Salam
La population demande justice... Ce jeune est mort dans des conditions suspectes.
Bakel : Crime crapuleux ou simple suicide par "'honneur " : Alaadji KONATE dit Alaadji Yaye BOYE se noie lors de son extradition vers Bakel
La population de Bakel vit depuis hier dans l'émoi et la consternation. Une sombre histoire de noyade défraie actuellement la chronique dans la capitale du Gajaaga. Alaadji KONATE, plus connu sous le nom d'Alaadji Yaye Boye ( Ancien mareyeur ) n'est plus. Son corps a été retrouvé dans un piteux état, menoté, au large du fleuve Sénégal, précisément à Goudény dans le quartier Guirimpalé de Bakel. Ancien mareyeur, souvent impliqué dans des histoires nébuleuses, il était en cavale après avoir semé les limiers de Bakel lors d'une embuscade à Gouniang en 2006. Ses complices avaient tous été cueillis et envoyés en taule. Leur jugement était suspendu au "coffrage" du jeune Alaadji. Activement recherché depuis 2006, il a été appréhendé par les forces de l'ordre à Aroundou la semaine dernière grâce à un mouchard. A partir de là, c'est la confusion totale.
Selon les limiers, le jeune Bakélois, menotté, se serait jeté dans le fleuve lors de son extradition vers Bakel à bord d'une pirogue. " Je ne serai jamais menotté et ramené à Bakel, ma ville, comme un vulgaire bandit de grand chemin. plutôt mourir " aurait-il confessé de son vivant. Son corps fût repêché 4 jours plus tard. Une information invraisemblable. En effet, le cadavre a été découvert dans un piteux état avec des tuméfactions et des traces suspectes, ce qui laisse planer le doute. De plus, ne serait-il pas une "non assistance" à une personne en danger ? Pourquoi les limiers n'ont pas remué terre et ciel pour sauver le jeune Bakélois de la noyade ? Autant de questions qui turlupinent les populations Bakéloises.
Selon plusieurs personnes, Alaadji serait tout simplement victime d'une méch1ante bavure qui aurait mal tournée. L'état déplorable du corps et l'enterrement en catimini sans autopsie conforterait cette thèse.
De plus, il aurait snobé plusieurs fois les gendarmes lors sa cavale. Son incarcération tonnait comme un défi pour tous les limiers de Bakel. Plusieurs gendarmes avaient nourri une haine contre cet "homme insaisissable". Des circonstances qui concourent à croire à la thèse d'une bavure qu'à un simple suicide.
Face à toutes ces zones d'ombre, les parents de la victime vont porter plainte contre X. Ils vivent aujourd'hui dans l'abattement et la stupeur d'autant plus qu'il aurait été récemment aperçu à Bakel ville lors de l'enterrement de son oncle.
Bakelinfo.com présente ses condoléances à toute la famille du défunt et aux populations Bakéloises. Que la terre lui soit légère !
Source : www.bakelinfo.com
FB : bakelinfo departement de Bakel
Salam
La population demande justice... Ce jeune est mort dans des conditions suspectes.
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Salam
Je viens vous alerter en tant que Soninké l'impunité qui sévit chez nous.
Ce jeune a été retrouvé, menoté, nu et le corps torturé quatre jours après son soit disant suicide par noyade sans que les autorités n'informent la famille du jeune homme.
La version des gendarmes fait croire qu'il s'est suicidé en se jettant de la pirogue, menottes aux mains lors de son extradition.
Les questions que l'on se pose :
A t-on le droit d'extrader une personne nue comme un ver en plein jour à bord d'une pirogue ? Où sont les droits de l'homme dans ce cas...
Pourquoi les autorités n'ont pas informé la population de son suicide par noyade et ont attendu la trouvaille funèbre par un piroguier pour en parler ?
....
Les Bakélois doivent réclamer justice...
FB : bakelinfo departement de Bakel
Paix à son âme.
Malheureusement, le soninké a tellement peur du gendarme, de l'Etat, que cette affaire risque d'être classée sans suite.
Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !
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" Et qui pardonne un crime en devient complice " disait Voltaire. Alaadji KONATE a été tué , Bakélois, levez-vous et réclamez justice ! Les preuves évidentes sont là. A vous de juger, chers frères et soeurs.
