Déjà au 11e siècle, Waradiaby Ndiaye était un général qui dirigeait les troupes d’élite des Almoravides aux côtés d’Aboubacar Ibn Omar et de son cousin Youssef Ibn Tachfin. Après avoir pris Kumbi-Saleh, capitale de l’empire du Ghana dans le sud-est de la Mauritanie actuelle et non loin de sa frontière avec l’ex-Soudan français (Mali), ils ont pris Aoudaghost avant de fonder la grande métropole royale qu’est Marrakech et qui a donné son nom au pays. Ils y ont prospéré. Leurs descendants sont aujourd’hui appelés Ghnawa ou Ghanawa. Par la suite, ils partirent en renfort dans la péninsule ibérique prêter main forte aux rois arabes de l’Andalousie, du Portugal et du Puy-de-Dôme en France. Ils ont, donc, été à Barcelone qu’ils appellent Barça aujourd’hui. Mais cette fois-là, en tant que conquérants. C’est l’un de leurs descendants dont le nom a été immortalisé par Corneille dans son fameux livre, ‘Le Cid’. Cid signifiant seigneur en arabe. Nous étions encore aux 11e et 12e siècles.
A la fin du 15e siècle, plus précisément en 1492, Christophe Colomb et Amèrico, à bord du navire La Ninia, navire amiral que suivaient deux autres vaisseaux, découvrirent la West Indy ou les Indes Occidentale, autrement dit l’Amérique. Les Noirs de l’Afrique de l’Ouest qui connaissaient déjà le Portugal, qu’ils appelaient Tugal, se sont vus acheminer comme travailleurs et commerçants, dans un premier temps vers ce qu’on appelait, alors, le Nouveau Monde. Plus tard, ils furent transformés en esclaves, avant d’être rejoints par des congénères captivés et embarqués par les négriers.
A la fin du 15e siècle, plus précisément en 1492, Christophe Colomb et Amèrico, à bord du navire La Ninia, navire amiral que suivaient deux autres vaisseaux, découvrirent la West Indy ou les Indes Occidentale, autrement dit l’Amérique. Les Noirs de l’Afrique de l’Ouest qui connaissaient déjà le Portugal, qu’ils appelaient Tugal, se sont vus acheminer comme travailleurs et commerçants, dans un premier temps vers ce qu’on appelait, alors, le Nouveau Monde. Plus tard, ils furent transformés en esclaves, avant d’être rejoints par des congénères captivés et embarqués par les négriers.
Entre-temps, et après la mort de Christophe Colomb et 30 ans après la découverte, son fils Don Diégo Colon hérita de l’île sur laquelle se trouvent les républiques de St Domingue et d’Haïti. St Domingue portait son nom, parce qu’ayant été découvert un dimanche. Les Noirs esclavagisés qui s’y trouvaient, étaient majoritairement Wolofs et désignés sous ce nom. Alors, éclata un évènement historique important et qu’on nous cache encore : il s’agit de la révolte des Wolofs en 1522 contre le fils de Christophe Colomb qui était, aussi, Vice-roi d’Espagne. Plusieurs Etats noirs ont été ainsi créés. Et c’est ainsi que commença la libération de l’Amérique. Bien avant la Déclaration d’indépendance à Philadelphie par George Washington. Comme c’est le cas pour l’Afrique et l’Asie, l’Amérique aussi fut peuplée par des Noirs prés de 1500 ans avant Jésus-Christ, soit 3000 ans avant Christophe Colomb.
Ils sont présents dans la civilisation Olmèqueà travers les fameuses 13 statues dont le caractère nègre est sans équivoque. Cette civilisation couvrait le nord du Mexique et le sud des Etats-Unis. Ils ont peuplé plusieurs pays d’Amérique latine dont le Honduras.
Dans ses batailles menées au cours de la révolte contre le fils de Colomb, de vieilles techniques de guerre apprises sur les rives du Sénégal lors de la constitution de l’armée des Almoravides furent utilisées. Chaque tribu, grande famille, principauté ou cité Etat était spécialisée dans une technique de guerre dont l’ensemble constituait l’armée wolof. Aujourd’hui, ces techniques se sont transformées en noms de famille assez répandus chez nous.
Les Ngallaan constituaient des commandos dont la mission était d’empêcher les troupes ennemies d’avancer en créant des entraves (Gall en wolof) sous forme de grands trous creusés, puis couverts par des herbes ou de la paille. Les cavaliers y tombaient en grand nombre. C’était, alors, le tour des Thiongane, les attaquants (du wolof Song qui veut dire attaquer). Ceux-là étaient des fantassins. Ensuite c’était le tour des NDimbelane (du wolof Dimbele), troupes de réserve, qui venaient en renfort pour achever l’ennemi. Alors que les Koundoul mimaient les fauves pour apeurer l’ennemi, le faire fuir et rebrousser chemin. Koundoul est le nom du léopard. De même, ceux-ci, en imitant les félins, transmettaient des messages codés reliés jusqu’à l’état-major.
