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En plus de la foi, il est souhaitable qu’il soit issu d’une bonne famille et d’un lignage connu. Si deux hommes qui se valent en matière de foi demandent en mariage une fille, on privilégiera celui qui est issu d’une bonne famille et d’un lignage connu, car une bonne famille transmet ses qualités à ses membres et que le fait d’avoir une bonne origine peut nous dissuader à commettre certaines bassesses.
La piété du père et du grand-père est toujours bénéfique aux enfants. Allah dit « Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu' ils extraient, (eux-mêmes) leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l' ai d' ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l' interprétation de ce que tu n' as pas pu endurer avec patience". » (Coran, 18 : 82).
Regardez comment Allah a pu sauvegarder, pour les deux enfants, l’argent de leur père après sa mort, en guise de reconnaissance pour sa droiture et sa foi. C’est le cas également d’un mari issu d’une bonne famille et de deux parents respectables ; Allah lui facilitera la tâche et le préservera, en l’honneur de son père.
· Il est bon également qu’il ait de l’argent pour vivre lui et sa famille dans la dignité. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait dit à Fatima fille de Qays ( qu’Allah soit satisfait d’eux) lorsqu’elle était venu le consulter à propos de trois hommes qui voulaient l’épouser : « Quant à Mouawiya, c’est un homme pauvre qui n’a pas d’argent… ». (rapporté par Mouslim, 1480).
Cependant, il n’est pas exigé qu’il soit un homme très riche, ce qui lui faut c’est avoir un revenu qui lui permettra de vivre lui et sa famille dans la dignité et de ne pas dépendre des gens. Mais, si un homme de foi et un homme riche entre en compétition, le premier est privilégié.
· Il est souhaitable qu’il soit un homme doux et bienveillant à l’endroit des femmes. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) à dit à la fille de Qays dans le hadith susmentionné : « pour ce qui est de Abu Jahm, il a la main leste ».
· Il est bon qu’il soit saint de corps et indemne des défauts tels que les maladies, l’impuissance, la stérilité, etc.
· Il est souhaitable qu’il ait des connaissances sur le Coran et la Sunna. Mais, s’il ne les a pas , cela ne mettra pas en cause la validité du mariage car elles ne sont qu’un bonus.
· Il est permis et même souhaitable que la femme regarde son prétendant en présence d’un proche qui ne peut pas l’épouser, mais il lui est interdit d’en faire une habitude, de rester avec lui en solitaire ou de sortir seule avec lui. Et ils ne doivent se voir qu’en cas de nécessité.
· Il est recommandé au parent de la fille de faire des enquêtes sur le fiancé de son enfant auprès de ceux qui le connaissent et qu’il soit irréprochable sur le plan de la foi et de la loyauté afin d’avoir des avis dignes de foi et des conseils pertinents.
· Avant tout cela, vous devez vous tourner vers Allah, le Tout-Puissant en lui demandant de vous faciliter la tâche, de vous aider à faire le bon choix et à reprendre vos esprits. Après avoir fait votre devoir et choisi un homme, vous devez demander à Allah, le Tout-Puissant, de vous guider dans votre choix.
· Pour savoir la méthode de la prière de la consultation du sort, vous pouvez vous référer à la question n° 2217. Après que vous avez déployé tous les efforts, il ne vous reste qu’à demander le secours d’Allah, car ce dernier est le meilleur des secouristes. Voir Djâmi’ ahkâm an-Nissâ de Cheikh Moustapha Al-Adwî.
Nous demandons Allah, l’Omnipotent de vous faciliter la tâche, de vous aider à garder votre lucidité, de vous donner un bon mari et des descendants pieux. Il en est capable. Que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur notre Prophète Muhammad.
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid