D'après les informations que nous avons, les 2 otages auraient été exécutés par leurs ravisseurs. Si cela est vrai, on ne peut que condamner la barbarie et la lâcheté de ces gens là qui terrorisent des innocents pour rien.

J'ai toujours cherché à comprendre pourquoi ces gens là se comportent de la sorte. Est-ce pour de l'argent? Est-ce pour autre chose?

Une chose est sûre, quelque soit leur motivation à ces criminels, leurs actes ne sont que pure lâcheté et barbarie qui ne peuvent servir aucune cause défendable sur terre.

Paix aux âmes des défunts.

Source : Deux otages tués au Niger | Tribune de Genève

Le temps de la polémique n’est pas encore venu. Mais elle se dessine à l’horizon. Dans quelles circonstances deux jeunes Français ont-ils été tués après leur rapt par des terroristes dans un restaurant de Niamey, capitale du Niger? Pour l’instant, les zones d’ombre demeurent.
Vendredi soir, Antoine de Léocour – membre d’une organisation humanitaire – accueille à Niamey son meilleur ami, l’ingénieur Vincent Delory, qui a le même âge que lui, 25 ans, et vient de descendre d’avion. Vincent devait être le témoin de mariage d’Antoine, fiancé à une jeune Nigérienne. La noce était prévue samedi prochain.
Les deux copains se rendent au restaurant Le Toulousain, fréquenté par nombre des quelque mille Français vivant dans la capitale nigérienne. Soudain, quatre hommes armés et enturbannés parlant arabe, français et haoussa (la langue locale) font irruption dans le restaurant et capturent les deux Français en plein repas.
Course-poursuite
Des unités de la garde nationale nigérienne prennent aussitôt en chasse les ravisseurs, guidés par des militaires français qui se trouvent à bord d’un avion de surveillance permettant l’écoute et la vision nocturne. Au cours de la nuit de vendredi à samedi, un premier accrochage oppose les terroristes et les soldats nigériens, au cours duquel un de leurs officiers a été blessé. Les militaires ne ripostent pas, craignant pour la vie des otages. Les ravisseurs s’enfoncent toujours plus vers la frontière malienne.
Samedi vers 16 h, un second accrochage éclate. La garde nigérienne, appuyée par des militaires français, donne l’assaut. Trois terroristes sont abattus tandis que deux militaires français sont légèrement blessés. Les soldats découvrent alors les corps des deux otages. «Tout semble indiquer qu’ils ont été tués par leurs ravisseurs», indique un communiqué de l’armée française.
Maintes questions
Ont-ils été exécutés pendant l’assaut ou avant? Pour le moment, ces deux versions circulent. Dans quelles circonstances l’assaut a-t-il été donné? Cette question demeure encore sans réponse, elle aussi.
Si l’élu socialiste François Hollande a approuvé, hier, la participation de l’armée française à cette opération, le chef des députés du PS, Jean-Marc Ayrault, a demandé au premier ministre, François Fillon, de réunir dès demain les groupes parlementaires de l’Assemblée nationale afin de les renseigner.
Pour l’instant, ce rapt n’a pas été revendiqué. Mais les soupçons, confirmés hier soir par le ministre de la Défense, Alain Juppé, se portent sur l’AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique), qui détient cinq autres otages français au Mali, dont la vie semble aujourd’hui particulièrement en danger.