Bonsoir AÏseta,
Comment tu peux parler aux gens de cette façon? Qui a dit que les mariages forcés n'existent pas dans la communauté soninkée. En ce qui me concerne, je voulais que notre sœur mette ses recherches en phase avec la méthodologie et la démarche en vigueur en sciences sociales, car je n'aime pas voir quelqu'un échouer dans ses recherches. Mes conseils allaient dans ce sens et non pas dans le sens de la dénégation des mariages forcés dans notre société.
Pour ta gouverne, les mariages de ce genre n'existent pas que dans la société soninkée. Pour preuve, je te conseille de lire l'ouvrage de Eric Mension-Rigau (Aristocrates et grands bourgeois, Perrin, 1997, 606 pages), pour te rendre compte que même ceux qui décrient sur les plateaux de télévision nos façons de procéder à nos mariages en font pire.
En résumé, je voulais, en ce qui me concerne, conseiller notre sœur de ne pas faire son mémoire à partir des idées reçues, car au final on lui fera savoir cela le jour de sa soutenance. Sans vanité, je sais très bien ce que je dis. L'essentiel est que la concernée a bien compris, et je suis content. Et c'est tout à son honneur. Le reste n'a pas d'objet pour moi. Bien à toi.