Nous aimons celui qui croit que nous sommes ce que nous voudrions être. Paul Valéry
Salam,
Il est incontestable que le français a perdu de son influence dans le monde.
Je pense qu'il est utopique pour la France de penser qu'elle pourra rattraper son retard par rapport à l'anglais.
Pour exemple,dans le monde des affaires, le français n'a aucun poids. Les entreprises françaises, traitant avec des entreprises internationales, rédigent leurs contrats en anglais et n'imposent pas le français.
La bataille est perdu depuis bien longtemps,mais les français (je suis la première à m'en désoler) ont du mal à se l'avouer.
Le Français reste une langue magnifique avec des subtilités que l'on ne rencontre que dans peu de langues.Quel plaisir de lire une oeuvre de litterature francaise!
Mais la France a perdu de sa superbe d'antan et le français n'a plus autant d'attraits.
Même en France, le français subit l'influence de mots étrangers,malgré le travail de l'Académie Francaise, qui tente à chaque intrusion d'un mot étranger dans la langue française, de trouver son équivalent en francais.
A l'étranger, le français garde une bonne réputation mais renvoie souvent à une langue belle à entendre, mais dure à comprendre et à parler!
Le français renvoie également à la France d'antan, à la France des clichés.
Il n'y a qu'à voir le succès dernièrement de "La Môme" aux Etats-Unis, qui traite de la France des années 30-40.
Les anglophones aiment le français à condition qu'il se cantonne à "Bonjour", "Comment ca va?" et bien sûr "Oh la la!".
En somme, je doute de la renaissance du français au niveau mondial.
Je tiens à feliciter Marigatta pour son brillant article qui reflète bien la situation dans laquelle se trouve la langue de Molière.
La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.
Gandhi.