Citation Posté par Alhadji Timera Voir le message
2 questions:
Pour ceux qui etaient aux pays pour votre apprentissage islamique avez vous du l interromptre pour suivre l ecole francaise, ou avez vous suivi les deux en parallele ?
En ce qui me concerne, j'avais essayé tant bien que mal de mener les 2 en même temps lorsque j'étais encore enfant. Mais, ce n'était pas facile. Pendant les vacances scolaires, je rentrai toujours à Waoundé où mon grand-père me donnait des cours. Mais, c'était insuffisant.
Lorsque la Madarassa était ouverte, pendant les vacances, mon père payait un prof. pour me donner des cours d'arabe. Mais, il n'y avait pas de continuité, une fois rentré à Dakar. C'est seulement au lycée que j'ai pris l'option de la langue vivante arabe et qui m'a un peu aidé dans la grammaire etc.

Comme cette Madarassa à Waoundé, tout le monde dans la famille a été enrôlé dans cette école franco-arabe. Donc, dans la famille, tous mes petits-frères et et petites sœurs sont passées par cette Madarassa. Certains sont même allés loin. Je dois dire que je suis, avec quelques autres frères, l'exception à la règle.

Citation Posté par Alhadji Timera Voir le message
J ai l impression qu il est rare de recevoir un apprentissage de la religion directement de ses parents, est ce propre au Soninkos, quelles en sont les raisons d après vous ?
Je dois dire que chez nous, l'apprentissage de la religion est donnée d'abord par les parents. Si les parents sont absents, ils sont confiés à marabout, généralement un proche; Moi, ce fut mon grand-père, comme mon père était en France.