Salam
Comme vous, les hommes principaux acteurs de ces violences sont contre aussi.
Qui aime voir sa mère être battue par son père ?
Je suis d'accord A bas ces agissements.
Une femme c'est une mère un point - un trait.
Je ne dis pas une copine. J'ai bien dit une femme
Donc les celibataires ! Calmez vous !
FB : bakelinfo departement de Bakel
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Violences conjugales : Les enfants victimes collatérales
Seydou, jeune étudiant de 24 ans, en connaît des rayons sur la violence au sein des familles. Il a vécu une enfance ponctuée de disputes houleuses entre ses parents.
"Quand mon père revenait le soir complètement saoul, il déversait toute sa haine sur ma mère, sans raison valable. Il l’insultait, la traitait de tous les noms. Il lui arrivait même de la frapper. Et quand il en avait fini avec elle, c’est vers mon frère et moi qu’il se tournait. Il nous faisait sentir qu’il regrettait que nous soyons venus au monde. Il nous traitait de machine à broyer les sous", témoigne Seydou, les larmes aux yeux.
"Nous avons vécu avec le sentiment d’être inutile et sans valeur. Nous avions perdu confiance dans le monde des adultes. Nous avions la hantise de nous transformer nous-mêmes en monstres une fois devenus grands", ajoute-t-il.
La jeune Aïssata aussi voit ses parents s’affronter fréquemment. Pour fuir cette existence troublée, Aïssata a trouvé refuge chez sa grand-mère maternelle, pour retrouver la "paix", mais aussi pour punir ses parents.
"Mon père et ma mère n’arrivent pas à s’entendre. Ils se bagarrent tous les jours. Et les insultes pleuvent. Il est vrai qu’il n’est pas facile de vivre en dehors du cadre familial. Chez ma grand-mère, au moins je suis entourée de jeunes de mon âge, qui me soutiennent. Ils sont plus compréhensifs que mes propres parents. Que ces derniers sachent, j’en suis arrivé là par leur faute. J’espère qu’ils n’ont pas la conscience tranquille en ce moment", murmure notre interlocutrice, la voix brisée par l’émotion.
TROUBLES PSYCHIQUES
Lorsque les parents se séparent, un sentiment d’angoisse impossible à exprimer s’empare de l’enfant. Il est stressé. Le silence, le secret alimentent l’imaginaire, créent les enfants-monstres à force d’appréhender la séparation de leurs parents.
Le plus déprimant pour l’enfant, dont les parents sont séparés, est de perdre l’illusion de sa puissance magique à les remettre ensemble, à revenir à la situation "comme avant".
Cette illusion peut persister des années. Elle peut entraîner l’idée que l’enfant a une mission. Il va lier une partie de son existence à cet objectif impossible. Ce sacrifice est voué à l’échec.
En cas de séparation, ce n’est pas seulement le couple que l’enfant perd. Il a la conviction qu’il est coupable de n’avoir pas été capable de faire régner la paix entre ses parents.
Mme Cissé Oumou Diarra, sociologue, explique qu’il est difficile pour un enfant qui a été victime, ou tout simplement témoin de violence familiale, d’avoir confiance en lui-même.
Il ne peut pas s’épanouir comme les autres enfants de son âge vivant dans des situations normales. En fait, quand ces êtres fragiles, échappent aux troubles psychiques, ils courent le risque de sombrer, cas extrêmes, dans la délinquance.
"L’enfant grandit dans cette ambiance où la violence est un moyen d’échange souvent injustifié. Ce moyen est démesuré par rapport aux événements vécus qui suscitent cette violence. Il vit les chocs entre les parents dans l’incompréhension la plus totale. Il éprouve un sentiment de profonde injustice, accablé de culpabilité. Il se demande s’il est pour quelque chose dans la dégradation du climat familial. Face à la violence conjugale, l’enfant est torturé par un sentiment d’impuissance à l’égard des adultes qui ont mis ces règles bizarres en place", commente la sociologue.
Le vieil enseignant à la retraite, Mamadou Traoré explique que la violence conjugale entraîne des conséquences très graves sur les résultats scolaires des enfants.
"Le culte de la réussite et de la performance obsède notre société. Elle pèse aussi sur nos enfants, au point d’oublier que l’école est un endroit où ils apprennent des choses. Cet apprentissage passe par des hauts et des bas, des essais, des erreurs. Les enfants qui vivent dans la violence familiale ne sont pas sûrs d’eux. Ils surmonteront petit à petit les obstacles. Il faut du temps pour devenir grand et apprendre", a expliqué le vieux Traoré. Il est d’avis que les enfants vivant dans la violence conjugale ont besoin de rites et de rythmes pour être à l’aise dans la vie quotidienne.
"TRANSMISSION TRANS-GENERATIONNELLE"
Dans ce contexte, le suivi scolaire régulier est fondamental. Les enseignants doivent aider les enfants à être plus enthousiastes en leur racontant de belles histoires. Les blessures d’une enfance mal vécue sont d’autant plus marquantes qu’elles sont difficiles à évacuer.
