Salam
Depuis la nuit des temps la gente féminine a toujours aspiré à une émancipation complète. Elle ne cesse de s'ériger comme une égale incontestable de la gente masculine.Les cultures africaines notamment Soninkés ont levé toute équivoque sur ce phénomène de parité en reclassant chaque catégorie dans son sens originel. Mais "l'altération" de nos cultures originelles par la percée de l'école française, l'immigration, l'argent....ont remis en scelle cette question de parité. Aujourd'hui, penser encore que la femme est le sexe faible rend l'idée caduque et incompréhensible.
Mais il y a des choses qui restent immuables. Dans Soninkara, notamment dans les villages, cette question de parité ne se pose pas. Hommes et femmes cohabitent bien. Chacun connâit son rôle, ses obligations. Parler d'émancipation revient à instaurer un dialogue de sourds.
Personnellement, etant Soninké, je pense que la parité existe dans les têtes mais pas dans la réalité... L'homme portera toujours le " Thiaya " et la femme le " Yirame " sauf chez les Hayrankos. Aussi, la nature physique désavantage la femme et lui impose de revoir ses prétentions à la baisse dans sa quête à la parité.
La parité, dans Soninkara de l'immigration est un autre cas... Il est difficile à débattre dans le sens que le contexte change et fait entrer en lice d'autres réalités qui battent à pilori cette thèse :
A l'homme la " Thiaya " ( Pantalon) et à la femme le "Yirame" le pagne.