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Troublantes révélations sur la mort des deux français au Niger : Victimes des tirs des hélicos de l’armée française
Les deux français enlevés à Niamey n’ont été pas été exécutés en territoire nigérien encore moins par leurs ravisseurs. Mais plutôt par des tirs fratricides venant de l’hélico de l’armée française ayant pris les terroristes en chasse. Des révélations certes gênantes, mais confirmées par des sources militaires maliennes.
« Leur mort est du fait de bombardement du véhicule 4X4 par l’Hélicoptère français qui a pris les ravisseurs en chasse à la suite de l’armée nigérienne», précise notre source. Le véhicule des fugitifs était couvert par une bâche. Les occupants ont eu, auparavant un accrochage avec les gendarmes nigériens lesquels ont subi quelques pertes (au moins deux officiers blessés). Les poursuivants, affirment nous sources, ont continué la poursuite à l’intérieur des frontières maliennes.
C’est là qu’est intervenu l’hélico de combat de l’armée française. « L’engin a ouvert le feu et n’a laissé aucune chance aux occupants du véhicule ». En plus des deux français tués, les quatre membres d’AQMI ont été également abattus. Leur véhicule ainsi que celui de la gendarmerie nigérienne ont été incendiés ». Nos sources sont, on ne peut plus formelles.
Il ne s’agit pas d’un incident de tir, si l’on s’en tient à ces autres révélations de la presse française. L’Etat major de l’armée française a reçu l’ordre exprès du président Nicolas Sarkozy , en séjour aux Antilles de passer à l’offensive. Et c’est le ministre de la défense Alain Juppé qui l’a confirmé sur TF1, Dimanche soir sur TF1, non avec un grain de mea culpa : «Voilà la décision qu'il fallait prendre, elle était grave, elle était lourde, nous l'avons prise et nous l'assumons pleinement…Ne rien faire, c'était prendre un double risque. D'abord le risque de voir nos otages emmenés par les ravisseurs dans l'une de leurs bases refuges au Sahel, et l'on sait ensuite comment ils sont traités. Ensuite un deuxième risque, plus global : ne rien faire c'est donner le signal que la France ne se bat plus contre le terrorisme.".
Pour sa part, « Le Point.fr » révèle que « l’accrochage [le second après celui d’avec la gendarmerie nigérienne] a très probablement eu lieu en territoire malien. Le colonel Burkhard a évoqué dimanche “la zone frontalière”, refusant de répondre aux questions des journalistes sur l’emplacement précis de l’accrochage. .. Il apparaît, à un moment, clairement qu’ils cherchent à se diriger vers une zone refuge dans laquelle ils vont trouver des soutiens". Au Mali ? Le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’armée refuse d’en dire plus. "La situation allait devenir extrêmement délicate pour les otages. Et l’opportunité de libérer les otages a été saisie." En réalité, le journal, il semble bien qu’ils avaient déjà franchi la frontière et ils pouvaient donc se trouver au Mali”.
Et d’ajouter que « de telles précautions du porte-parole de l’armée peuvent aisément s’expliquer par le désir de ménager les autorités maliennes, qui n’ont pas forcément été prévenues de l’opération ou qui n’ont pas envie que leur soutien à cette opération soit public ».
Une version qui réconforte celle de nos sources qui jurent, la main sur le cœur que les deux français sont victimes de tirs fratricides sur le territoire malien. Et comme coïncidence, le lendemain lundi, des hélicoptères de l'armée française, en stationnement à Ménaka, ont mené des patrouilles au dessus de la région de la Ménaka. A Ménaka au Mali, et non à Ouallam au Niger où le drame se serait officiellement produit à en croire les autorités françaises.
Le Quai d’Orsay a, au même moment, envoyé à Niamey au Niger, quatre policiers sur le théâtre de l’enlèvement. Comme pour dire que les hélicoptères de l’armée ne patrouillent pas à Ménaka à tout hasard
Source: maliweb.net :: Troublantes révélations sur la mort des deux français au Niger : Victimes des tirs des hélicos de l’armée française