Depuis le 29 Mars 2011, les populations vivent avec l'amertume. Un des leurs est décédé dans des circonstances tout à fait sombres et scandaleuses. Alaadji KONATE est mort noyé après son arrestation à Koughany. De source sure, il a été cueilli par les limiers entre une heure et deux heures du matin chez lui et conduit dare dare vers les berges du fleuve Sénégal. Il a été retrouvé quatre jours plus tard, sans vie, menotté, tout nu, sans aucun signalement de sa noyade à sa famille.
Que s'est-il passé réellement ? Comment il a été appréhendé ? Qui l'a balancé aux flics ? Pourquoi prendre la route du fleuve lors son extradition surtout en cette période de saison sèche où toutes les voies routières du département sont très praticables ? Quelle est la version du piroguier qui l'a retrouvé dans un état déplorable, tout nu comme un ver et menotté comme un meurtier ? Que montre la photo du corps après repêchage ? Que doivent faire les Bakélois pour élucider les conditions de disparition d'Alaadji ?
De nature bouillante avec un physique d'athlète, Alaadji KONATE était un jeune Bakélois d'une vingtaine d'années. Il se distinguait par son style atypique et ses délires de jeunesse. Appelé affectueusement "2 PAC" par les jeunes de sa génération, du fait de son goût du style vestimentaire américain et des accessoires de mode urbain ( Foulard, Pendatif aux signes ghetto Youth, casquettes...), Alaadji était un jeune plein de vie incarnant le " Thug Life " à la Bakeloise. Basketteur à ses heures perdues, il était discret et menait une vie paisible de mareyeur aux années fastes de la commercialisation du poisson "Yaye Boye" à Bakel.
On lui prêtait des activités délictuelles. On le présentait souvent comme le pourvoyeur phare de chanvre indien des villages environnants. Des délations qui lui ont values plusieurs ennuis avec les gendarmes de la brigade de Bakel. Ainsi, il sema les limiers lors d'une embuscade à hauteur de Gouniang alors que tous ses autres complices ont été cueillis et envoyés au gnouf. Alaadji entamait alors une cavale qui dura presque 3 ans, snobant forces de l'ordre et envoyant plusieurs au tapis en corps à corps lors des interpéllations surprises. Il avait élu domicile à Koughany et voyageait très souvent dans les autres villages du goye supérieur. Il a été assassiné...
Fiché au grand banditisme Bakélois, plusieurs forces de l'ordre avaient nourri une haine viscérale contre Alaadji Yaye Boye. " Coffrer " Alaadji était devenu une priorité pour deux principales raisons : Permettre le jugement de ses complices en geôle, l'appréhender et le brandir comme un trophée de guerre après une bonne correction en guise de vengeance. S'il devait répondre comme tout citoyen à des délits qu'il aurait commis, nul n'avait le droit de le brutaliser ou de le torturer à fortiori le tuer, sauf pour des raisons de légitime défense. Et encore, il faudrait qu'il y ait une agression physique et injustifiée. Tout ce que l'on sait, Alaadji a été appréhendé et s'est donné la mort. De fausses informations distillées à la population. La photo funèbre montre totalement le contraire.
Il avait été cueilli à Kounghany à son domicile en pleine nuit suite à un renseignement anonyme. " Je ne serai jamais menotté et extradé comme un vulgaire bandit dans ma ville natale, Bakel " aurait-il dit. Ainsi, lors de son arrestation, Alaadji s'est suicidé en se jettant dans l'eau, menottes aux mains, invraisemblablement à bord d'une pirogue. Une histoire à faire dormir debout. Admettons ! Dans pareille circonstance, que faire ? Une tentative de sauvetage par diverses manières s'impose. Même si les gendarmes à bord avaient la phobie de l'eau, alerter les populations locales notamment les pêcheurs et piroguiers était indispensable. De coutume, en cas de noyade, les villages environnants sont très vite alerter pour sauver la personne ou repêcher son corps au plus vite. Encore, ne fallait-il pas informé la famille de la disparition de leur fils en précisant les circonstances ? Rien de tout ça n'a été fait. Silence mortuaire ! Que cachaient-ils ?
