Je suis tombé sur cet article.
L'auteur parle d'un bar Soninké au Sénégal, à Dakar, plus précisemment à Pikine Tally Bou Mag où l'alcool coulerait à flots.
Je voudrais savoir si ce Bar nommé "Bar Soninké" existe vraiment à Dakar ou c'est encore de la désinformation. Et j'en appelle aux Soninkaranautes du Sénégal pour nous informer, please....
APRÈS UNE VIRÉE NOCTURNE DANS LES BARS DE PIKINE La prostituée « Patra » soutire 250.000 francs à un exploitant forestier qui la conduit à la police de Thiaroye
Article Par Alassane HANNE,
Paru le Vendredi 26 Oct 2007
Partie de jambes en l'air ratée pour Abdoulaye Bâ, un exploitant forestier qui a conduit manu-militari à la police de Thiaroye une prostituée du nom de Coumba Ndoye mais plus connue dans le milieu interlope de la banlieue sous le sobriquet de Patra. Après avoir négocié une passe avec Patra, l'exploitant forestier, qui se dirigeait tranquillement avec la prostituée vers un hôtel de la banlieue pour conclure le « contrat » a été violemment pris à partie par les complices de Patra qui lui ont soutiré la rondelette somme de 250.000 francs. Patra, qui s'était fondue dans la nature avec ses complices, a été retrouvée dès le lendemain puis livrée aux limiers de Thiaroye.
Nuit du 21 octobre 2007. Comme d'habitude le bar « Soninké », situé à Pikine Tally Bou mak non loin de la police, est plein à craquer. Sur la piste, les prostituées rivalisent d'ardeur. Chacune y va de sa danse coquine pour attirer le regard des hommes qui se sont installés autour de la piste. L'alcool coule à flots. Parmi les nombreux clients qui ont les yeux rivés sur les prostituées, Abdoulaye Bâ et M.Sarr. Le premier est un exploitant forestier et réside à la Médina. Il a quitté son domicile les poches remplies de billet de banque pour rendre visite au second domicilié à Pikine. Deux vieux amis qui ont choisi le bar "Soninké" pour noyer leurs soucis autour de verres d’alcool . Aux environs de 02 heures du matin Patra, lasse de se trémousser sur la piste, fausse compagnie aux autres prostituées et s'approche de la table où l'exploitant forestier et son ami avaient pris place. Le reste se passe de commentaires comme l' a expliqué l'exploitant forestier : « Elle m'a abordée pour que je couche avec elle moyennant une rémunération. J'ai refusé mais elle a insisté. Elle est ensuite venue s'asseoir sur mes cuisses pour me caresser, me chatouiller et m'embrasser. Finalement, j'ai accepté ».
En effet, convaincu des talents de la prostituée, l'exploitant forestier prend congé de son ami et se porte au-dehors avec Patra , bras dessus-bras dessous. Hélas, il était loin de se douter que des complices de Patra tapis dans l'obscurité vont gâcher la fête. Au moment où le « couple » allaient s'engouffrer dans un taxi pour se diriger vers l'hôtel « Le ravin » situé à Tally-Bou mak, deux individus à la mine patibulaire et qui sont les complices de Patra surgissent, « Ils m'ont surpris par derrière , m'ont terrassé avant de me soutirer les 250.000 francs que j'avais gardés dans ma poche et cela après m'avoir longuement battu. Ils ont ensuite pris le large en compagnie de Patra » explique Abdoulaye Bâ devant les enquêteurs de la police de Thiaroye. Abandonné par les voyous dans un piteux état, l'exploitant forestier est secouru par les nombreux badauds qui squattent l'entrée du bar avant que son ami alerté ne vienne aux nouvelles.
Dés le lendemain, l'exploitant forestier resté à Pikine, démarre ses investigations. Toujours accompagné de son ami, A.Bâ finit par retrouver la prostituée aux environs de 21 heures dans les rues de Guinaw-rails. Il ne s'est pas alors fait prier pour sauter à la gorge de Patra avant de la conduire à la police de Thiaroye avec toujours l'aide de son ami. Livrée aux enquêteurs, Patra qui n'a pas nié qu'elle se prostitue a toutefois donné une autre version des faits. Battant les cils et les sourcils, elle s'est adressée aux enquêteurs en ces termes : « Il est vrai que je me prostitue. Il est vrai également que j'étais au bar « Soninké » cette nuit-là mais c'est lui qui m'a abordé pour une passe. J'ai accepté moyennant 10.000 francs. Il m'a proposé d'aller chez lui à la Médina, mais je lui ai dit que je préfère le « Ravin » un hôtel de passe . Puis j'ai finalement renoncé.Cette nuit, il m'a interpellée à Guinaw-rails et j'ai accepté de le suivre à la police de Thiaroye car je n'ai rien à voir dans cette affaire ». N'empêche que Coumba Ndoye alias Patra a été gardée à vue puis déférée au parquet pour complicité de vol. Quant à l'exploitant forestier qui n'est pas sûr de revoir son argent, nul doute qu'il ne mettra plus les pieds dans un bar à Pikine pour se taper une prostituée.
Source : L'observateur