Si vous relisez bien le message, vous comprendrez que cette personne n'a pas été admise à l'hôpital parce qu'apparemment il n'avait pas de quoi payer dixit le chef du centre hospitalier (« Oui je suis le Pr Seydou Nourou Diop, responsable de la structure. Nous sommes dans un système. En fonction des possibilités des patients nous les orientons vers d’autres structures hospitalières. Puisque pour ce cas, il n’a pas les moyens, je suis en train de contacter des structures hospitalières pour qu’il puisse trouver une place. Parce qu’actuellement, il n’y a pas de lits disponibles ici ». )
A travers cette affaire, on se rend compte comment nos pays sont en retard en matière de santé publique. Seule une petite classe de privilégiés bénéficient des meilleurs soins dans les hôpitaux. Le reste de la population est très mal soigné même si ce ne sont pas les moyens qui manquent pour beaucoup. Et pour ceux qui n'en ont pas, il vaut mieux ne pas tomber malade.
Les hôpitaux principaux de DAKAR ( Fann, Dantec, Principal, Abass Ndao, etc...) sont d'abord des lieux de souffrance avant d'être des hôpitaux. La dernière fois que j'y ai mis les pieds (Hôpital Principal), c'était pour accompagner une personne qui était gravement blessée. C'était un samedi ou un dimanche, je me souviens plus. Un seul medecin travaillait aux urgences et les malades s'entassaient dans la salle d'attente jusque dans le couloir et dans les escaliers. Certains criaient de douleur. Une scène des plus choquantes. Les malades n'ont pas le choix; ils doivent attendre ou aller voir ailleurs.
Il faut s'en remettre à ALLAH et prier pour les êtres chers qui nous ont quitté. Puisse ALLAH l'accueillir en son paradis. Amine !