Quatre jours plus tard, un corps nu comme un ver de terre, portant de nombreuses tuméfactions fût repêché par un piroguier de la ville de Bakel, à hauteur du quartier Guidimpalé. Selon son témoignage, le corps a été retrouvé nu, les mains menottées, en état de décomposition avancée ( voir Photo ). Après avoir relaté ces faits à la radio Djida FM Bakel, il fût invité à aller informer les limiers de sa trouvaille funèbre. Mis au parfum par le témoin, les gendarmes font passer un véritable interrogatoire à ce dernier.
-C'est un homme que tu as repêché dans le fleuve? demanda le gendarme. --Oui leur répondit-il
-Ce dernier était il tressé? Oui, affirma le piroguier.
" Sunu Waadji leu , ana thiabi menottes yi " ( C'est notre homme là, où sont les menottes ? ) s'écrie un des gendarmes. Illico presto, les gendarmes se rendent sur place, enlèvent les menottes et envoient le corps au district de Bakel. Quelques heures après, le corps en état de décomposition avancée fût entéré en catinimi sans la moindre autopsie.
Il est clair qu'au vu de ces élèments, nous sommes déjà devant une " Non assistance à une personne en danger ou en péril " et "une dissimulation de preuves voire une entrave à la justice". Des délits sévèrement punis par la loi. Tous les gendarmes présents et autres témoins de la noyade doivent être poursuivis pour ce motif d'entrée. De plus, une question qui taraude plus d'un : Comment un trafiquant, activement recherché, peut se soustraire à la vigilance des gendarmes, fût ce " Barracuda ". Alaadji peut-il avoir le temps de murir le plan de sauter à l'eau avec les mains menottées sans aucun soupçon ou une intervention des forces de l'ordre ? Il y a aucun doute qu'il y ait anguille sous roche. Cette affaire est plus que louche. Une version que toute personne dotée d'un bon sens ne peut gober sans sourciller. Les habitants du village de Koughany disent qu' Alaadji a été amené direct au fleuve après son arrestation et après plus de nouvelles jusqu'à la découverte funèbre. Que s'est-il passé après ? Où avaient-ils laissés leur voiture, ces limiers ? Pourquoi descendre au fleuve à cette heure avancée de la nuit alors que l'urgence était de rallier au plus vite les geôles Bakéloises ? Ca sentait mauvais déjà !
Alaadji a été victime d'une bavure mortelle tout simplement. Les Bakelois croient en âme et conscience que leur fils et frère fût victime de maltraitance ayant entraîné sa mort en témoignent les tuméfactions sur son corps. Son visage portait des traces flagrantes de coups et blessures profondes. Tout porte à croire qu'il était déjà mort avant d'être balancé au fleuve pour masquer le meurtre. Rien qu'à voir la photo, le doute est vite levé. Les gendarmes ont tout simplement masqué le meurtre.
Comment peut-on expliquer qu'il soit retrouvé tout nu, menotté et présentant de nombreux dégâts corporels ?
Pourquoi les policiers n'avaient t-il pas alerté les membres de sa famille de son suicide, gardant le silence pendant quatre jours ?
Un suicidé aurait-il une bouche écrasée d'une telle manière ?
Des interrogations sans réponse qui font croire à une homicide volontaire. Les gendarmes ont tout simplement masqué son assassinant en le balançant les mains menottées, le corps nu, dans l'eau. Alaadji ne s'est pas suicidé. C'est une hérésie cette histoire. Cette affaire ne peut être entérée de la sorte. Oui à la condamnation pénale des délinquants mais non à leur assassinat. Alaadji était certes dealer mais pas meurtrier. On me dira, il nuisait à l'économie et à la santé de la contrée. Affirmatif, mais la loi prévoit-elle la liquidation pure et simple des dealers. Des sanctions pénales sont prévues mais jamais une sanction irréversible, la tombe. Les Bakelois doivent demander justice. Le crime masqué d'un des leurs ne doit pas rester impuni, au risque de légitimer tout abus des forces de l'orde. Regardez la photo, il n y a aucun doute.