Il y avait, aussi, les Paddaan qui étaient des forces spéciales dont la mission était d’achever les chefs militaires de l’armée ennemie. Leur nom vient du wolof Fadd ou Faat. C'est-à-dire terrasser pour faire passer de vie à trépas. Les Top étaient une sorte de gendarmerie qui incitait les guerriers à combattre, les empêchait de fuir, les arrêtait ou les tuait le cas échéant. C’était la prévôté, c'est-à-dire la police militaire. Leur non vient du wolof topp (suivre). Ils composaient toujours la colonne dorsale qui suivait les troupes en mouvement et sur les théâtres d’opération. Les Loucar, déformation du wolof lougkat, extracteurs de venin ou administrateur d’antidote, composaient donc le corps médical de l’armée. Les Mbégéré du wolof ancien exprimé aujourd’hui par les mots bég ou mbégté étaient comparables à la fanfare ou à musique militaire. Ils amusaient les troupes. In fine les Gnolé apportaient la gnole, boisson fermentée pour mettre les guerriers en état d’effervescence, dopés par la gnole dopante et hallucinante. Les Laaxaan étaient les femmes d’un certain âge qui apportaient le laax aux guerriers qui avaient sur elles un droit de cuissage pour le repos du guerrier. D’autres s’occupaient de l’intendance, de la logistique et de la médecine militaire. C’étaient, souvent, des femmes qui soignaient et nourrissaient. Les Simal se chargeaient de l’intendance, donc de la nourriture des troupes. Leur nom vient du wolof siim. Humidifiaient le couscous. C’est cette stratégie inédite qui a défait les Christophe Colomb en Amérique.
Le premier village-Etat créé après la révolte contre les Christophe Colomb était le Tata, mot signifiant citadelle en wolof. Un autre s’appelait diambar (héros). C’était la cité des héros. Cette révolte des wolof en 1522 à St Domingue a fait tache d’huile en provoquant d’autres révoltes dont la plus célèbre est celle de George Washington contre la domination anglaise.
Ahmed Khalifa NIASSE Membre du comité scientifique du Fesman Président du Présidium du Front des alliances patriotiques
Source : Walf.sn
Ils sont présents dans la civilisation Olmèqueà travers les fameuses 13 statues dont le caractère nègre est sans équivoque. Cette civilisation couvrait le nord du Mexique et le sud des Etats-Unis. Ils ont peuplé plusieurs pays d’Amérique latine dont le Honduras.
Dans ses batailles menées au cours de la révolte contre le fils de Colomb, de vieilles techniques de guerre apprises sur les rives du Sénégal lors de la constitution de l’armée des Almoravides furent utilisées. Chaque tribu, grande famille, principauté ou cité Etat était spécialisée dans une technique de guerre dont l’ensemble constituait l’armée wolof. Aujourd’hui, ces techniques se sont transformées en noms de famille assez répandus chez nous.
Les Ngallaan constituaient des commandos dont la mission était d’empêcher les troupes ennemies d’avancer en créant des entraves (Gall en wolof) sous forme de grands trous creusés, puis couverts par des herbes ou de la paille. Les cavaliers y tombaient en grand nombre. C’était, alors, le tour des Thiongane, les attaquants (du wolof Song qui veut dire attaquer). Ceux-là étaient des fantassins. Ensuite c’était le tour des NDimbelane (du wolof Dimbele), troupes de réserve, qui venaient en renfort pour achever l’ennemi. Alors que les Koundoul mimaient les fauves pour apeurer l’ennemi, le faire fuir et rebrousser chemin. Koundoul est le nom du léopard. De même, ceux-ci, en imitant les félins, transmettaient des messages codés reliés jusqu’à l’état-major.
Il y avait, aussi, les Paddaan qui étaient des forces spéciales dont la mission était d’achever les chefs militaires de l’armée ennemie. Leur nom vient du wolof Fadd ou Faat. C'est-à-dire terrasser pour faire passer de vie à trépas. Les Top étaient une sorte de gendarmerie qui incitait les guerriers à combattre, les empêchait de fuir, les arrêtait ou les tuait le cas échéant. C’était la prévôté, c'est-à-dire la police militaire. Leur non vient du wolof topp (suivre). Ils composaient toujours la colonne dorsale qui suivait les troupes en mouvement et sur les théâtres d’opération. Les Loucar, déformation du wolof lougkat, extracteurs de venin ou administrateur d’antidote, composaient donc le corps médical de l’armée. Les Mbégéré du wolof ancien exprimé aujourd’hui par les mots bég ou mbégté étaient comparables à la fanfare ou à musique militaire. Ils amusaient les troupes. In fine les Gnolé apportaient la gnole, boisson fermentée pour mettre les guerriers en état d’effervescence, dopés par la gnole dopante et hallucinante. Les Laaxaan étaient les femmes d’un certain âge qui apportaient le laax aux guerriers qui avaient sur elles un droit de cuissage pour le repos du guerrier. D’autres s’occupaient de l’intendance, de la logistique et de la médecine militaire. C’étaient, souvent, des femmes qui soignaient et nourrissaient. Les Simal se chargeaient de l’intendance, donc de la nourriture des troupes. Leur nom vient du wolof siim. Humidifiaient le couscous. C’est cette stratégie inédite qui a défait les Christophe Colomb en Amérique.
Le premier village-Etat créé après la révolte contre les Christophe Colomb était le Tata, mot signifiant citadelle en wolof. Un autre s’appelait diambar (héros). C’était la cité des héros. Cette révolte des wolof en 1522 à St Domingue a fait tache d’huile en provoquant d’autres révoltes dont la plus célèbre est celle de George Washington contre la domination anglaise.
Ahmed Khalifa NIASSE Membre du comité scientifique du Fesman Président du Présidium du Front des alliances patriotiques
Source : Walf.sn