Attention, il faut faire la différence entre le fait que des Soninké, ( pas tous hein, j'ignore la proportion) abandonnent facilement leur langue au profit d'autres langues et le fait que les gouvernants appliquent des politiques discriminatoires en matière de promotion des langues nationales.

Parlons toujours du cas du Sénégal : N'est-ce-pas que c'est bien Abdoulaye WADE, qui, au lendemain de son accession au pouvoir avait dit que tout cadre sénégalais devait savoir parler Woloff.
Pour quelle raison tout cadre sénégalais doit savoir parler le Woloff?
Pour quelle raison, le Woloff doit avoir plusieurs journaux radiotélévisés par jour alors que d'autres langues comme le Soninké, le Seerer n'ont que quelques minutes par semaine. C'est bien là où se trouve le problème.