Salam,
Le sujet est interréssant. Mais je me demandais si la question peut être propre à une communauté ?
Ma première réaction était de l'assimiler à l'individu car c'est trés relatif !
Dans le contexte de la religion, notre destin est écrit d’avance.
Selon vous que peut-on en dire du comportement des soninkés face à leur destinée.
- Pensez-vous qu’ils sont en grande majorité à forcer le destin à savoir :
- Se fixer des objectifs dans l’optique d’atteindre un but précis.
- Se préserver assurer leurs « arrières », en cas d’un imprévue.
- A tout planifier d’avance.....
Ou sont t-ils de nature à prendre et à vivre la vie telle qu’elle se présente, de vivre au jour le jour, d’espérer un meilleur lendemain, si la journée de la veille n’a pas été au beau fixe, sans rien y faire de plus pour ne pas la revivre. Attendre tout simplement.
Salam,
Le sujet est interréssant. Mais je me demandais si la question peut être propre à une communauté ?
Ma première réaction était de l'assimiler à l'individu car c'est trés relatif !
On a qu'une vie, alors autant en faire bon usage !
Merci pour la précision !
On a qu'une vie, alors autant en faire bon usage !
Bonjour ma soeur!
Comme à ton accoutumée, il s'agit d'un sujet intéressant, mais qui fait appel à plein d'autres paramètres de la vie. Les Soninkés sont un peuple fataliste. Ce n'est pas un peuple qui prévoit tout à l'avance. Pour preuve, dans l'ancien temps un jeune soninké pouvait se marier sans aucune garantie matérielle. Il lui suffisait d'attendre la période des recoltes quand les greniers sont remplis pour faire savoir à ses parents son intention de se marier. Or l'agriculture dependait des conditions climatiques. Les gens fonctionnaient comme ça et ils ne planifiaient rien à l'avance. Même aujourd'hui, avec le changement des mentalités, les Soninkés ont gardé ce côté. Pour moi nombreux sont encore les Soninkés qui vivent les jours tels qu'ils se présentent. Ce n'est pas un peuple qui bouscule le destin. Quand on va dans les villages, ont voit des jeunes qui, du matin au soir, se placent à l'ombre d'un arbre pour faire que du thé, sans même penser à l'avenir, sans aucun projet en tête. Celui qui a vecu en occident peut se demander dans quel état d'esprit sont ces gens-là.
Au total, le Soninké de façon générale accodre plus d'importance au moment dans lequel il vit qu'à l'avenir. C'est mon humble avis.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 21/11/2008 à 10h48
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Cheickna je suis d'accord avec toi mais je pense qu'il faut faire la distinction entre ceux qui sont aux pays qui comme tu dis vivent au jour le jour et ceux qui sont en France qui sont plus tourné vers l'avenir car ils sont là pour un but et ils le savent, ils ont le poids de toute la famille sur leur épaule.
- Donc on travaille coûte que coûte pour mettre du pain sur la table,
- On construit des maisons au bled pour notre futur car on expère pas rester ici,
- Et pour ma part mes parents ont toujours fait attention à ma scolarité et à ceux de mes frères et soeurs pour qu'on puisse occuper un emploi qu'on aura choisi et qui ne nous sera pas imposé,
- Enfin, quand on apprend à être un bon musulman (lecture du coran, prière...) c'est ce qui montre varaiment qu'on pense à notre avenir car on se projette vraiment sur le long terme.
Donc je pense qu'on est pas face à notre destin mais qu'on fait des choix justement et qu'on prévoit notre destin. On se fixe des objectifs à atteindre après on peut les atteindre ou pas et on essaie de plannifier les choses pour avoir un bon destin. Dieu seul sait ce qui nous attend mais on a quand même une part d'influence sur notre destin.
Ce qui ne tue pas rend plus fort!!!
Quoi que la vie te donnes fais en un atout.
Bonsoir,
C'est un sujet tres intéressant. Je suis pas totalement d'accord avec cheikhna quand il dit que c'est pas un peuple qui bouscule le destin.
