Les sénateurs ont adopté à l’unanimité le budget du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Pour la gestion 2010, il est arrêté à la somme de 26.240.200.660 Fcfa contre 26.431.280.100 Fcfa en 2009. Soit une baisse de 191.079.440 Fcfa en valeur absolue et 0, 72% en valeur relative.
La prolifération des écoles privées de formation professionnelle s’est invitée au Sénat lors du vote du budget du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Les sénateurs ont insisté sur la nécessité de régulariser ce secteur.
« Il y a un décret qui organise ce secteur. Dans le cadre de la libéralisation du secteur de l’Education, il suffit qu’un déclarant responsable satisfasse à la production d’un certain nombre de documents administratifs pour se voir octroyer un récépissé. Présentement, une réflexion est engagée pour aller vers des dispositions plus contraignantes pour réguler ce secteur », a déclaré Moussa Sakho. Selon ce dernier, des contrôles étaient prévus dans ces établissements mais un déficit d’équipements ne permettait pas de faire jouer pleinement cette obligation. « A présent, grâce à la Coopération luxembourgeoise, les équipements sont mis en place et un pool d’inspecteurs de spécialité est à la disposition de l’inspection d’Académie », a ajouté M. Sakho, indiquant que le directeur de la Formation professionnelle et technique est déjà instruit pour que les inspections soient menées à l’endroit de ces établissements pour que ceux qui ne seront pas dans les normes soient sanctionnés.
La prolifération des écoles privées de formation professionnelle s’est invitée au Sénat lors du vote du budget du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Les sénateurs ont insisté sur la nécessité de régulariser ce secteur.
« Il y a un décret qui organise ce secteur. Dans le cadre de la libéralisation du secteur de l’Education, il suffit qu’un déclarant responsable satisfasse à la production d’un certain nombre de documents administratifs pour se voir octroyer un récépissé. Présentement, une réflexion est engagée pour aller vers des dispositions plus contraignantes pour réguler ce secteur », a déclaré Moussa Sakho. Selon ce dernier, des contrôles étaient prévus dans ces établissements mais un déficit d’équipements ne permettait pas de faire jouer pleinement cette obligation. « A présent, grâce à la Coopération luxembourgeoise, les équipements sont mis en place et un pool d’inspecteurs de spécialité est à la disposition de l’inspection d’Académie », a ajouté M. Sakho, indiquant que le directeur de la Formation professionnelle et technique est déjà instruit pour que les inspections soient menées à l’endroit de ces établissements pour que ceux qui ne seront pas dans les normes soient sanctionnés.
« La solution qui sied est d’aller vers la modification du décret qui organise la délivrance des récépissés », a préconisé le ministre Moussa Sakho, qui estime que : « pour qu’un pays se développe, il lui faut mettre l’accent sur l’éducation en général et la formation professionnelle en particulier. C’est ce qu’a compris le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade », a-t-il dit. Afin de permettre à de nombreux jeunes d’acquérir une qualification professionnelle, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation a annoncé l’extension des Centres d’enseignement technique féminin dans tous les chefs-lieux de département et d’arrondissement. Concernant la prise en charge du centre de formation de Waoundé, M. Sakho a pris des engagements fermes et a promis d’y envoyer une mission pour s’enquérir davantage de la nature exacte des préoccupations des autorités locales qui l’ont construit.
Aliou KANDE
Source : Le soleil.sn
Aliou KANDE
Source : Le soleil.sn