J’ajoute ceux qui se blanchissent la peau pour devenir blanc.
Je crois que ceux qui se disent fière d’être noir et fière d’être soninké sont ceux qui se sentent agressés, oppressés, isolés et/ou menacés de par leur appartenance à une race ou à une culture.
On n’arrête pas de nous raconter que le problème vient de notre culture ou de ce que l’on est. L’un des objectifs de Sarkozy à Dakar était de dénigrer les noirs africains, leurs cultures et leurs traditions. En contrepartie, il a fait l’apologie de l’héritage colonial. En gros, tout ce qui vient du noir est mauvais et tout ce qui vient du blanc est bon. Sans aller trop loin, Cheikh Anta Diop parlait d’aliénation culturelle.
Fière d’être noir et fière d’être soninké sont des formules chocs qui peuvent en rappeler certains à l’ordre.
Pour en aller jusqu’à critiquer le port du boubou, il faut vraiment avoir l’esprit malsain.
Je suis d’accord avec Fatoo La Noirte et Cheikhna, plus que de dire sa fierté avec des mots comme pour se l’affirmer, on peut la crier à travers notre façon d’être et d’agir.