Je pense que ces jeunes du village ont tous des souhaits voir meme des reves qu'ils souhaitent voir realiser plutard. Et si on leur demande ce qu'ils veulent faire a l'avenir ? on trouvera dans leur réponse : avoir une grande maison, une jolie voiture....
cependant, ont ils les moyens ou les infrastructures necessaire pour realiser leur souhaits. car si on compare dans cet optique la france et le sénégal, on remarquera qu'il est plus facile en france d'etre bien encadrer et bien orienter et conseiller pour bousculer le destin, planifier d'avance...
en effet, je veux dire par là que cette nouvelle génération est assez consciente pour prevoir et assurer leurs arrieres, car si on observe bien les filles issuent de l'immigration veulent finir leurs études avoir un bon boulot, se trouver un bon mari au moment quelles le sohaitent lol...
jespere ne pas passer a coté du sujets.
salaam
Je suis du même avis, je pense également que face à cette question les soninkés d'ici se demarquent de ceux du bled. S'Il y en a qui ont choisis l'exil c'est dans un objectif precis, et lorsque la personne travail, c'est pour atteindre cette objectif, et comme l'as dit ami wague la construction de maisons et l'un des projets le plus repandu chez les soninkés, on pense à soi mais egalement aux enfants qui seront par la suite proprietaires des lieux.
Au bled pour ce que j'ai pu constater beaucoup partent du principe que de toutes façon l'avenir n'est pas envisageable s'ils restent sur place, l'ambition est de prime abord tourner vers des pays on l'on peut esperer bien gagner sa vie et à partir de ce moment là le processus de projets peut se mettre en place.
PEACE
Personne ne peut passer une chaîne à la cheville de son compagnon humain sans finir pas se nouer l'autre bout autour du cou.
Frederick Douglass
Bonsoir à tous.
La mentalité des anciens au pays, est sans doute toujours la même : Vivre au jour le jour, tandis que chez les jeunes aujourd'hui ce n'est plus le cas, il y a toujours ce désir naissant de vouloir à tout prix partir du pays, pour aller travailler en occident.
Il n'est plus rare d'entendre de la bouche des jeunes au village de vouloir partir pour tel ou tel pays, pour subvenir au besoin de la famille, mais aussi pour réaliser des projets construire une maison, ouvrir une boutique etc...
Dans le contexte de l’immigration la donne est tout autre, en France par exemple c'est la condition de vie qui pousse en quelque sorte à se mettre en situation de prévision. Normal.
Les soninkés qui travaillent doivent subvenir aux besoins des familles au pays en plus de celle présente en France, doivent aussi faire face aux nombreuses factures qui se présentent, loyer, gaz, électricité, etc…
Face à ces dépenses de la vie courante, le salaire qu’ils perçoivent et ainsi réduit de plus de la moitié. Ils restent prudents sur les prix en ayant conscience des nombreux frais auxquels ils sont confrontés mensuellement.
Le phénomène qui a pris de l’ampleur durant ces dix dernières années et de voir bons nombres de soninkés construire des villas dans les capitales, on pourrait l’assimiler à une forme de « prévision », car ils ne veulent plus descendre chez des diatiguis, et veulent posséder leur propre pied à terre, pour les vacances avant de se rendre au village, mais c’est surtout en cas de retour définitif que cela leur sera pleinement profitable.
Chez les jeunes enfants des immigrés, tout réside dans la planification, réussir dans les études, occuper un bon poste, avoir un bon salaire, mettre de l’argent de côté pour s’acquérir une voiture, acheter ou construire une maison de préférence au pays.
On peut donc noter une évolution des mentalités selon le contexte dans lequel dans lequel on vit.
Dernière modification par Jade 18/11/2008 à 18h57
salam
le sujet est un peut delicat je crois que chacun ne peut que parler de ses ambitions personnels dire la pensee de tous les soninke cest un peut trops