Depuis le début du siècle, de nombreux voyageurs, officiers, administrateurs et chercheurs ont signalé les ruines de pierre sèche qui se dressent sur des éperons, s’étagent sur les versants ou couronnent les crêtes de grès-quartzite des plateaux du Tagant et de l’ilssaba. Tous les informateurs, qu’ils soient d’origine maure ou soninlré, s’accordent pour attribuer ces vestiges aux ancêtres des Soninké (1) = les Gangara.
Le capitaine HUGUET(4 ) qui a relevé plusieurs sites dans le Tagant signale que (( les emplacements sont presque tous dissimulés )). O. DU PUIGAUDEeAt UM . SENONErSap prochent (sans doute hâtivement) la construction des villages des peintures rupestres si abondantes dans le Sud-Est du Tagant : (( Les traditions des Maures du Tagant d’origine arabe ou berbère aussi bien que des nègres que nous avons interrogés, attribuent ces peintures aux peuples noirs pasteurs et cultivateurs sédentaires qui vivaient dans ces montagnes jusqu’à l’arrivée des inusulmans et y ont laissé les ruines de leurs villages 1) (3, p. 46).
Source : IRD