entre les productions de produits de saucisserie à base de porc et les merguez».