Une centaine de travailleurs sans papiers ont manifesté lundi place Saint-Michel pour demander leur régularisation.
Ils s'appellent Mamadou, Sissoko, Koko, Yan, Xin. Ils viennent du Mali, de Chine, du Sénégal et d'ailleurs. Depuis des années, ils travaillent en France, cotisent, paient des impôts pour beaucoup mais n'ont pas de papiers. Lundi après-midi, alors qu'une délégation représentée par l'Union départementale CGT de Paris (UD CGT) était reçue à la préfecture pour demander leur régularisation, ces derniers manifestaient devant la Fontaine Saint-Michel (Ve).
700 euros de salaire sous le manteau
Sur place, tous délient leur langue quand il s'agit de raconter l'enfer qu'ils vivent au quotidien.
Ils s'appellent Mamadou, Sissoko, Koko, Yan, Xin. Ils viennent du Mali, de Chine, du Sénégal et d'ailleurs. Depuis des années, ils travaillent en France, cotisent, paient des impôts pour beaucoup mais n'ont pas de papiers. Lundi après-midi, alors qu'une délégation représentée par l'Union départementale CGT de Paris (UD CGT) était reçue à la préfecture pour demander leur régularisation, ces derniers manifestaient devant la Fontaine Saint-Michel (Ve).
700 euros de salaire sous le manteau
Sur place, tous délient leur langue quand il s'agit de raconter l'enfer qu'ils vivent au quotidien.
Koko, Malien de 34 ans, vit à Paris depuis douze ans. Technicien en forage et carottage, en intérim, il gagne 700 euros par mois. "Je veux arrêter de travailler au black. Ma vie de sans papiers, c'est chaud, raconte le trentenaire. Tu te planques dans les transports, tu esquives la police, tu te retrouves au moins une fois par an en garde à vue et tu survis au quotidien". Chaque mois, Koko paie 400 euros de loyer au foyer où il dort dans le XIVe arrondissement. "Je suis dans une chambre de 8m2... où on est huit.