J'aimerai qu'on discute de tous les problèmes auxquels les associations soninké (villageoises et autres et au-delà africaines) sont confrontées et qui empêchent de bien fonctionner!
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J'aimerai qu'on discute de tous les problèmes auxquels les associations soninké (villageoises et autres et au-delà africaines) sont confrontées et qui empêchent de bien fonctionner!
un point important : la grande motivation des membres
- l'absenteisme aux reunions,
- la participation aux projets ( nombreuses personnes ne prennent pas part au projet, ils ecoutent seulement, n'emettent aucune opinion...)
- la détermination ( beaucoup d'associations ne finalise pas le projet)
je pense que cest un point important.
Je suis d'accord avec toi fatim mais nous les soninko ont connait l'interet des association et ce qu'elle peut rapporter de bien aux population mais moi je trouve il as pas assez moyens pour informer les gens des association qui existe des et de celle qui sont en cours d'etre crée il faut en parler souvent parce que moi perso ne connait pas une association qui marche bien ou j'ai oublie.
Pour moi c'est le manque d'information en continue des flach pour rappeler quel son toujours en activiter il as pas assez de bon pour les associations.
Je dirais aussi la motivation, pour moi c'est le plus important!!S'iil n'y a pas de motivation, il n' y a pas d'avancement, qui dis avancement dis projet...
Au début, tout le monde est motivé, et au fil du temps, on sent la relache...!!!
Bonjour,
je pense que le veritable problème, reste le suivi, donc ce qui met en cause la motivation des membres. De mon coté j'ai assisté à des rencontres ou les gens emettent des idées ( et on sent une réelle motivation alors) cependant à la sortie, on oubli tout et à la prochaine fois, on reviens pour poser à nouveau ces memes idées sur la table, alors dans ce genre de situations, à kan le changement?
- Manque de méthodologie de la mise en place de projet ( étude de faisabilité, recherche partanaires etc..)
- Mauvaise organisation administrative
- Difficulté de passer du discours à l'action
- Manque d'outils de communication
- Mélange entre organisation villageoise et association loi 1901
- Manque de personnes compétentes et qualifiées
- Manque de détermination
- Mauvaise evaluation des besoins
- Mauvais travail au niveau des priorités dans les besoins
- Mauvaise connaissance des droits et aides aux associations.
- Pas d'implication dans les actions pour la communauté en dehors de sa propre association (pas d'interet pour les autres associations.)
- Beaucoup de monde pour parler mais très peu pour agir
Tout à fait d'accord avec toi je rajouterai seulement que nous avons trop tendance à tout laisser sur les épaules de 2 ou 3 personnes.
Les taches ne sont jamais bien réparties.
et que dès fois nous voulons tout faire en même temps sans prendre en compte la dimension temps (disponibilité) très cruciale pour une bonne réussite des projets.
A force de vouloir tout faire nous finissons par rien faire de façon qualitative.
Voici les quelques idées qui viennent à l'esprit !!
Je reviendrai incha allah sur ce sujet
Salam,
mon pere a crée une association qui regroupe les gens de mon village il avait pour but de créer un hopital :
IL N A JAMAIS VU LE JOUR.
Ils avaient des fonds beaucoup de fonds mais le probleme est qu'il n y avait pas de routes pour acheminer le materiel necessaire il n y avait pas non plus de personnel adéquat pour y travailler après sa construction et faire venir des gens d'autre pays coute très cher.
Résultat: tout est tombé à l'eau c'est trop dommage.
Dieu sait que cet hopital aurait été très necessaire aujourd'hui.:-\:p
Oui, il est clair qu'aujourd'hui, par l'intermédiaire du net, on peut monter des projets sans même se rencontrer, mais bon, si je dois faire un truc avec une personne que je n'ai jamais vu, je préfère (au moins )une rencontre physique avec cette personne là.
C'est là encore un frein au bon fonctionnement des associations : le manque de concret. On dit beaucoup de chose mais on agit peu, comme dirait Yaraxé Tana.
Il est clair qu'internet facilite les choses, mais cela facilite "trop" les choses à mon goût, mais c'est une autre problèmatique.
Le fait d'arriver à l'heure montre une réelle motivation.
Je sais que le fait d'être à l'heure represente une goutte d'eau dans l'océan, mais c'était juste de l'autodérision 8)
Sujet très intérréssant, je suis d'accord avec Badem, j'ajouterais :
- La dispersion : Il y a beaucoup d'associations soninkés avec des objectifs, des projets communs mais aucuns liens entre elles permettant des synergies.
- L'amour des longs discours non suivis de l'action
- Le manque de relations externes au milieu soninké et de réseaux.
- Le manque d'unité associations des papas, des mamans des jeunes, des filles du forum, des garçons du forum.
Mais, je pense que ça évolue.
Ponctualité = Professionnalisme, rigueur, discipline. C'est bien plus important qu'on ne le croit.
Lorsque l'on a rendez avec les administrations, les partenaires sociaux, ONG et autres organismes qui travaillent avec les associations, le premier critère de jugement de la fiabilité d'une association est la ponctualité. Certains organismes n'ont pas de temps et d'argent à perdre.
