le-hadith-du-jour_26. De la pureté rituelle (At-Thahâratu
Salam 'alaykoum !
le-hadith-du-jour_26
Aboû Mâlik Al Hârith Ibn 'Âsim Al Ash'ari rapporte : le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La pureté rituelle est la moitié de la foi ; "Louange à Dieu" remplit la balance ; "Gloire à Dieu" et "Louange à Dieu" remplissent l'espace entre ciel et terre. La prière est une lumière, l'aumône est preuve évidente, l'endurance est clarté et le Coran est un argument pour ou contre toi. Tout homme débute sa journée trafiquant de son âme : Il l'affranchit ou la conduit à sa perte".
[Mouslim]
fraternellement !
le-hadith-du-jour_26_bis. De la bonne moralité et l'amabilité
Salam 'alaykoum !
le-hadith-du-jour_26_bis
'Aïcha (رضي الله عنها) rapporte : "J'ai entendu le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dire : "Le croyant atteint, sûrement, par sa bonne moralité et son affabilité le degré de celui qui jeûne toute l'année et passe toutes ses nuits à prier et à évoquer Dieu" .
[Abû Dâ-wûd]
fraternellement !
le-verset-du-jour_26. Du destin
Salam 'alaykoum !
le-verset-du-jour_26.
"[ Et si Allah fait qu'un malheur te touche, nul autre que Lui ne peut l'enlever. Et s'il fait qu'un bonheur te touche... c'est qu'Il est Omnipotent. C'est Lui Le Dominateur Suprême sur Ses serviteurs; c'est Lui le Sage, le Parfaitement Connaisseur. ]"
[S-6_V-17-18], Les Bestiaux
le-hadith-du-jour_27. Des "trois péchés capitaux"
Salam 'alaykoum !
le-hadith-du-jour_27.
D'après Aboû Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Dieu tout puissant a dit : "[ Je serai l'adversaire de trois hommes le jours du jugement dernier : Un homme qui jure par Moi et brise son serment; un homme qui a vendu un homme libre et en a consommé le profit; et un homme qui a employé un ouvrier, a exigé son dû en totalité et ne l'a pas payé (de son travail) ]"
[Al-Boukhâri]
fraternellement !
le-verset-du-jour_27. De la dette
Salam 'alaykoum !
le-verset-du-jour_27.
""[ Ô les croyants! Quand vous contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; et qu'un scribe l'écrive, entre vous, en toute justice; un scribe n'a pas à refuser d'écrire selon ce que Dieu lui a enseigné; qu'il écrive donc, et que dicte le débiteur : qu'il craigne Dieu son Seigneur, et se garde d'en rien diminuer. Si le débiteur est gaspilleur ou faible, ou incapable de dicter lui-même, que son représentant dicte alors en toute justice. Faites-en témoigner par deux témoins d'entre vos hommes; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d'entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l'une d'elles s'égare, l'autre puisse lui rappeler. Et que les témoins ne refusent pas quand ils sont appelés. Ne vous lassez pas d'écrire la dette, ainsi que son terme, qu'elle soit petite ou grande : c'est plus équitable auprès de Dieu, et plus droit pour le témoignage, et plus susceptible d'écarter les doutes. Mais s'il s'agit d'une marchandise présente que vous négociez entre vous : dans ce cas, il n'y a pas de péché à ne pas l'écrire. Mais prenez des témoins lorsque vous faites une transaction entre vous; et qu'on ne fasse aucun tort à aucun scribe ni à aucun témoin. Si vous le faisiez, cela serait une perversité en vous. Et craignez Dieu. Alors Dieu vous enseigne et Dieu est Omniscient ]"" .
[S-2_V-282], la Vache
fraternellement !
le-hadith-du-jour_28. Du mérite de la visite du malade
Salam 'alaykoum !
le-hadith-du-jour_28.
Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Dieu, honoré et glorifié, dit le jour de la resurrection : "[Ô fils d'Âdam ! Je suis tombé malade et tu m'as pas rendu visite]" Il Lui dit : "Seigneur ! Comment serais-Tu malade pour que je te rende visite alors que Tu es le Seigneur et Maître de l'univers ? Il dit : "[N'as-tu pas su que mon esclave untel est tombé malade et tu ne lui as pas rendu visite ? N'as-tu pas su que si tu lui avais rendu visite tu M'aurais trouvé auprès de lui ? " Ô fils d¨'Âdam ! Je t'ai demandé à manger et tu ne M'as pas donné à manger "]" Il dit : Seigneur ! Comment pouvais-je Te donner à manger quand Tu es le Seigneur et Maître de l'univers ? " Il dit : "[N'as-tu pas su que mon esclave untel est venu te demander à manger et tu ne le lui a pas donné ? Ne sais-tu pas que si tu lui avait donné à manger tu aurais trouvé cela auprès de moi? Ô fils d'Âdam je t'ai demandé à boire et tu ne me 'las pas donné]". Il dit : "Seigneur ! Comment pouvais-je Te donner à boire, Toi le Seigneur et Maître de l'univers ?" . Il dit "[ Mon esclave untel t'a demandé à boire et tu le lui as refusé. N'as-tu pas su alors que si tu lui avais donné à boire, tu aurais trouvé cela auprès de Moi ? ]"
[Mouslim]
"Selon Tawbân (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Quand le musulman rend visite à son frère musulman malade, il ne cesse de cueillir les fleurs et les fruits du Paradis jusqu'à son retour chez lui".
[Mouslim]
Dans un autre hadith rapporté par Tarmidhi :
"Tout musulman qui visite un autre musulman (malade) le matin, soixante-dix mille anges prient en sa faveur jusqu'au soir. Et s'il le visite le soir, soixante-dix mille anges prient en sa faveur jusqu'au matin. Et il aura (en sus de cela) un jardin au Paradis."
[At-Tirmidhi]
Commentaires
Pour mériter cette énorme récompense, la visite doit être motivée par le seul désir de se soumettre à l'obligation du Créateur pour la recherche de Son agrément. L'intention et la sincérité sont bien évidemment les conditions sine qua non (comme pour tout acte).
Ainsi, il est évident qu'une visite qui serait motivée par un intérêt matériel ou par une quelconque soif de connaître sur l'état du malade ne serait nullement recompensée. Le visiteur doit, entre autres, adopter une attitude réconfortante à l'égard du malade plutôt que le nuire ou lui occasionner une gêne quelconque.
Il convient bien évidemment de lui faire des prières : Dans les Sahîhs de Boukhâri & Mouslim, on peut lire cette prière par exemple : "Ô Allah, Maître des gens ! Eloigne la souffrance et guéris-le, Tu es Le Guérisseur - point de quérison si ce n'est la Tienne - (accorde-lui) une guérison (définitive) qui ne laisse derière elle aucun mal".
Certains savants soulignent que la visite doit être brève si la présence prolongée d'un tiers à ses côtés l'incommodait. Elle peut, cependant, être prolongée si le malade lui-même en exprimait le désir.
Enfin, il n'est pas interdit de rendre visite à son ami non musulman : Le prophète (صلى الله عليه و سلم) se rendit au chevet d'un jeune juif agonisant et l'exhorta à se convertir, ce qu'il fit après avoir eu l'approbation de son père (juif aussi). Le jeune garçon mourut ainsi avec une foi musulmane…
wa-Allahou a'lam
fraternellement !