Bonsoir,
Je n'ai, pour le moment, pas encore de problématique car il faut justement que j'éclaircisse mes connaissances pour en faire émerger une de mon travail de recherche. Je ne voudrais pas mettre sur pied un problématique basée sur une méconnaissance de mon sujet.
J'ai en revanche une question de départ qui est : Comment accompagner le projet professionnel des femmes vivant en union polygamique en France ?
Je voudrais aborder le quotidien des femmes qui n'ont pu bénéficier du regroupement familial (les deuxième, troisième ou quatrième épouses) et les conséquences que cela implique sur leur statut en France et leur possible "intégration" sur le territoire français au sens que la politique actuelle veut bien nous donner, à savoir "un processus de réciprocité entre les groupes".
Mes questions tournent donc autour des inadéquations entre le droit coutumier musulman qui légitme la polygamie et le droit français qui l'interdit. Comment une femme qui n'a donc pas le statut d'épouse aux yeux de la France puisqu'elle n'a pu bénéficier du regroupement familial, peut-elle envisager un projet professionnel ?
Ce qui m'intéresse dans le projet professionnel est qu'il relève d'une prise de conscience et d'une élaboration toute personnelle qui peut se retrouver court-circuiter par un mode de vie polygamique (je veux centrer mon sujet sur les ménages cohabitants) qui prônent le collectif.
Cela vous semble-t-il cohérent ? Toutes les critiques et conseils sont les bienvenues.
Sachez seulement que je ne veux EN AUCUN CAS pointer du doigt la polygamie comme quelque chose de néfaste. Ce n'est pas mon intention d'autant plus que je respecte le côté religieux de cette pratique. Mon intention est beaucoup plus sociologique et montrer en quoi un mode d'union dans un pays peut devenir illégal et tout à fait inadapté dans un autre pays.
Voilà, j'espère sincèrement ne pas vous froisser avec toutes mes questions. Je comprends que ma position peut vous paraître délicate.
Merci par avance.