Ayant placé son magistère sous le sceau du règlement de la facture sociale non honorée par le régime précédent, le chef de l’Etat a instruit des politiques qui ont permis d’alléger les souffrances des Sénégalais. Ce, dans un contexte économique et financier mondial hostile, marqué par une flambée du baril de pétrole.
Malgré le lourd passif des socialistes et la rigueur des temps au plan international, le régime de l’Alternance a réussi la prouesse d’alléger substantiellement les souffrances du peuple sénégalais. Selon des experts, sous l’Alternance, de nombreux progrès ont été réalisés pour permettre une meilleure accessibilté des populations aux soins de santé, avec l’implantation d’importantes infrastructures. C’est ainsi que trois nouveaux hôpitaux ont été construits à Pikine, à Kolda et à Touba ; 19 nouveaux centres de santé ; 154 postes de santé et 13 districts sanitaires. Pour alléger les souffrances des femmes, le gouvernement a lancé l’initiative « Badiénou Gokh », pour former les femmes leaders aux fins de dimunier la mortalité materno-infantile et améliorer la santé de la reproduction.
Dans le même créneau de réalisations, on peut inscrire le plan sésame qui constitue une vraie révolution sociale ; la gratuité des médicaments anti paludiques ; la gratuité de la césarienne dans les régions et dans la banlieue dakaroise ; l’accouchement gratuit dans les cinq régions les plus pauvres du Sénégal, la subvention du traitement des maladies à soins coûteux comme le diabète ; l’insuffisance rénale etc.
Pour doter le Sénégal d’une « école de qualité », le gouvernement, soucieux de réduire les inégalités sociales, a fait construire trois nouveaux centres universitaires régionaux ; 173 structures dans le secondaire dont 113 dans le public, contre 48 structures en 2 000. Le taux brut de scolarisation (Tbs) est passé de 9,29 % en 2 000 à 18 % en 2009.
Pendant ce temps, le nombre d’enseignents a augmenté de 5450 à 15259 sur la même période. Pour ce qui est du cycle moyen, le nombre de structures est passé de 455 dont 220 publiques en 2000 à 1096 dont 695 publiques en 2009. Le Tbs a évolué de 19,65 % à 39,2 %. Les mêmes tendances sont notées dans l’élémentaire et le prescolaire, avec cette innovation qu’est la « Case des tout petits ». De 2000 à 2009, 2 558 411 manuels de calcul, de géographie, d’histoire, de lecture, de sciences…ont été injectés dans le système éducatif. Pour les perspectives, il y a la construction de l’Université du Futur. Au titre des mutations profondes, on peut aussi noter le système Licence Master Doctotat (Lmd) qui a été initié pour mieux d’efficacité et d’efficience, pour une adéquation entre formation et emploi. L’enseignement privé a pris un grand essor, avec près de 1 00 établissements agréés par l’Etat. Ce segment attire près de 100 000 étudiants et contribue beaucoup à l’accroissement du Pnb. Pour juguler les contrecoups néfastes du chômage des jeunes, des initiatives ont été dégagées à travers la création de structures comme le Fnpj ; l’Anej et l’Ofejban. Selon des statistiques, de 2000 à 2005, quinze mille chômeurs ont intégré la Fonction publique. Grâce à un bon climat des affaires, avec des flexibilités au plan des obligations juridiques et fiscales, des centaines d’autres milliers de chômeurs ont réussi à s’insérer dans le privé. A contrario, tous les projets similaires lancés par le précédent régime- genre projet maîtrisards- avaient fini en eaux de boudin.
Dans le secteur du transport, l’édification de la société Dakar Dem Dikk sur les ruines de la défunte Sotrac est aussi à inscrire à l’actif du régime de Me Wade. Le président de la République qui, à travers des politiques innovantes, a aidé à la mise sur pied de la Société Aftu pour améliorer le parc du transport urbain. Qui parle de véhicules, parle aussi de routes praticables. Ce processus irréversible de modernisation a fait que 1640 milliards ont été investis pour les routes de 2000 à 2009. Cette amélioration de la mobilité urbaine est visible à travers les échangeurs et la construction de l’autoroute à péage sur 32 kilomètres de Dakar à Diamniadio. Dans ce rayon, nous pouvons, enfin, ranger la construction de l’aéroport international Blaise Diagne à Diass.
Le Messager