L’association malienne pour la culture, l’échange et la solidarité poursuit son inlassable travail de fond qui vise à venir en aide aux populations défavorisées du Mali. Un projet important devrait voir le jour en 2010.

Depuis sa création, l’association malienne pour la culture, l’échange et la solidarité (AMCES) s’est lancée dans un important travail de solidarité avec le Mali et plus particulièrement les populations défavorisées. Un travail de longue haleine mené avec le soutien de partenaires locaux (ville, associations…).

Le président Amidou Konaté, évoque ce nouveau projet : « Nous avons à cœur de réaliser un projet au Mali qui sera axé autour de plusieurs éléments importants : la lutte contre l’illettrisme, la santé, l’écologie et les échanges. Nous avons déjà organisé par le passé des colloques au Mali, en 2004 et 2005. Cette fois, nous voulons viser plus fort avec des sujets primordiaux pour les populations du Mali. Les dates sont connues ce sera du 20 juillet au 5 septembre 2010. Nous sommes aussi à la recherche de personnes, jeunes et adultes, qui voudraient partir avec nous. Ce projet est mené en partenariat avec le Football club de Stains (FCDS) et d’autres organisations. Nous avons des contacts avec la ville qui nous apporte un appui technique. Nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère de la jeunesse et des sports du Mali et l’antenne de notre association à Bamako. Sur place, nous allons organiser des colloques sur les thématiques avancées plus haut, des échanges avec les habitants, des rencontres, des sports de rue comme le basket, le football. »

L'ONU s'inquiète d'une possible invasion de criquets pélerins dans l'ouest du continent africain.

A l'est, la sécheresse ; à l'ouest les criquets. L'Afrique est frappée de tous côtés par les fléaus naturels. L'invasion de criquets pèlerins, qui sévit en Mauritanie depuis cet été et qui s'est propagée au Maroc et au Sahara occidental, pourrait s'étendre au reste de la région en cas de fortes pluies, a estimé vendredi l'ONU.

«Les larves et les criquets commencent à se regrouper de façon inquiétante à l'ouest de la Mauritanie. S'il y a des pluies importantes dans les deux mois qui viennent, la situation risque de se détériorer», a expliqué la porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, Elisabeth Byrs. «Il faut être extrêmement prudent et lancer un cri d'alarme avant que la situation ne dégénère», a-t-elle poursuivi.

L'ONU est d'autant plus inquiète que les conditions météorologiques, chaudes et venteuses, sont favorables au développement de ces insectes. La porte-parole a souligné que tous les efforts doivent être entrepris pour surveiller et contrôler ce fléau qui a déjà causé «d'énormes dégâts» en 2004 dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest.

Comme chaque année, le gouvernement vient de prendre une série de mesures essentielles pour un bon déroulement de la tabaski et l’approvisionnement correct du pays en moutons, dont les besoins sont estimés cette année à 670 mille moutons, dont près de 200 mille pour la seule région de Dakar. A 45 jours de la célébration de la fête de l’Aïd El Kébir, plus connue sous le nom de Tabaski au Sénégal, le gouvernement a tenu hier un conseil interministériel avec les différentes parties prenantes pour faciliter l’arrivée des moutons en nombre suffisant dans le pays durant cette fête. Ainsi, c’est une kyrielle de mesures que l’Etat vient de prendre en concertation avec les différents acteurs. ‘Pour cette année, la demande globale en moutons de Tabaski qui est estimée à plus de 670 mille moutons, dont près de 200 mille pour la seule région de Dakar, doit être prise en charge dans de très bonnes conditions’, informe le ministre de l’Elevage, Oumou Khaïry Guèye Seck. Elle souligne que le gouvernement s’est fixé pour objectif la bonne couverture de cette demande par des moutons de qualité et ‘à des prix qui sont compatibles avec le pouvoir d’achat des populations’. Pour ce faire, poursuit le ministre de l’Elevage, le Premier ministre a donné des recommandations pour que ces objectifs soient atteints. Parmi lesquelles figurent en bonne place, ‘la facilitation de l’importation des moutons depuis les frontières du Sénégal jusque dans les marchés terminaux’, souligne-t-elle. En outre, l’Etat a décidé de suspendre tous les droits et taxes aux frontières sur le long des grands axes de voyage des moutons, mais également au niveau des marchés au détail. Et toujours pour faciliter l’accès aux moutons, Oumou Khaïry Guèye Seck annonce que plus de 17 points de vente normalisés seront aménagés dans la seule région de Dakar pour assurer une bonne mise en marché des moutons. ‘Le Premier ministre nous a également instruit pour que le crédit soit octroyé aux opérateurs dans de très bonnes conditions et que l’accès leur soit facilité. Des instructions ont été données au directeur de la Caisse nationale de crédit agricole et aux autres opérateurs dans le secteur du crédit afin qu’ils puissent faciliter cela’, ajoute le ministre de l’Elevage.