De plus, chez nous les soninkes, on aime beaucoup la palabre, les réunions prennent énormément de temps et c'est une raison de plus pour arriver à l'heure!!! Sinon, les réunions s'en retrouve tronquées, certains s'en vont par lassitude, des sujets importants ne sont même pas abordés, on a une multiplication des réunions où on évoque souvent les même sujets, perte de motivation, etc.
Les plus important ont été dits.
On peut ajouter aussi :
- Mauvaise connaissance des réalités du terrain (Mauvaise étude des projets)
- Peu de participation des personnes sur le terrain
- Peu de sensibilisation des personnes sur le terrain
- Des petits projets qui vont à leurs termes valent mieux que des gros projets qui terminent en chantier.
J'attends beaucoup à ce que vous nous faîtes partager des expériences qui ont réussi, où des difficultés que vous avez rencontrées.
Vous avez raison, c'est clair !!!
Dès le moment où l'on a comme projet de créer une association quelque soit le motif et le but, il faut être trés motivé, il faut savoir où l'on va, pourquoi et comment, savoir se remettre en question, être ponctuel, organisé, savoir travailler en groupe (l'esprit d'équipe) et collaborer, communiquer , je pense aussi que lorsqu'il y a trop de moonde il peut y avoir des problème de gestion, certains vont pas ou peu s'investir et vont se reposer sur les autres, ...
il ya aussi le manque de partenariats entres les associations qui ont le même objectifs.
cela permettrait d'eviter de commettre les memes erreurs, donc d'avancer plus rapidement.
on dirait qu'il ya conccurence.
Bonjour,
Il est vrai qu'il y a un vrai probléme de concurrence entre les associations soninké notamment toujours en recherche de leadership et de recherche de gloire personnel entre les individus, c'est un des grands maux qui nuisent malheureusement énormément à notre épanouissement.
Tchooooo
Salam
Fatim tu as bien raison entre les associations on dirait qu’il y’a de la concurrence et ceci et très dommage car si aujourd’hui si on se rassemble, nous pouvons faire évoluer beaucoup de chose dans nos villages.
Je pensais que nous enfant de France nous étions différents, et nous étions solidaire mais au contraire on n’est pire.
En France nous avons la chance d’avoir beaucoup d’aide pour crée nos assoc et de subvention pour développer nos projet si nous travaillons en partenariat sa nous évitera de faire la mm chose comme la si bien dit Fatim et au contraire on évoluera plus vite et nos village avancerons d’un très grand pas.
Au lieu qu’on s’aide entre nous, on rabaisse les autre association ou même on se vole les idées comment peu t-on avancer comme sa ?
TANT QUE NOUS NE SERONS PAS SOLIDAIRE ENTRE NOUS ON N’AVANCERA JAMAIS ;)
Salam,
Mais ne pensez vous pas que la concurrence(loyal) peut être aussi bénéfique? :-\
Lorsqu'il y a concurrence, cela augmente la compétitivité et pousse les autres à faire mieux, donc à innover et ceci peut être un facteur permettant le progrès.
Si mon village veut faire mieux que le village voisin, nous serons tous motivés pour travailler ensemble.
La concurrence, quand elle est saine, peut être source de motivation supplémentaire.
Désolé mon frère, je m'étais éloigné du sujet, qui traite non pas des sociétés mais des associations à but non lucratif et donc humanitaires.:-\
Il est vrai que souvent ces associations se font concurrence alors qu'elles pourraient travailler ensemble.
Il existe aussi beaucoup de doublons, c'est-à-dire que plusieurs associations qui ont le même but, travaillent chacune de leurs côtés alors qu'elles pourraient se regroupées et ne former qu'une seule, L'union fait la force!!!
Slt à tous,
Je reprends les mêmes points que vous tous et j'ajoute que le maître mot paraît le pouvoir de consultation et de décision. Ce pouvoir est resté sans partage, trés concentré entre les mains d'une bande d'incompétents (et c'est bien le mot !) qui croiraient que transférer la seule capacité de gestion aux jeunes diplômés et/ou expérimentés des domaines tout en restant superviseurs ou consultants, riment avec perte de valeurs, et même de noms de familles sans rire wallah !
Certes il y'a eu des changements voire un trés haut niveau de coopération pour quelques uns trop polis et non conservateurs (des croyances obscures), mais il reste encore à faire pour faire comprendre aux autres qu'il nécessite une sacrée compétence et expérience pour satisfaire leur besoin de développement ici et au pays... !
wassalam !
[quote=GUESDOR;29225]J e suis d' accord avec toi et vraiment une telle attitude ne fait pas avancer les choses car on doit travailler avec les compétences de tout un chacun et arreter d'avancer des questions de castes etc......Citation:
Citation:
wallah entre les mains d'une bande d'incompétents (et c'est bien le mot !) qui croiraient que transférer la seule capacité de gestion aux jeunes diplômés et/ou expérimentés des domaines tout en restant superviseurs ou consultants, riment avec perte de valeurs, et même de noms de familles sans rire !
