Il y a moins de sept mois, les citoyennes et les citoyens mauritaniens ont élu à la tête de la magistrature suprême de leur nation M. Aziz. Celui qui s’est présenté, durant toute la campagne électorale, comme le candidat des pauvres s’est engagé, dès le lendemain de sa victoire, dans la voie du progrès, de la lutte contre la corruption, le favoritisme ethnique et/ou tribal, du gaspillage, etc. Cependant, si l’on prend le temps, si minime soit-il, d’observer autour de soi, dans les rues de Nouakchott, on se rendra vite compte que l’on est loin de sortir de l’auberge ; que les objectifs fixés par le candidat Aziz sont loin d’être atteints par l’ Aziz président. Il est sans doute très tôt de faire le bilan d’un régime qui a hérité d’une vingtaine d’années de désordre administratif, économique et démocratique. Mais, il est vrai, il n’est pas très tôt d’attirer l’attention sur certains points critiques qui bloquent sinon constituent un obstacle on ne peut plus capital pour les ambitions du chef de l’Etat. Ces points, qu’il est fort prétentieux de vouloir les citer tous ici, concernent notamment :
- La difficulté de circuler aujourd’hui librement dans la capitale ;
- Le désordre de la circulation ;
- L’absence presque totale du code de la route ;
- L’insuffisance de routes.
- La difficulté de circuler aujourd’hui librement dans la capitale ;
- Le désordre de la circulation ;
- L’absence presque totale du code de la route ;
- L’insuffisance de routes.