Lycée de Bakel - une élève pique une crise en plein cours à cause de la chaleur

[Fodyé Cissé]

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Sénégal: Lycée de Bakel - une élève pique une crise en plein cours

Elhadji Th. Fall, Walfadjri

C'est en plein cours ce lundi après-midi que l'élève D.D de la quatrième au lycée Waoundé Ndiaye à Bakel a piqué une crise. Et cela du fait de la forte chaleur qu'elle ne pouvait plus supporter. En effet, en ce mois de mars c'est une chaleur forte et accablante qui sévit à Bakel.

De quoi décaler les cours les après-midi comme cela est de coutume notamment en période de forte canicule. Cela pour ainsi démarrer les cours à 16 heures et les terminer à 19 heures. Etant entendu que, dans cet établissement les cours, en temps normal, démarrent, pour les après-midi, à 15 heures - heure à laquelle il fait excessivement chaud à Bakel - pour se terminer à 18 heures.

Mais il y avait plus de peur que de mal. En effet, la demoiselle avait vite repris ses esprits après avoir été, pour quelques minutes, internée dans une salle climatisée dans l'enceinte du lycée avant d'être raccompagnée chez elle. Seulement il faudrait à cette fille, de surcroît drépanocytaire, beaucoup de courage pour pouvoir terminer l'année scolaire d'autant plus que la chaleur ne fait que commencer à Bakel.

[Abdoulaye DIAGANA]

Oulala plus de peur que de mal comme il est dit Fodyé car j'ai eu de la sueur froide avant de finir ma lecture! Ah oui c'est vrai que ce n'est pas évident pour un(e) drépanocytaire. Beaucoup de forme et de santé pour cette fille.

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Sénégal: Lycée de Bakel - une élève pique une crise en plein cours

Elhadji Th. Fall, Walfadjri

C'est en plein cours ce lundi après-midi que l'élève D.D de la quatrième au lycée Waoundé Ndiaye à Bakel a piqué une crise. Et cela du fait de la forte chaleur qu'elle ne pouvait plus supporter. En effet, en ce mois de mars c'est une chaleur forte et accablante qui sévit à Bakel.

De quoi décaler les cours les après-midi comme cela est de coutume notamment en période de forte canicule. Cela pour ainsi démarrer les cours à 16 heures et les terminer à 19 heures. Etant entendu que, dans cet établissement les cours, en temps normal, démarrent, pour les après-midi, à 15 heures - heure à laquelle il fait excessivement chaud à Bakel - pour se terminer à 18 heures.

Mais il y avait plus de peur que de mal. En effet, la demoiselle avait vite repris ses esprits après avoir été, pour quelques minutes, internée dans une salle climatisée dans l'enceinte du lycée avant d'être raccompagnée chez elle. Seulement il faudrait à cette fille, de surcroît drépanocytaire, beaucoup de courage pour pouvoir terminer l'année scolaire d'autant plus que la chaleur ne fait que commencer à Bakel.

[Habibatou]

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Sénégal: Lycée de Bakel - une élève pique une crise en plein cours

Elhadji Th. Fall, Walfadjri

C'est en plein cours ce lundi après-midi que l'élève D.D de la quatrième au lycée Waoundé Ndiaye à Bakel a piqué une crise. Et cela du fait de la forte chaleur qu'elle ne pouvait plus supporter. En effet, en ce mois de mars c'est une chaleur forte et accablante qui sévit à Bakel.

De quoi décaler les cours les après-midi comme cela est de coutume notamment en période de forte canicule. Cela pour ainsi démarrer les cours à 16 heures et les terminer à 19 heures. Etant entendu que, dans cet établissement les cours, en temps normal, démarrent, pour les après-midi, à 15 heures - heure à laquelle il fait excessivement chaud à Bakel - pour se terminer à 18 heures.


Mais il y avait plus de peur que de mal. En effet, la demoiselle avait vite repris ses esprits après avoir été, pour quelques minutes, internée dans une salle climatisée dans l'enceinte du lycée avant d'être raccompagnée chez elle. Seulement il faudrait à cette fille, de surcroît drépanocytaire, beaucoup de courage pour pouvoir terminer l'année scolaire d'autant plus que la chaleur ne fait que commencer à Bakel.

il est clair qu'a cette période de l' année, à Bakel il fait très chaud, les températures montent exagèrement au alentour de 45 degrés, je me reppelle quand j 'allais au collège à yaguiné je me couvrais avec un foulard tellement le soleil tapais après l heure du dej je mettais même à la demande de ma grand-mère une tache de chabon au frond ah Bakel

[sylvain]

Il est clair que les conditions d'enseignement dans la zone sahélienne sont vraiment très difficiles. Je me rappelle que l'année ou j'ai enseigné dans une école de Bamako j'ai vraiment beaucoup souffert surtout au mois d'avril.

[Fodyé Cissé]

Je crois qu'au delà de cette affaire, nous nous devons tous de nous poser des questions. N'avez-vous pas remarqué que ces dernières années, dans nos bleds, c'est presque la canicule 8 mois sur 12 ? Et pourtant, tous ces villages sont sur le bord du fleuve.

Certains me diront : c'est le réchauffement climatique (Global Warming). Certes, mais, je ne pense pas que ce soit que ça.

En tout cas, je m'inquiète beaucoup de cette situation, d'autant plus que nous ne sommes pas préparés à un tel changement climatique brusque. Il y a encore 10 ans, le mois de Mars, n'était pas ce qu'il est aujourd'hui.

Aujourd'hui :

- Les pluies se font rares, même très rares

- Le désert avance à grands pas.

- Les vents de sable de Janvier sont de plus en plus fréquents

- Il n'ya plus d'arbres dignes de ce nom dans la brousse (il n'y a même plus de forêts). Tout est parti dans le bois de chauffe. Et maintenant qu'il n'ya plus de bois de chauffe, tout le monde se met au Gaz. Et quand il y a pénurie de Gaz, certaines familles ne mangent pas à leur faim.

- Nos villages sont entrain de se muter pour se transformer en grandes villes

- L'environnement est contaminé avec des milliards de sacs plastiques et de produits industriels à n'en plus finir

- La production d'électricité n'est pas suffisante pour alimenter tous les foyers.

- Il n'ya plus de poisson dans le fleuve.



Si tous ces facteurs ne suffisent pas pour lancer un cri d'alarme, je me demande ce qu'il faut de plus.

Et le pire, c'est qu'aucune structure digne de ce nom n'existe dans nos contrées pour parer à toute éventualité et les consciences ne sont pas suffisamment éduquées à la nécessité de protéger l'environnement.

Que seront nos bleds dans 50 ans, que seront les sanctuaires du Soninkaxu dans 50 ans ?

[coum coum]

tres bonne analyse fodyé mais que pouvons nous faire pour y remedier car comme tu dit que seront nos villages dans 50 ans

[Tribal Cams]

Bien vu Fodyé, malheureusement je pense que l'environnement ne fait pas partie des priorités de nos gouvernements respectifs il n'y a pas de pacte écologique signé dans nos contrées et les populations ne sont pas sensibilisés et encore moins prêt à faire face à ces phénomenes. Beaucoup me diront que la nécessité et ailleurs "chercher à remplir son assiette d'abord" mais bon ...

L'urgence est bel et bien là