les sciences chez les soninkés

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour!
Même s'il est difficile de concilier les logiques cartésiennes avec certaines logiques africaines, il est à dire sans complexe que certaines connaissances africaines sont digne d'être respectées et conservées jalousement. Je vous raconterai deux histoires ultérieurement inchâ Allah qui m'ont conduit à accorder un tant soit peu du crédit à ces connaissances qui échappent à la logique de Descartes!
Bien à tout le monde.

Oui j'ai mis du temps pour réponde à ce message, car j'avais completement zappé.

Pour vous parler de l'une de ces deux histoires réelles : Un jour de l'hivernage de l'année 2000, alors que j'étais en vacances à Kaédi, je me suis assis à côté de mon père pour l'interroger, comme à l'accoutumée, sur certaines questions qui m'intéressent. Assis sur son tapis de prière, il s'adossait à un mur. Aussitôt, il s'asseoit en sursaut et s'arrête de me donner des informations. Et il affiche une mine triste, ce qui n'est pas de sa nature. Je n'ai rien dit, sauf le regarder fixement, comme pour lui dire, que j'ai envie de savoir ce qui se passe. Ensuite, il me dit que le bêlier qui est attaché à quelques mètres de nous vient d'annoncer, par le geste qu'il faisait avec ses pattes, le dècès trés prochain d'un membre de la famille. Et rien ne peut empêcher cette épée de Damoclès de s'abattre sur la famille trés prochainement, car Allah l'a déjà décidé. Il va sans dire que moi j'ai eu tellement peur, au point d'arrêter de prendre des notes. Il a essayé de me redonner le moral, c'était trop tard, car j'ai déjà perdu le nord. Et lendemain matin, on apprend le décès d'une de nos tantes (la femme du grand frère de mon père qui était partie faire ses soins à Nouakchott) et que son enterrement aura lieu à Kaédi. Je me suis dit Allahou Akbar, il y a des connaissances que Dieu donne qu'à certaines de ses crétaures et qui échappent à l'entendement humain. Evidemment d'aucuns, par méconnaissance de ces réalités africaines et qui n'accordent foi qu'à la logique cartésienne, pourraient me dire qu'il ne s'agit qu'une pure coincidence. Mai moi même si je n'ai toujours pas compris comment à travers les gestes d'une bêtes, on peut arriver à lire un événement malheureux, j'accorde entiérement foi à des connaissances qui nous dépassent. C'est dire qu'il y a des savoirs qui échappent totalement à la rationalité cartésienne. Je vous raconterai la deuxième histoire pour bientôt incha Allah.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Voici des connaissances africaines qui peuvent aussi échapper à la science dite rationnelle.

Bonsoir Cheikhna, je te rapporte quelques vagues propos et de souvenirs qui ont trait à la question posée, j'espère que d'autres ne manqueront pas de réagir et de nous en dire plus.
Le tunduram, dans le Guidimakha, l’on peut retrouver des pratiques similaires sous le vocable «Wankhiyé» qui veut dire, étymologiquement «se laver» dont l’objectif, est entre autres, de se protéger des mauvaises bouches, de ses « khonés », c’est à dire ennemi, de se rendre surtout invulnérable au fer (impossibilité de couper la peau avec une arme blanche ou qu’elle soit pénétrée par des balles d’armes à feu), de ne pas être dominé par son protagoniste en cas de conflit ou de lutte. Pour l’usage des armes à feu, il peut arriver que l’arme soit mystérieusement verrouillée dès l’instant qu’on la mire sur un individu qui a fait l’objet du « Wankhiyé », impossible de tirer sur cet individu, dès lors que la visée est faite sur une autre cible, le coup partirait sans aucune contrainte ! Par ailleurs, il est également courant de voir un individu, sous l’effet ou la force des gris gris qu’il porte, entrer en transe ou «Yaasi » après avoir terrassé ou être terrassé par son adversaire. Des cas sont observables dans les tournois de lutte organisés, par exemple au Sénégal. Pour que l’individu revienne à l’état normal, il faudrait détacher le talisman ou le gris gris qu’il porte sur soi, autour de la ceinture ou du bras voire du cou. En plus de l’ingestion de nourritures mystiques dont seul le maître en connaît la composition, l’usage d’eau bénite communément appelée «Goumbé» utilisée suivant des prescriptions ou indications précises filtrées par le magister ainsi que le port de gris gris concourent à rendre invulnérable. Mais, peut-on réellement se fier à de telles pratiques ou quelle peut en être leur durée d’efficacité, sont –elles encore vivaces dans nos contrées, quelle lecture en faire au regard de l’Islam ?

[Lassana Bathily]

Oui j'ai mis du temps pour réponde à ce message, car j'avais completement zappé.

Pour vous parler de l'une de ces deux histoires réelles : Un jour de l'hivernage de l'année 2000, alors que j'étais en vacances à Kaédi, je me suis assis à côté de mon père pour l'interroger, comme à l'accoutumée, sur certaines questions qui m'intéressent. Assis sur son tapis de prière, il s'adossait à un mur. Aussitôt, il s'asseoit en sursaut et s'arrête de me donner des informations. Et il affiche une mine triste, ce qui n'est pas de sa nature. Je n'ai rien dit, sauf le regarder fixement, comme pour lui dire, que j'ai envie de savoir ce qui se passe. Ensuite, il me dit que le bêlier qui est attaché à quelques mètres de nous vient d'annoncer, par le geste qu'il faisait avec ses pattes, le dècès trés prochain d'un membre de la famille. Et rien ne peut empêcher cette épée de Damoclès de s'abattre sur la famille trés prochainement, car Allah l'a déjà décidé. Il va sans dire que moi j'ai eu tellement peur, au point d'arrêter de prendre des notes. Il a essayé de me redonner le moral, c'était trop tard, car j'ai déjà perdu le nord. Et lendemain matin, on apprend le décès d'une de nos tantes (la femme du grand frère de mon père qui était partie faire ses soins à Nouakchott) et que son enterrement aura lieu à Kaédi. Je me suis dit Allahou Akbar, il y a des connaissances que Dieu donne qu'à certaines de ses crétaures et qui échappent à l'entendement humain. Evidemment d'aucuns, par méconnaissance de ces réalités africaines et qui n'accordent foi qu'à la logique cartésienne, pourraient me dire qu'il ne s'agit qu'une pure coincidence. Mai moi même si je n'ai toujours pas compris comment à travers les gestes d'une bêtes, on peut arriver à lire un événement malheureux, j'accorde entiérement foi à des connaissances qui nous dépassent. C'est dire qu'il y a des savoirs qui échappent totalement à la rationalité cartésienne. Je vous raconterai la deuxième histoire pour bientôt incha Allah.

Moi aussi j'ai connu une histoire similaire à la tienne et à deux reprises
un jour on etait assis entre camarade et un jeune d'une famille maraboutique que j'eviterai de mentionné le nom etait couché sur une natte à coté de nous,d'un coup il sursauta et nous dit qu'il va se passer un evenement malheureux dans le village demain,d'apres ces dires quelque chose l'a informé,nous continuames notre discussions sans preter attention à ses dires,je vous jure le lendemain vers l'apres midi ,une vieille femme est decedée,il a eu à annoncer un autre deces qui a eu lieu egalement,on est musulman et nous savons tous qu'il y'a des trucs qui echappent à la raison humaine et qui sont du domaine de la metaphysique et du surnaturel