Elles collent à la victime comme une peau de chagrin. Elles sont parfois irréversibles. Certains sociologues parlent même de "transmission trans-générationnelle". Cette graine de violence est semée au fond de l’enfant. Il la perpétue en faisant de même pour sa progéniture. Maltraité et violenté, il reproduit le même schéma sur ses propres enfants qui en font de même avec les leurs.
C’est le cas de Adama. Aujourd’hui cadre dans un grand service de l’administration, il voyait son père battre sa mère durant son enfance. Son papa faisait subir toutes sortes d’humiliations et de sévices psychologiques à sa maman. La pauvre était soumise à des sévices corporels. Aujourd’hui, à 35 ans, il est incapable d’avoir une vie normale. Il a du mal à vivre en couple. Son comportement avec ses copines reproduit celui de son père. Et pourtant, il n’a jamais cautionné les agissements de son père.
Doussou DJIRÉ_ L’Essor
22 janvier 2006.
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
Voici la traduction du post de Kabu Tiréra pour ceux qui ne lisent pas le soninké.
Cher parent, arrête de nous embêter. Nous aussi, nous avons des mères. Nous avons aussi des femmes confidentes. A ce titre, nous nous devons d'éteindre le feu avant qu'il ne nous atteigne.Cheikhna, pour soninkara
"Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse".(Alfred de Vigny). "Je rends un hommage bien mérité à l'amitié quand elle est sincère et à la parenté quand elle est bien entretenue". http://smk.eklablog.com/
Et bein dis donc on peut dire que celle là n'y est pas allé de main morteLobservateur: Vendredi 7 Nov 2008
VIOLENCES CONJUGALES A KAOLACK : Une Ibadou tabasse sévèrement son époux et se fait coffrer
Mariée et mère de trois enfants, une jeune dame du nom de Mariama est en séjour depuis quelques jours à la maison d’arrêt et de correction de Kaolack. Ibadou (femme voilée) de son état, la dame est poursuivie par le tribunal pour avoir sauvagement tabassé son époux à coups de barre de fer. Jugée au tribunal départemental de Kaolack, la femme Ibadou sera fixée sur son sort le 06 novembre prochain.
Même si les procès pour violences conjugales à Kaolack font légion, cette affaire instruite ces derniers jours par le tribunal départemental constitue véritablement un cas car il est rare qu’une épouse soit traînée à la barre par son mari. En effet un homme, fonctionnaire de surcroît et âgé d’une quarantaine d’années, a attrait son épouse pour les faits de coups et blessures volontaires. Et selon le mari plaignant, sa femme Mariama l’a surpris lors d’une dispute entre eux avant de lui assener de violents coups de barre de fer sur la tête. Les faits se sont déroulés le 04 octobre dernier à Kaolack. Aussitôt tombé en syncope, le mari sera secouru par ses frères qui l’ont ensuite évacué à l’hôpital régional El hadji Ibrahima Niasse de Kaolack. Grièvement blessé au crâne, le pauvre mari s’en est sorti avec une incapacité temporaire de travail de 18 jours qui lui a été notifiée par un médecin légiste après une hospitalisation de quelques jours. Interpellée par la police suite à une plainte de son conjoint, la dame Mariama a été gardée à vue avant d’être déférée au parquet pour les délits de coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Kaolack, la prévenue a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. Elle a ensuite regretté son acte avant de présenter ses excuses au tribunal. Seulement ses excuses n’ont pas tellement convaincu le procureur de la République qui s’est dit étonné qu’une femme voilée fasse preuve d’une telle violence. C’est peut-être cette réputation belliqueuse de la prévenue qui explique que le tribunal n’a pas daigné lui accorder sa clémence.
Après l’avoir vigoureusement sermonné, notamment par rapport à ses devoirs conjugaux, le procureur de la république Alioune Sarr a demandé au tribunal de condamner la voilée à une peine d’un mois assortie du sursis en sus du versement de la somme de cinquante mille francs à titre d’amende.
Quant au pauvre mari également présent à la barre, il s’est abstenu d’enfoncer davantage son épouse. Il n’a demandé aucune réparation, s’abstenant même de revenir dans les détails sur la bastonnade en règle que lui a fait subir son épouse.
Une brèche dans laquelle s’est engouffré l’avocat de la défense. Me Ousseynou Faye a sollicité la clémence du tribunal pour la voilée. Hélas Mariama, malgré qu’elle soit excusée par son époux, est retournée en prison où elle devra attendre sagement le verdict qui va tomber le 06 novembre 2008.
Tchooo
La plus belle chose que l’on puisse offrir aux autres n’est pas notre richesse mais plutôt leurs révéler la leur.
Tu a tres bien fait mariama chaque jour les hommes tabassent les femmes personne ne dit rien
Si tu veux savoir quelle place tu occupes auprès de Dieu...
regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
il y a de plus en plus d' hommes battus, et qui se font mener par le bout du nez par leurs épouses, c' est juste un constat, la femme doit connaître sa place et non pas porter le pantalon à la maison , ya des limite quand même, la elle est allez très très loin, et elle verra ce que ses enfants lui feront !!!!!!!!!!
JAMAKSALAM...