Accepter ce suicide avec ces nombreuses zones d'ombre est une erreur monumentale pour ne pas dire tout simplement une lâcheté. La famille de la victime doit porter plainte et demander une élucidation du décès de leur fils. Son oncle qui avait été sommé de recuprer le corps pour l'enterrer après de nombreuses tracasseries administratives et des frais de procédure aurait renoncé de porter plainte. Intimidation ou manque de moyens ! A vrai dire, le ping pong auquel il avait assisté lors de la remise du corps en état de décomposition l'aurait dissuadé de porter l'affaire plus loin. Comme on dit en Soninké " Seere do fankaa ti gajaana " ( On peut entrer en conflit avec l'ETAT, on serait toujours perdant ). Rappelons nous du meurtre de Seydou Diatourou par les militaires lors des " Tout va mal " 1997; un crime toujours impuni. Il y a d'ailleurs prescription ( 1997-2007 : plus de10 ans déjà ). Le meurtrier vit paisiblement de nos jours sans aucune tracasserie judiciaire. Et Seydou, où est-il ? Et Alaadji ? A qui le tour demain ?
Les Bakélois doivent se sentir concernés par cette histoire. Aujoud'hui, c'est Alaadji, demain , à qui le tour ? Laisser cette histoire sans poursuite est la porte ouverte à tout sorte d'abus. Tout le monde sait que les forces de l'ordre de nos localités sont aux antipodes de la légalité. Tout se règle à leur façon, après on pense à la procédure. Face à cette injustice, les Bakélois doivent porter plainte contre tous les gendarmes ayant participés à son arrestation et porter l'affaire devant le garde des sceaux. Tout Bakélois doit demander justice sur cette affaire criminelle. La justice doit faire son travail en toute transparence et élucider les conditions du décès. Les fils du département de Bakel ne sont pas du bétail. Quelque soit le grade et le titre d'un officier ou commandant de gendarmerie, il n'a et n'aura jamais le droit d'ôter une vie. Les auteurs doivent être sévèrement punis.
Demadons justice pour notre frère, ami, cousin et fils. Bakélois, ne soyez plus des citoyens de seconde zone ! Faites vous respecter ! Combattez les injustices ! Dans tous les cas, la justice de Dieu sera impitoyable.
Bakelinfo.com
FB : bakelinfo departement de Bakel
Un crime flagrant et masqué... Les Bakélois doivent lutter contre cette bavure mortelle. Les gendarmes ne sont pas là, pour nous tuer.
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Condoléances à la famille de la victime et qu'Allah agrée le défunt parmi les plus vertueux.
Pour revenir à l'affaire, à cette mort troublante, je pense qu'on peut se poser la question : "pourquoi les gendarmes l'auraient tué, puis jeté dans l'eau sans lui ôter les menottes avant". Et après que le corps a été repêché, ils se sont précipité dessus, en se demandant où sont les clefs pour aller lui enlever les menottes.
Par conséquent, pour moi, la thèse qui consiste à dire que les gendarmes l'ont d'abord tué, battu à mort, avant de le jeter dans l'eau risque de ne pas recevoir un échos favorable auprès de la justice.
Par contre, ce qui est sûr, à supposer que la victime se soit jeté lui-même dans l'eau, c'est que les gendarmes sont coupables de n'avoir pas porter secours à cette personne tout en sachant qu'il était menotté. Une homme menotté dans l'eau n'a aucune chance de s'en sortir, fut-il un nageur olympique.
Les gendarmes sont également coupables de n'avoir pas voulu alerter les proches de la victime et ont préféré garder le secret. C'est bête, car, tôt ou tard, le corps allait resurgir ... avec les menottes des gendarmes.
Bref, j'espère qu'une enquête sera menée et que les coupables de ce crime odieux paieront devant la justice.
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Salam
Fodyé, tout à fait. C'était la première hypothèse de la population. On pensait qu'il s'était jeté dans l'eau avec les menottes.
Mais comme Dieu fait bien les choses, le jour de la découverte du corps, un jeune Bakélois a pris une photo du corps tel qu'il a été sorti de l'eau. D'ailleurs, c'est cette même photo qui a été publié pour informer l'opinion. L'image est choquante mais c'est une preuve évidente que la victime a été brutalisée et tuée avant d'être jeté à la mer. Le silence des limiers conforte cette thèse.
FB : bakelinfo departement de Bakel