Ce samedi soir, le Festival International Soninké est passé, côté spectacles, à la vitesse supérieure avec une programmation musicale et chorégraphique qui a drainé un monde fou, comme depuis le début de cet évènement. En première partie, c’est le rap qui était à l’honneur avec les prestations du mauritanien Yimbi Kuma et du groupe LL United, tous venus tout droit de l’Hexagone.
Elle était également là, la Miss Soninké 2013. "C’est un honneur pour moi d’être là, ce soir, un honneur de vous voir réunis. Je remercie les Soninkés pour leur solidarité, leur hospitalité et pour leur générosité. Je souhaite que le Festival International Soninké resserre encore les liens de fraternité qui nous unissent", lance Marième Kanté, Miss Soninké 2013.
Pour Dooks, le Festival International Soninké constitue une excellente tribune pour la promotion du rap soninké. "Ce festival va permettre au rap soninké de s’illustrer, de se retrouver. J’ai rencontré de nombreux jeunes qui écoutent mes chansons. C’est déjà beaucoup de choses. C’est tout simplement magnifique", explique-t-il. Assis sur la pelouse du stade olympique de Nouakchott, Ciré Camara, directeur de l’Espace Culturel Diadié Tabara Camara, voit défiler sous ses yeux Sira Dramé puis ensuite la troupe artistique venue de la wilaya du Gorgol et de celle du Mali, en l’honneur à cette soirée. "Je suis ému de voir toutes ces femmes et ces hommes ou encore ces jeunes habillés en tenues traditionnelles avec leur coiffure, leur sourire, des objets traditionnels. Je suis très content qu’on fasse ce festival. Car, il permet de maintenir nos cultures vivantes", confie-t-il. Sur le podium, la fête se poursuit. Des siècles d’histoire sont visités et revisités au grand plaisir du public. Par Babacar Baye Ndiaye, Cridem.org