assalam alaykoum
Est-il permis à l’exorciser de toucher la femme à soigner ?
question:
Question : Vous savez que beaucoup de gens souffrent de maladies pour lesquelles la médecine n’offre aucun traitement. Ce qui pousse les gens à se réfugier dans le livre d’Allah, auprès des ulémas et certains connaisseurs du Coran parmi les pieux et vertueux afin qu’ils usent des méthodes d’exorcisme légales pour les soulager... Des femmes pensent avoir mal à la tête, à la poitrine, aux mains et aux pieds... Est-il permis de découvrir ces parties pour y appliquer les incantations en cas de nécessité ? Quelles sont les limites de cette permission ?
Réponse
La Sunna veut que l’on apprenne l’exorcisme religieux dans l’espoir d’en faire profiter aux musulmans, notamment pour soigner les maladies jugées difficiles à traiter, et compte tenu du fait qu’Allah est Celui qui guérit, l’Utile et salutaire. Cependant, il n’est pas permis à un homme de toucher le corps d’une femme qui lui est étrangère pendant l’exorcisme.
Il n’est pas permis non plus à la femme de découvrir sa poitrine, son cou ou d’autres parties de son corps. Mais elle doit rester voilée pendant que l’exorciseur opère. Ce comportement lui profite dans toutes les circonstances.
Par ailleurs, les sœurs lettrées doivent apprendre l’exorcisme dans l’espoir de pouvoir soigner les femmes musulmanes pieuses. Allah le sait mieux.
Extrait du Livre al-Lou’lou al-makine min Fatawa Ibn Djibrine, p. 23.
le guérisseur caresse la femme envoûtée pour coincer les mauvais esprits
question:
Question : Comment juger le guérisseur qui caresse la main, le front ou la nuque d’une femme envoûtée sous prétexte de faire pression sur les djinns et de les assiéger, à la manière des médecins des hôpitaux examinant leurs patientes ? Quels sont les critères qui s’appliquent dans ce cas ?
Réponse
Louange à Allah
Il n’est pas permis au guérisseur de toucher le corps de la femme qu’il soigne. Pour éviter toute tentation, il doit faire ses incantations sans toucher la patiente.
Il y a différence entre l’intervention du médecin et celle du guérisseur dans la mesure où le premier ne peut pas soigner un organe sans le toucher, contrairement au second dont l’intervention ne consiste qu’à réciter et insuffler et ne dépend pas du toucher. Allah le sait mieux.
La Commission Permanente pour les Recherches Scientifiques et la Consultation Religieuse.