Il a fini de faire ses preuves et de s'imposer dans le paysage musical. Djiby Dramé, jeune griot Soninké, connu pour ses belles tenues en ganila a explosé, il y a deux semaines, la grande salle de l'Unité africaine du Cices. Pour la 6e édition de la Nuit du Bazin, le chanteur a étalé tout son talent. Prétexte choisi par la rédaction de Walf Grand-Place pour le trouver chez lui où il nous a accordé un entretien.
Habillé d'un jean et tee-shirt polo, nous avions des difficultés à reconnaître notre guide venu nous chercher à bord de sa voiture 4x4. Dans cet entretien qu'il nous a accordé dans son appartement sis sur la route de l'aéroport, Djiby Dramé revient sur sa fameuse soirée. Après leur avoir administré une preuve éloquente lors de sa dernière soirée, le jeune chanteur dément ceux qui soutiennent qu'il a des problèmes avec sa mère. Avec des preuves à l'appui, il nous passe sa maman qui se dit comblée par son fils. Idem pour les rumeurs sur son supposé divorce d'avec son épouse, sa «Maman jolie», avec qui il a enflammé la salle du Cices. Non sans nous confier ce que cela lui fait lorsqu'on le traite d'homosexuel.
Walf Grand-Place : Pour vos soirées, vous apparaissez toujours avec une dizaine de tenues. Combien vous coûte l'habillement pour une édition de la Nuit du Bazin ?
Djiby Dramé : J'ai convié les fans pour une Nuit du Bazin. Donc, je ne dois pas les décevoir sur ce plan. Ils doivent être bien servis. Et c'est, d'ailleurs, pour cette raison que je ne lésine pas sur le prix et le nombre de tenues. Je puis vous garantir que je suis capable de me changer de minuit à l'aube, parce que ma valise était bien remplie de grands boubous Bazin. Je n'ai pas compté le nombre de tenues. Mais, je n'étais pas loin de la trentaine. Et je n'avais apporte que des ganila.