]Citation:
Certes il y'a eu des changements voire un trés haut niveau de coopération pour quelques uns trop polis et non conservateurs (des croyances obscures), mais il reste encore à faire pour faire comprendre aux autres qu'il nécessite une sacrée compétence et expérience pour satisfaire leur besoin de développement ici
Effectivement, les choses avancent à petits pas mais vraiment petits c' est bien d'avoir de la fierté et de ne pas vouloir qu'on nous marche sur les pieds mais pas à un certains point.
Il faut des fois ravaler tout ça pou pouvoir avancer.
Moi je le résume en 2 mots.
Les gens se contentent que du minimun dans nos localités. Ils découragent même les gens à l'esprit associatif.
ILs s'en foutent de l'avenir de leus localités donc ne croient pas par incidence aux associations.
A bakel , cas que je connais, beaucoup de responsables vivaient au crochet du budget des asssociations mises sur pied. C'est désolant!!!
les association c bien mais le probléme y a pas de suite
Bonsoir
Voici quelques passages qui peuvent en partie expliquer les problèmes structurels que rencontrent les associations soninkées, qu'elles soient ici ou au pays.
Cheikhna Mouhamed WAGUE dit :
Les conflits socio-identitaires n’épargnent pas non plus le volet culturel. A tire d’exemple, en Août 1996, j’ai assisté, dans le cadre d’une observation participante, à une assemblée des jeunes soninkés de Kaédi (Mauritanie) réunis pour l’élection du président de leur association culturelle. Plusieurs candidats étaient en lice, mais celui d’origine servile a été rejeté par les jeunes hooro (hooro-n-lenmu), au motif que son statut ne lui donnait pas le droit de diriger. Et, la mésintelligence s’aggravant, chaque groupe a décidé d’évoluer de nos jours dans sa propre structure. Cet état d’esprit incline à dire que la jeune génération n’est pas prête à changer les anciennes règles du jeu identitaire et politique, que les appellations hoore, ňaxamalo et kome sont bien vivantes, et la vigueur des revendications intacte. Les pratiques ont certes évolué, mais les mentalités peinent à s’inscrire dans une logique de changement. [1]
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[1] C.-M, WAGUE, « Quand les identités sociales s’affrontent la coexistence devient difficile au Fouta Toro. Les Soninkés face aux mutations du XX e siècle », Hypothèses 2006, Travaux de l’Ecole Doctorale d’Histoire de Paris I, Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, p.225.
Mahamet TIMERA dit:
L’appartenance nationale a de plus en plus tendance à devenir un critère pertinent au sein de l’immigration et son rôle dans la formation des associations n’est pas toujours absent. Il semble que, même entre Soninké, l’origine nationale détermine un certain degré ou une certaine distanciation. La référence fréquente à la nationalité et non à l’ethnie seule pour définir et désigner des voisins, le sentiment de supériorité des uns vis-à-vis des autres, des Soninkés du Sénégal notamment vis-à-vis de leurs « frères » du Mali ou de la Mauritanie témoignent de la réalité du fait national comme critère pertinent. En fait, ce qui est surtout déterminant dans les rapports entre ces différentes communautés soninké, c’est souvent la profondeur de l’impact colonial et du contact avec le colonisateur qui se traduit par une moindre résistance à l’acculturation dans l’espace urbain en France. Ainsi, les plus avertis des normes de la vie urbaine participent à la stigmatisation de leurs compatriotes et adoptent parfois de stratégies de distinction ou de distanciation[1]
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1] M. TIMERA, Les Soninké en France. D'une histoire à l'autre, Paris, Karthala, 1996, p. 135.
De plus en plus d'associations ne tiennent pas la route malgré tous ce que nous avions evoqué un peu plus haut, aviez vous des solutions?
Les solutions sont pour moi de mettre les compétences en avant au lieu des ambitions personnelles ou le staut de naissance qui nous bloquent trés souvent. Beaucoup d'associations se sont plantées à cause des ambitions personnelles des dirigeants et de ceux qui donnent la preséance à l'appartenance sociale. Nous devons deconstruire cette forme de pensée, si l'on veut vraiment mettre en route des associations viables et juteuses. Bonne association à tout le monde.
pour moi le gros probléme dans les associations aujourd'hui c'est le manque de communication,ils ont du mal a communiquer sans crie ,sans geste brutal ,je trouve ça vraiment dommage.
De plus je trouve qu'il y a beaucoup de gens qui ne vienne que par intéret sois disant"ya dla meuf" ou juste pour voir leur pote et discuter entre eux, et puis encore une chose une association est crée pour un but pas que pour faire des fétes ,se faire et puis se montrer aux gens,certe cela peut raporter à l'association mais elle ne peut pas se concentrer que sur ça!!
moi je trouve que les soninko ne sont pas assez representés face aux autres,ce qu'il faudrait c'est que chaque association soninké face un genre d'exposé sur son village pour montrer aux autres personnes comment est leur village,comment ils vivent,se nourissent......:p:p