En tout cas il a démontré hier soir qu'il était imbattable sur le 100M!!
Un vrai cheval ce type!
Salam
Pensez-vous qu'Usaint BOLT est vraiment une flèche sur les 100M ?
Moi, au village, je connaissais un berger qui courrait aussi vite que lui...
Y a la concurrence, faut aller le chercher dans la brousse.
FB : bakelinfo departement de Bakel
En tout cas il a démontré hier soir qu'il était imbattable sur le 100M!!
Un vrai cheval ce type!
S'il n'ya pas de solution...c'est qu'il n'y a pas de probléme.
Les américains ne sont plus les maîtres du 100m.
Les jamaïcains ont découvert que le 100m pouvait être leur sport favori.
Aujourd'hui, des milliers de jeunes jamaïcains s'adonnent à l'athétisme grâce aux exploits de Usain Bolt.
Pour moi, ce type est un héros, un Bob Marley du Sport.
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Le Jamaïcain Usain Bolt a remporté hier une nouvelle médaille d’or au 200m. Christophe Lemaitre, seul blanc de la finale, n’arrive qu’à la 6e place.
Pas un seul athlète blanc ne s’est placé sur la ligne de départ pour la finale du 100m depuis les Jeux Olympiques de 1984. Sur les 80 sprinters qui sont passés sous la barre des 10 secondes pour sur le 100m, 78 sont originaires d’Afrique de l’Ouest.
Il est tentant de dire d’une façon générale que les noirs courent donc plus vite que les blancs. Pourtant, les différentes études distinguent les noirs d’Afrique de l’Ouest de ceux d’Afrique de l’Est. Si les premiers dominent le sprint, les autres sont les maîtres du marathon, deux disciplines aux exigences très différentes.
Mais les avis des chercheurs divergent sur les raisons de cette domination sportive. S’agit-il de facteurs socio-culturels, morphologiques, géographiques ou encore génétiques ?
Un sujet très sensible car fonder la performance des athlètes sur des critères biologiques comporte un risque d’exploitation raciste, comme l’Histoire l’a hélas montré par le passé.
1. Un système de sélection et de formation précoce
Les études sont unanimes pour constater que les Jamaïcains dominent le sprint tandis que les Kenyans et les Éthiopiens survolent les épreuves d’endurance.
Ancien rédacteur de l’Equipe Magazine, Jean-Philippe Leclaire fait le point sur les raisons de ce phénomène dans son livre Pourquoi les blancs courent moins vite :
« Le système de détection et de formation des sprinters en Jamaïque est unique au monde. (…) Dans ce pays, le sprint est structuré par le système scolaire dès l’école primaire, où a d’ailleurs été repéré Usain Bolt »
À titre de comparaison, le journaliste explique qu’aux États-Unis, le repérage ne se fait généralement qu’au niveau universitaire.
De même, le Kenya est doté de nombreux camps d’entrainement attirant des marathoniens de tous les pays et souvent sponsorisés par des grandes marques de sports.
2. Les habitudes culturelles
Pour le chercheur suédois Bengt Saltin, les Kenyans parcourent une dizaine de kilomètres par jour dès l’âge de 7 ans, le pays manquant cruellement de transports publics (peu de bus scolaires). Habitués à courir dès leur plus jeune âge, ils développent des aptitudes physiques exceptionnelles.
La forte valorisation sociale des coureurs dans ces pays explique aussi l’engouement et la motivation des athtlètes. Le coureur Noah Ngeny raconte qu’au Kenya « ce sont les coureurs qui deviennent des héros nationaux« . Même discours chez le marathonien éthiopien Addis Abeba : « Pour nous, sport veut dire course à pied ».
3. Une géographie propice
Une dernière explication environnementale accorde une certaine importance à la géographie. S’entrainer en altitude donnerait un avantage aux Kenyans ensuite plus à l’aise en plaine.
L’altitude favorise l’augmentation du nombre de globules rouges dans le sang, ce qui améliore le traitement de l’oxygène par l’organisme. Cela améliore ponctuellement l’endurance des sportifs, mais cela n’explique pas tout.
Chercheuse à l’Inserm, Véronique Billat estime que « les performances physiques sont à 70% dues à l’environnement et l’entrainement et à 30% à des causes héréditaires ».
4. Un « gène du sprint » ?
« Je suis de ceux qui pensent que les facteurs socio-culturels donnent une grande partie de la réponse, mais qu’il doit aussi y avoir d’autres explications, et l’hypothèse de la génétique est la plus séduisante » confie Jean-Philippe Leclaire.
En 2003, des scientifiques auraient découvert le « gène du sprint ». Le gène ACTN3 favoriserait l’explosivité des fibres musculaires. Ce gène existe sous 3 formes : forte, faible ou nulle et les Jamaïcains seraient plus souvent porteurs du gène fort.
Problème : ce gène est aussi répandu chez les marathoniens d’Afrique de l’est (Kenya, Ethiopie). Il n’explique donc pas la « spécialisation » sportive des coureurs de ces deux régions.
« Ce gène ne se suffit pas en lui-même. Il y a près de 200 gènes qui entreraient dans une explication génétique des performances sportives. Il s’agit en fait de combinaisons génétiques très compliquées » explique Jean-Philippe Leclaire. « La génétique n’en est qu’à ses balbutiements » ajoute le journaliste.
5. Une morphologie favorable
Ces thèses sont très controversées chez les scientifiques, et rappellent les théories de morphopsychologie qui au XIXe s prétendaient identifier les criminels à la forme de leur crâne.
Pour le journaliste américain Jon Entine des facteurs morphologiques sont décisifs. Dans son livre Taboo, Il soutient :
« Une quantité plus faible de graisse sous-cutanée, une masse musculaire plus développée, des épaules plus larges, des quadriceps plus volumineux, une cage thoracique plus petit, un centre de gravité plus haut, un réflexe rotulien plus rapide, une densité corporelle plus élevée, un taux de testostérone plasmatique plus élevée et un pourcentage plus élevé d’enzymes anaérobies et de fibres musculaires à contraction rapide ».
Selon le professeur américain Adrian Bejan, tout s’expliquerait même par le nombril. Centre de gravité du corps humain, son emplacement expliquerait les aptitudes des noirs à la course et des blancs à la natation.
En somme, aucun des facteurs ci-dessus ne suffit à expliquer totalement les différences sportives entre noirs et blancs. Il a un consensus global sur les explications socio-culturelles. Les facteurs génétiques jouent un rôle, mais il est impossible à ce jour, d’en mesurer scientifiquement l’importance. Le poids du passé rend par ailleurs délicat l’interprétation des études scientifiques en la matière.
Source : webnews
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