Que faire?
Salam
C'est un classique ce sujet. Chacun a sa petite idée. Hier, c'était toléré, aujourd'hui c'est inadmissible.
Cela fait couler beaucoup d'encre mais jamais on propose des solutions idoines et acceptables par 60% des Soninkés. Les avis sont toujours partagés 50%-50%.
Soninkara.com a même fait tout un thé-débat sur la question, mais l'affaire persiste surtout au moment des unions entre Soninkés.
Sérieusement, sans passion, que devons nous faire pour avoir un consensus sur ce sujet. Doit-on l'éradiquer complètement ou juste faire sauter les blocages en cas de mariage et garder les autres facettes de ces classes ( Ladalemaxu ), soubassement de la société Soninké au bled.
Le forgeron peut rester forgeron, le cordonnier rester cordonnier, le griot rester griot... Ce sont des métiers et ne sont pas des " critères discriminatoires " en tant que telles.
Ma question est :
Doit-on faire sauter tout le système ou juste le rendre non applicable lors des unions pour donner un peu de souffle à la jeunesse, en contradiction avec ces castes ?
Soninkara resterait t-il Soninkara si ces classes sociales sautaient ?
Donner des pistes simples pour que les parents oublient ces critères sociaux ou que les enfants les acceptent une bonne fois.
NB : Soninkara ne se limite pas qu'en France, dans nos pays d'origine Soninkara vit également et a tout son sens.
Désolé si je frustre ou si cela gave encore ... C'est un serpent de mer sur Soninkara.
Dernière modification par makalou 03/05/2011 à 14h46
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Que faire?
Dernière modification par billl 03/05/2011 à 19h25
سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك
THE BEST WEALTH IS THAT OF THE HEART
THE BEST OF SUSTENANCE IS TAQWA
THE WORST KIND OF BLINDNESS IS THAT OF THE HEART
THE WORST OF SINS IS LYING
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salam,franchement il est temps de se pencher sérieusement sur cette question qui est un frein au devellopement de notre culture ,dans plusieurs ethenies cela n'existe plus pourquoi pas chez les soninkés?
"EX DIONGOMA"[LIST=1]
C'est l'homme qui a peur sinon c'est rien
Salam
Matokhoma, y a un truc que je pige pas... En quoi les castes sont un frein pour notre culture ?
Les castes sont -elles culturelles ?
C'est une hierachisation sociale mais pas culturelle. Je pense que culturellement, que l'on soit Horé, Komé, Griot, Tégué, Garanké, Thiapourto, on baigne dans le même fleuve.
Je pense moi que tout le tapage médiatique sur cette affaire concerne le problème des mariages entre castes. Ce n'est pas le " Ladalemaxu " qui cause problème mais les mariages.
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salam, makalou quand je dis que "c'est un frein" à notre culture je voulais envellopper un tout en un,tous le monde c'est que le "ladalemaxu " reste et restera encrer en nous les soninkés et je dirais tant mieux ,là ou je voulais en venir c'est par rapport à la vie de tous les jours ,tous monde c'est que il à des places qui seront jamais occuper par des komés,des niaxamalas et autres dans les villages par exemple les "débéxumarus( désolé de l'orthographe) , les caisses , les comités ruraux et autres " est ceci malgrés les niveaux intellectuels des uns et des autres
"EX DIONGOMA"[LIST=1]
C'est l'homme qui a peur sinon c'est rien
Salam
Oui, je suis d'accord sur le point de la chefferie. C'est immuable. Si les Sakho sont chef de village de Diawara, ils le resteront toujours. Mais, il faut savoir que selon la taille des villages ou villes et de leurs status administratifs, le pouvoir tend à être municipal. Dans certaines villes Soninkés comme Waoundé, Bakel, Diawara par exemple, il y a des maires. A ce que je sache dans les textes de nos pays d'origine, les conditions pour être maire ne mentionnent pas de catégorie sociale. Toute personne peut devenir maire qu'il soit Horé, Komé, Tégue... C'est au gré des calculs politiques et de l'aura de la personne. A titre d'exemple, à la Mairie de Bakel, la municipalité est co-géré par des personnes de tout bord social. Sur ce plan, je m'inquiete pas trop même s'il y a des réticences.
Concernant les caisses, c'est une autre histoire. Mais, je pense que les caisses ne sont pas comme la chefferie d'un village. C'est une mutuelle où tout cotisant à son mot à dire. Qu'il soit Saake, Garanke, Hore, il a le droit à l'expression. Heureusement, à moins que la personne soit bête, il s'adjugera toujours le droit de donner son avis sur les caisses...Il faut juste être en règle en terme de cotisation. Dans certains villages, les caisses d'ailleurs sont gérées de manière colégiale. Chaque quartier a son représentant dans le comité de gestion et dispose d'un pouvoir de décision. Les représentants de quartier peuvent être de tout bord.
Dernière modification par makalou 05/05/2011 à 07h14
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Salam
Il paraît certains sont fiers d'être Komés, Niaxamalas...
Perso, j'en ai jamais croisé.
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