En ce qui concerne mon apprentissage j'ai commencé vers l'âge de 5 ans si je ne me trompe pas. Mon père nous faisait réciter la Fatiha à mon frère et moi et par la suite il nous a apprit quelques versets que malheureusement j'ai oublié. Ma mère quand à elle nous a apprit comment faire nos ablutions et comment faire la prière. Parfois le soir mes parents nous racontait des histoires sur le Prophète (SAW) et sur la religion. Mais je dois avouer à mon grand regret qu'à cet âge là je n'accordais pas autant d'importance à la religion. Vers l'âge de 16 ans mes parents nous ont fait prendre des cours chez un voisin. Un membre de leurs famille venait une fois par semaine nous faire réciter quelques versets mais l'apprentissage n'était pas complet dans le sens où nous n'avons appris que des versets mais c'était déja pas si mal. Pour le reste je l'ai appris en lisant des livres et pour la prononciation j'écoutes mon père lorsqu'on fait la prière en famille ce qui est devenu rare à cause des horaires décalés de chacun.
Quand je vois un xaran yinmbe que je connaissais et qui s'est éteint, cela me plonge dans une telle tristesse, dans un désarroi total. En tout cas, l'ambiance de ces xaran-yinbu n'a d'égale qu'à la science qu'elles véhiculaient. Je suis suis en tout cas nostalgique de cette période de bây, de shîn, de Ha-dunkuto, et de sa-nuxudare. Incha Allah, je le ferai avec mes enfants où que je puisse être, même à côté de Matignon.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 24/09/2008 à 13h41
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Comme beaucoup, c'est mon pére qui m'a appris les bases de la religion, en nous enseignant, a mes fréres et à moi, la Fatiha, et de nombreuses sourates du Chapitre Amma(selon les âges), il nous également appris à faire la priére et nous racontais des histoires sur les prophétes et la religion de façon générale.
En grandisant, j'ai du compléter mes connaissances. J'ai pris des cours de religion qui avaient lieu le dimanche matin et je dois dire que j'ai decouvert beaucoup beaucoup de choses, mais malheureusement notre prof à du arrêter donc depuis je me documente toute seule et continue apprendre mes sourates( à un rythme moins soutenu)avec Saad al ghamidi comme professeur(en cassette bien sur)
Sinon j'ai également eu de cours d'arabe une fois par semaine à la fac pendant trois ans, ce qui m'a permis d'apprendre à lire et à écrire(lentement!)
Sincérement ça m'aide à mieux comprendre le sens des versets même si je ne saisi pas tout, il y a des mots qui me sont familiers.
Voilà! Voilà!
Personne ne peut passer une chaîne à la cheville de son compagnon humain sans finir pas se nouer l'autre bout autour du cou.
Frederick Douglass
C'est l'école coranique. Yinbe signifiant le feu en soninké a été ajouté à xaran (lire, apprendre), parce que, dans l'ancien temps, c'est autour du feu allumé à partir des fagots du bois sec apportés par les élèves que se dispensaient les cours coraniques la nuit. D'où l'appellation de xaran-yinbe quand il s'agit de parler d'école coranique en milieu soninké.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 24/09/2008 à 14h31
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 24/09/2008 à 14h31
Si tu veux savoir quelle place tu occupes auprès de Dieu...
regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
Commissariat ou pas on verra!
D'un point de vue social, il n'appartient pas forcément et strictement qu'au père d'instruire ses enfants d'un point de vue religieux. N'importe qui, pourvu qu'il soit compétent en la matière, peut assurer ce rôle. Le père peut, s'il le souhaite ou s'il n'est pas compétent en la matière (ce n'est pas une tare), laisser ses enfants aller étudier ailleurs dans le village ou hors du village. Ce système est fréquent en pays soninké.
En France, je pense que beaucoup de parents faisaient cette tâche parce qu'ils avaient tous eu à faire plus ou moins des études sur ce plan avant d'émigrer, mais aussi parce qu'ils ne trouvaient pas toujours, vu la distance, ceux qui pouvaient assurer ce rôle à leur place.
Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 24/09/2008 à 14h32
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/