Il ya un an jour pour jour, un Incendie éclata dans un immeuble du boulevard Vincent Auriol à Paris, tuant 17 personnes; parmi elles beaucoup de Soninké. Source: Le Nouvel Observateur |
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"Il y a un an, l'incendie du boulevard Auriol
NOUVELOBS.COM | 26.08.06 | 18:12
Environ 300 personnes ont participé à Paris à une marche silencieuse en hommage aux 17 personnes, dont 14 enfants, ayant péris dans l'incendie.
U n an après l'incendie d'un immeuble boulevard Vincent Auriol à Paris, 300 personnes environ ont pris part samedi 26 août à une marche silencieuse de la mairie du XIIIe arrondissement vers le 20 boulevard Vincent Auriol. Les associations des familles victimes ont rendu hommage aux 17 personnes, dont 14 enfants, qui avaient péri dans l'incendie.
Le 26 août 2005, des familles africaines, en majorité des Maliens avaient été durement touchées par le sinistre déclaré dans un immeuble vétuste. Quatre jours plus tard, c'était au tour d'un bâtiment de la rue du Roi Doré (IIIe) où sept Ivoiriens dont quatre enfants avaient péri. Plus tôt, le 15 avril, l'hôtel Paris-Opéra (IXe) brûlait, tuant 25 Africains, dont 11 enfants. Des victimes des deux autres incendies étaient présentes à la marche. Après 20 minutes de marche silencieuse, le cortège s'est arrêté devant l'immeuble afin de se recueillir et pour observer une minute de silence.
En blanc
"En tant que citoyens, il nous est insupportable de voir" ces incendies "tomber dans l'oubli", souligne un communiqué de l'association présidée par Dama Diarra, un Malien qui a perdu sept enfants et une petite-fille dans le drame du 26 août.
"Nous constatons toujours que nos frères et sœurs vivent bien souvent dans des conditions insalubres et dangereuses", poursuit le communiqué. "Qu'il s'agisse des foyers de travailleurs, des immeubles sociaux, ou des hôtels dits de transition, il nous parait inadmissible qu'un pays comme la France, qui se plait à dire et à répéter au monde qu'il est la patrie des Droits Humains, puisse continuer à attribuer à sa population ces logements portant atteinte à la dignité humaine".
Les participants à la marche étaient tous venus vêtus de blanc, couleur de deuil pour les Musulmans. "Leurs vies brûlées sont nos brûlures, 17 vies, 14 enfants partis en fumée, pourquoi ? Combien encore de morts sans réponses ?", pouvait-on lire sur des banderoles.
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