En ce qui me concerne, j'avais essayé tant bien que mal de mener les 2 en même temps lorsque j'étais encore enfant. Mais, ce n'était pas facile. Pendant les vacances scolaires, je rentrai toujours à Waoundé où mon grand-père me donnait des cours. Mais, c'était insuffisant.
Lorsque la Madarassa était ouverte, pendant les vacances, mon père payait un prof. pour me donner des cours d'arabe. Mais, il n'y avait pas de continuité, une fois rentré à Dakar. C'est seulement au lycée que j'ai pris l'option de la langue vivante arabe et qui m'a un peu aidé dans la grammaire etc.
Comme cette Madarassa à Waoundé, tout le monde dans la famille a été enrôlé dans cette école franco-arabe. Donc, dans la famille, tous mes petits-frères et et petites sœurs sont passées par cette Madarassa. Certains sont même allés loin. Je dois dire que je suis, avec quelques autres frères, l'exception à la règle.
Je dois dire que chez nous, l'apprentissage de la religion est donnée d'abord par les parents. Si les parents sont absents, ils sont confiés à marabout, généralement un proche; Moi, ce fut mon grand-père, comme mon père était en France.